JulosImac a écrit :
Moi, faute de groupe, je ne peux pas raconter de telles anecdotes, juste lire celles des autres et des groupes que je suis (par exemple Lush où une fois leur véhicule de tournée perd carrément une roue sur la route…).
ah ouais, bien joué!
J'en ai déjà racontées quelques unes il me semble. Mais celle du dessus m'en rappelle une autre (bon les pause génératrices, ça c'est assez commun dans certains types de concert
)
Cette histoire je la trouve assez symétrique dans le concept, c'est en milieu urbain, municipalité et toussa. C'étaient les fêtes de la musique d'un bled assez important pour être plein de fonctionnaires qui se foutent de tout mais pas assez important pour être organisé vraiment professionnellement. On jouait en dernier. Et avec le retard, je ne me souviens plus quelle heure, mais la fête se terminait alors qu'on n'était pas encore monté sur scène. Le bar près de la scène a fermé. Un peu contrarié, on commence à se poser des questions. On monte sur la scène, les lumières dans les alentours s'éteignent. Bref, qu'est-ce qui se passe, on se regarde, "bon ben on joue, quoi..." . Le public était aussi peu nombreux que très alcoolisé (évidemment
). Pendant le concert, les 2-3 autres scènes de la ville s'étaient terminées, et on voyait les gars qui passaient, démontaient les stands, porter des trucs, il y avait des camions qui manœuvraient, des balayeuses qui passaient
Les deux gars à la table de notre scène étaient vraiment de très mauvaise humeur, ça faisaient depuis 12 heures qu'ils bossaient, mais ils s'efforçaient de ne pas être totalement désagréable avec nous. Même si on était responsable de leur heures supplémentaires. Pas facile pour eux, il faut le reconnaître.
Bref, à la fin du concert, il reste plus que trois gars ivre morts qui hurlaient, et des camionnettes, camions , des gars qui chargent, déchargent. On avait vraiment l'impression d'être des intrus, qu'on nous avait laissé jouer par bonté, pour respecter le "contrat" ou je ne sais quoi. C'est rigolo d'en parler aujourd'hui, mais sur le moment, on était assez fâché en fait.
Vous battez pas, je vous aime tous