Azazello a écrit :
RedStein a écrit :
Des gosses de bourges qui s'achètent une conscience de classe à coups de garage rock de bas étage, ce n'était déjà pas nouveau en 77, quoi...
Mouais à part Strummer et ses opinions gauchistes niaises (pléonasme of course...) je vois pas trop de qui tu veux parler, mais tu as surement une foultitude de nom à me proposer... (et puis ça me fait marrer ce genre d'analyse marxisantes...)
De toute façon ce qui m'interesse dans le punk, c'est plutôt la musique et là-dessus debalmond a raison (désolé...): retour aux 50s, énergie, spontanéité, chanson efficace (retour au format "chanson" d'ailleurs) etc...
Il y a eu de très bonnes choses là-dedans même si certains ont un peu trop cru au "Do it Yourself" (et non tout le monde ne peut pas faire "NMTB", "Ramones" "In the City", "AMIADK", "Rattus Norvegicus" etc... et ne parlons même pas de "Marquee Moon"...).
Après il est normal que ça ne touche pas un fan de rock progressif, les deux mouvements étant quand même relativement antinomiques...
Tiens au fait dans l'historiographie punk je vois que personne n'a cité les Dictators, éternels oubliés...
Les Dictators, j'aime bien - ça doit être la connexion BOC...
Y a de bonnes choses dans le punk rock (surtout côté Ricains enski me concerne - Stooges, MC5, etc.) - ce qui me gêne, c'est qu'on en ait fait une vache sacrée.
Et toutes ces "bonnes" chansons ne restent pas écoutables éternellement - passke comme toute chanson, c'est de la zique d'ados faite pour des ados
(ou des ménagères de moins de 50 ans si on remplace les guitares et les voix poilues par des violons et des voix gluants - simple question d'arrangement), et qu'en tant que telle, elle tourne rapidement en rond - d'où mon intérêt pour des horizons musicaux plus larges
.
Après tout, ce n'est pas un hasard si on a beaucoup insisté sur tout le côté non-musical du pounkeuh :
fashion sense euh... décalé (ce que Debalmond appelle "classe"), message social, etc.
Quant à mon "analyse marxisante", je la limite à mon observation sur la NWOBHM - je sais bien qu'on trouvait de tout chez les punks, m'enfin comme tout phénomène de mode, il s'adressait d'abord à la frange snob, donc friquée, du public.