Mythes et légendes du rock...

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    le 28 Fév 2016, 04:52
Un topic pour se détendre en se racontant des histoires au coin du feu sur celles et ceux qui ont fait l'histoire du rock.
L'humour est de mise, mais aussi le suspense ou l'effroi.

Les stars du rock sont souvent de sales gosses égocentriques et insolents et pour rien au monde on ne les voudrait autrement.
-"Everyone's afraid of something."
-"Not everyone, Marge."
-"Oh, yeah. Sock puppets."
-"Aaaaah! Where?!"
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    le 28 Fév 2016, 05:31
Hendrix n'étais pas le seul à présenter des tendances pyromanes...

Citation:
né le 29 septembre 1935 à Ferriday (Louisiane, États-Unis), Pionnier du rock'n'roll, Jerry Lee Lewis — surnommé « The Killer » (le tueur) — impose un style rapide et énergique, tant au piano qu'au chant, livrant des prestations scéniques électriques, n'hésitant pas à frapper le clavier avec ses poings ou ses talons, ou même à jouer debout.(cf. chanson de Michel Berger)

Né dans une famille pauvre, Jerry Lee Lewis développe sa propre approche, féroce, du piano dès l'âge de 10 ans, synthétisant les sons du Boogie-woogie qu’il écoute à la radio avec le Rhythm'n'Blues du Sud qui émane du Haney’s Big House, un « juke joint » (boîte de nuit où se joue le Delta blues dans le delta du Mississippi) possédé par son oncle.

Bruce Springsteen déclare à son sujet, à Cleveland en 1995 :
« This Man doesn't play Rock'n'Roll. He is Rock'n'Roll! (Cet homme ne joue pas du rock'n'roll. Il est le rock'n'roll !) »

Personnalité écorchée vive, buveur, consommateur de drogues, marqué par de nombreux drames familiaux et démêlés avec la justice, Jerry Lee Lewis cultive le goût de la provocation et du paradoxe. Il affirme, entre autres, que le Rock'n Roll n'aura été pour lui qu'un moyen de gagner de quoi enregistrer des disques de country, sa véritable passion.

Depuis le début, la confiance irrépressible, voire arrogante, et l’insatiable énergie de Jerry Lee Lewis lui ont valu un nombre incalculable de fans mais aussi d’ennemis. Sa carrière est jalonnée d’exploits et de scandales : Il est le premier « Bad Boy », une des légendes du rock 'n’ roll et a préparé le terrain pour tous les suivants.

(Source Wikipedia)

l'histoire se passe en 1957, Jerry Lee Lewis est obligé de faire la première partie de Chuck Berry son ennemi juré.
Chuck Berry lui aurait demandé de chauffer la salle pour lui ce que Jerry Lee Lewis aurait très mal pris.
Il a donc remplis une bouteille de coca d'essence qu'il a posé près du piano.
Alors qu'il termine la chanson "Whole lotta shaking goin on", il renverse la bouteille dans le piano et gratte une allumette.
Le piano s'enflamme comme une torche, mais il continue de jouer quand même.
Finalement, il sort de scène et en croisant Chuck Berry lui lance:
-Essayes de faire mieux, négro!

Chuck Berry, ce soir là ne jouera pas...

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Doc Loco
Faut raconter la légende en entier alors: en sortant de scène, Lewis a balancé à Berry "Follow that, nigger". Hum hum.

Le pire étant que la seule partie authentique de cette histoire pourrait être cette phrase, et PAS l'incendie du piano - qui aurait bien eu lieu, mais à une autre occasion.


Question: Did Jerry Lee Lewis really set his pianos on fire onstage?

Answer: At least once that can be verified, yes, although no one seems to recall the exact date or venue. The legend is that, while on a Alan Freed package tour in the Fifties, Jerry set the piano on fire during "Great Balls of Fire" and played it until it burned to the ground. This was supposedly done because Chuck Berry was following Lewis onstage that night; Jerry Lee allegedly burned the piano and then stalked off stage, telling Berry, "Follow that, n***er," in order to intimidate him. The one part of that story that isn't true is the burning of the piano; Jerry did burn it down on at least one occasion, using a Coke bottle filled with gasoline to douse it and then setting it on fire with matches in his pocket, but not during that particular show. Accounts vary of whether Lewis incorporated this move into his act, or just did it the one time, but he hasn't done it since the Fifties, in any case.


http://oldies.about.com/od/roc(...)o.htm

D'autres sources sont tout aussi circonspectes avec la légende, que Jerry Lee lui-même nie parfois et confirme à d'autres moments, tout en avouant à d'autres occasions que 80% de ce qu'on lui attribue est imaginaire - mais de bonnes histoires .

http://www.gq.com/story/the-ne(...)itive
In rod we truss.

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    le 28 Fév 2016, 14:48
Doc Loco a écrit :
Faut raconter la légende en entier alors: en sortant de scène, Lewis a balancé à Berry "Follow that, nigger". Hum hum.

Le pire étant que la seule partie authentique de cette histoire pourrait être cette phrase, et PAS l'incendie du piano - qui aurait bien eu lieu, mais à une autre occasion.
[


Merci de casser le mythe, mais le propos de ce topic n'est pas la vérité historique (souvent d'ailleurs difficile à cerner) mais les mythes et légendes qui nous le savons tous, concernant le rock'n'roll, sont déformés, arrangés, voir parfois même totalement inventés.

Donc oui, Jerry Lee Lewis est un homme blanc pas très éduqué né en 1935 en Louisiane.
Comme la plupart des hommes du sud de cette époque il est culturellement et absolument raciste ce qui ne scandalise pas du tout la communauté blanche américaine du sud dans les années 50.

Que l'on puisse lui reprocher son "Follow that, nigger" aujourd'hui sur la base de nos valeurs culturelles anti-racistes Européennes est juste d'un anachronisme risible.

oui, Lewis est certainement un suprématiste blanc, dinosaure d'une époque révolue, mais ça, la plupart des gens le comprennent déjà.

Merci les amis de rester dans l'esprit "mythes et légendes" et de ne pas introduire à tout prix de l'idéologie là où ce n'est pas forcément nécessaire.

(Tiens je rajoute "négro" à mon récit pour faire plaisir à Doc)
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Raphc
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    le 28 Fév 2016, 15:03
zeb46 a écrit :
Doc Loco a écrit :
Faut raconter la légende en entier alors: en sortant de scène, Lewis a balancé à Berry "Follow that, nigger". Hum hum.

Le pire étant que la seule partie authentique de cette histoire pourrait être cette phrase, et PAS l'incendie du piano - qui aurait bien eu lieu, mais à une autre occasion.
[


Merci de casser le mythe, mais le propos de ce topic n'est pas la vérité historique (souvent d'ailleurs difficile à cerner) mais les mythes et légendes qui nous le savons tous, concernant le rock'n'roll, sont déformés, arrangés, voir parfois même totalement inventés.

Donc oui, Jerry Lee Lewis est un homme blanc pas très éduqué né en 1935 en Louisiane.
Comme la plupart des hommes du sud de cette époque il est culturellement et absolument raciste ce qui ne scandalise pas du tout la communauté blanche américaine du sud dans les années 50.

Que l'on puisse lui reprocher son "Follow that, nigger" aujourd'hui sur la base de nos valeurs culturelles anti-racistes Européennes est juste d'un anachronisme risible.

oui, Lewis est certainement un suprématiste blanc, dinosaure d'une époque révolue, mais ça, la plupart des gens le comprennent déjà.

Merci les amis de rester dans l'esprit "mythes et légendes" et de ne pas introduire à tout prix de l'idéologie là où ce n'est pas forcément nécessaire.

(Tiens je rajoute "négro" à mon récit pour faire plaisir à Doc)


Ca fait aussi partie de l'histoire. Et dans le genre "gros con" il est plus que probable que JLL et Chuck Berry se tiennent.

Mais si on ne les explique pas un peu tu peux lister toutes les aneries possibles ic. Ca me semble plus rigolo de replacer dans le contexte comme le fait le Doc.
L'histoire du poulet et d'Alice Cooper par exemple est mieux une fois expliquée que pas.
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    le 28 Fév 2016, 15:24
Raphc a écrit :

Ca fait aussi partie de l'histoire. Et dans le genre "gros con" il est plus que probable que JLL et Chuck Berry se tiennent.

Ca me semble plus rigolo de replacer dans le contexte comme le fait le Doc.
L'histoire du poulet et d'Alice Cooper par exemple est mieux une fois expliquée que pas.


Ah du coup la remise dans le contexte historique c'est Doc qui s'en est charge...
(Pourquoi je me fais chier à mettre une bio de Lewis avant l’anecdote?...homme blanc né en 1935 en Louisiane dans une famille pauvre, sa personnalité...c'est pas assez parlant?)

Quel contexte???
1/Doc met en avant que Lewis est raciste et que ce n'est pas bien.
2/Ensuite il explique que tout a été sûrement inventé

C'est ça pour toi une mise en contexte?
Il y a quoi de "rigolo" là dedans?

Allez "expliques" nous l'histoire du poulet d'Alice Cooper...ça nous détendra!
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Raphc
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    Raphc
    le 28 Fév 2016, 15:48
zeb46 a écrit :
Raphc a écrit :

Ca fait aussi partie de l'histoire. Et dans le genre "gros con" il est plus que probable que JLL et Chuck Berry se tiennent.

Ca me semble plus rigolo de replacer dans le contexte comme le fait le Doc.
L'histoire du poulet et d'Alice Cooper par exemple est mieux une fois expliquée que pas.


Ah du coup la remise dans le contexte historique c'est Doc qui s'en est charge...
Quel contexte???
1/Doc met en avant que Lewis est raciste et que ce n'est pas bien.
2/Ensuite il explique que tout a été sûrement inventé

C'est ça pour toi une mise en contexte?
Il y a quoi de "rigolo" là dedans?

Allez "expliques" nous l'histoire du poulet d'Alice Cooper...ça nous détendra!


C'est a dire que c'est demandé si gentiment, que non en fait.
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    le 28 Fév 2016, 15:52
Raphc a écrit :

C'est a dire que c'est demandé si gentiment, que non en fait.


C'est marrant, vu le contexte, je m'en doutais un peu...
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    le 28 Fév 2016, 16:09
En parlant des trucs balancés sur scène par les fans, en 1982 Ozzy Osbourne reçoit sur scène une chauve souris vivante et croyant avoir affaire à un jouet de farces et attrapes, lui arrache la tête avec les dents...
Il devra se faire vacciner en urgence contre la rage, mais restera par ce geste débile le maître incontesté du ridicule devant l'éternel.

D'après Ozzy Osbourne, la chauve-souris était vivante
Cependant Mark Neal, le fan qui a jeté l'animal sur la scène, assure que ce dernier était déjà mort.

Beuaaark!
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Doc Loco
zeb46 a écrit :
Raphc a écrit :

Ca fait aussi partie de l'histoire. Et dans le genre "gros con" il est plus que probable que JLL et Chuck Berry se tiennent.

Ca me semble plus rigolo de replacer dans le contexte comme le fait le Doc.
L'histoire du poulet et d'Alice Cooper par exemple est mieux une fois expliquée que pas.


Ah du coup la remise dans le contexte historique c'est Doc qui s'en est charge...
(Pourquoi je ma fais chier à mettre une bio de Lewis avant l’anecdote?...homme blanc né en 1935 en Louisiane dans une famille pauvre, sa personnalité...c'est pas assez parlant?)

Quel contexte???
1/Doc met en avant que Lewis est raciste et que ce n'est pas bien.
2/Ensuite il explique que tout a été sûrement inventé

C'est ça pour toi une mise en contexte?
Il y a quoi de "rigolo" là dedans?



[mode Poelvoorde ON]On t'a cassé ton jouet, t'es fâché gamin? [mode Poelvoorde OFF]

Pus sérieusement: rien d'"idéologique" dans ma mise au point. Prière de ne pas me confondre avec le genre qui hurle "raciste" ou "nazi" à tout bout de champ.

Reste qu'il ne me paraît pas correct non plus d'édulcorer de façon politiquement correcte les anecdotes. Faut traiter les gens en adultes, et leur faire confiance pour réaliser le contexte historique dans lequel se situe l'histoire et donc les nuances à y apporter. S'ils n'en sont pas capable (parce qu'ignorants ou idéologiquement aveuglés) ... ben tant pis pour eux.

Par ailleurs, comme le fait remarquer Raphc, il arrive souvent que nos musicos favoris se comportent de temps en temps comme des gros cons (c'est arrivé même aux intouchables comme Bowie, Lennon ou Clapton par exemple). Ca n'en fait pas des gros cons sur toute la durée de leur carrière, juste des êtres humains qui déraillent de temps en temps. En clair: je me garderais bien de traiter de "raciste" un Jerry Lee Lewis sur la seule foi de cette anecdote.
Par contre, affabulateur ... il le reconnaît volontiers lui-même (et il est très loin d'être le seul).

Et pour revenir au sujet, dans une veine assez semblable au fond (les querelles d'égo): à Monterey en 1967, l'affiche est alléchante, le clou du spectacle devant être les Who et un guitariste US encore très peu connu dans son propre pays, alors que sa carrière a explosé en Europe au départ de l'Angleterre: Jimi Hendrix. C'est son premier concert US depuis l'explosion du succès.
Seul souci: ni les Who ni Hendrix ne voulaient suivre l'autre, surtout les Who et Pete Townshend qui connaissaient d'expérience (sic) la terrible présence scénique d'Hendrix et craignaient de paraître bien pâle par après. Après dispute en coulisse, une pièce fut jetée et les Who gagnèrent le droit de passer en premier, et livrèrent leur "maximum show" avec destruction apocalyptique de matériel en final. Ils quittèrent la scène certains qu'Hendrix ne pourrait pas leur faire de l'ombre après.

Sauf que ...





Avec Townshend dans le public, qui réalise qu'il s'est fait avoir .
In rod we truss.

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    le 28 Fév 2016, 17:32
Doc Loco a écrit :
[mode Poelvoorde ON]On t'a cassé ton jouet, t'es fâché gamin? [mode Poelvoorde OFF]

[mode Bernard Frédéric ON]Qu'est ce que tu m'emmerdes avec Brassens ? C'est l'autre moustache qui fait rimer couille avec nouille ! "J'ai perdu ma couille au fond duuuuuuuuuuuuuuu raviiiiiiiiiiiiiiinn !"[mode Bernard Frédéric OFF]

Doc Loco a écrit :
Pus sérieusement: rien d'"idéologique" dans ma mise au point. Prière de ne pas me confondre avec le genre qui hurle "raciste" ou "nazi" à tout bout de champ.


Ah bin moi qui pensais que tu étais un antifa de base!

Doc Loco a écrit :
Reste qu'il ne me paraît pas correct non plus d'édulcorer de façon politiquement correcte les anecdotes. Faut traiter les gens en adultes, et leur faire confiance pour réaliser le contexte historique dans lequel se situe l'histoire et donc les nuances à y apporter. S'ils n'en sont pas capable (parce qu'ignorants ou idéologiquement aveuglés) ... ben tant pis pour eux.


T'as pas compris, gamin, je n'édulcore pas la chute de l'histoire, j’essaye de lui donner une forme plus amusante, car il est certain que Lewis n'a jamais eu assez de répartie ni d'humour pour dire autre chose qu'un truc navrant à Berry...

Doc Loco a écrit :
Par ailleurs, comme le fait remarquer Raphc, il arrive souvent que nos musicos favoris se comportent de temps en temps comme des gros cons (c'est arrivé même aux intouchables comme Bowie, Lennon ou Clapton par exemple). Ca n'en fait pas des gros cons sur toute la durée de leur carrière, juste des êtres humains qui déraillent de temps en temps. En clair: je me garderais bien de traiter de "raciste" un Jerry Lee Lewis sur la seule foi de cette anecdote.
Par contre, affabulateur ... il le reconnaît volontiers lui-même (et il est très loin d'être le seul).


Doc Loco a écrit :
Lewis a balancé à Berry "Follow that, nigger". Hum hum.

Oui, tout est dans l'interpretation du "hum hum"...
Toi tu n'édulcores pas, tu suggères sans prendre aucun risque...

Bah moi je te le dis, prenant en compte le contexte historique et social dans lequel Lewis évolue depuis sa plus tendre enfance: il est raciste, c'est une évidence, au moins autant que la majorité des blancs vivant dans le sud des États Unis dans les années 50, voir plus, vu sa personnalité et les pointures Black auxquelles il doit se mesurer dans le cadre de son activité.

Allez, un peu de contextualisation qui donne pas dans le raclement de gorge (hum hum):

Citation:
"Le rock, c'est à l'origine une musique de ploucs blancs, qui pillent les noirs pour se faire du fric. Des ploucs blancs, à l'image d'Elvis (le "Johnny américain") et Jerry Lee Lewis (ce dernier, à 23 ans, s'est tout de même marié avec sa nièce de 13 ans), qui ont permis au rythm'n'blues de se populariser, tout simplement parce que la jeunesse blanche de l'époque ne pouvait s'identifier aux noirs."


Citation:
"La jeunesse blanche américaine se foutait pas mal de la musique des noirs... elle commence à y prêter une oreille plus attentive quand c'est un blanc qui la reprend, et devient carrément hystérique quand, en plus, ce blanc est jeune, beau et sexy. Bref, on ne connait pas de genre musical qui ait débuté de façon aussi grotesque..."


Source: http://www.musiclodge.fr/artic(...).html
Là normalement on est bons pour quelques pages bien gratinées!

Citation:
After all, Jerry Lee is up there with Phil Spector as the most despicable man in rock and roll. I mean, you probably know about the marriage to his 13-year old cousin, but did you know he shot one of his bandmates in the chest? That he was racist enough to yell “top that, nigger!” to Chuck Berry after his set on a package tour (mostly because he was shitty that a black man was the headliner instead of him)? That Rolling Stone basically accused him of killing his fifth wife in the early 80s? Nick Tosches, in his (incredibly good) Jerry Lee Lewis book Hellfire, paints Jerry Lee as genuinely believing he is possessed by the devil.

Source: http://www.1songday.com/2011/1(...)fire/
-"Everyone's afraid of something."
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Doc Loco
zeb46 a écrit :

Toi tu n'édulcores pas, tu suggères sans prendre aucun risque...



Non. Je ne met pas une fatwa sur la tête d'un mec sur la foi d'une déclaration douteuse, sans connaître personnellement le mec en question, ou bien à défaut sans avoir une accumulation de preuves indubitables allant dans le même sens. C'est si difficile à comprendre les nuances? (je sais, on est sur gcom).

Comme je l'ai dit plus haut, il ne me viendrait pas à l'idée de traiter Bowie de nazi parce que dans un moment d'égarement cocaïné il a fait un salut nazi, ou Clapton de raciste parce qu'au fond da sa déchéance alcoolique il a un jour éructé des imbécillités au sujet du National Front.

Mettre un "hum hum" gêné après une citation isolée, ça veut dire que la phrase est embarrassante, point. Ca ne tire pas une conclusion hâtive du genre mettre une étiquette définitive sur un mec.

J'ai, je dois l'avouer, un peu de difficulté à saisir ton but dans cette discussion .Alors, on va dire comme ça: tu as raison sur tout. J'imagine que ça te permettra de dormir tranquille, et moi ça me fera des vacances.
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    lico
    le 28 Fév 2016, 19:30
Il n'a pas de but, il trolle tous les sujets où il passe, et comme il n'a rien à foutre de sa vie il va te répondre à l'infini.
Inutile de te fatiguer avec une tartine zeb46, je ne la lirai pas, ton style me rappelle trop celui d'une personne détestable.
OSEF
—————————————————————————————————-
« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
David Watts
Lennon, pendant son "lost week end" à LA en 74, séparé de maman Yoko, passe son temps à picoler avec ses potes Elton John, Keith Moon et Harry Nilsson.
Un soir dans une soirée, il se pointe avec une serviette hygiénique nouée autour de la tête.
Toute la soirée il commande boisson sur boisson et ne laisse pas un seul pourboire à la serveuse.
A la fin, elle lui demande s'il compte quand même lui refiler un petit quelque chose.
Lui répond : "tu sais qui je suis ?"
Elle : "oui, un crétin avec une serviette hygiénique sur la tête."
Il s'est barré sans laisser de pourboire.

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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 19:49
Doc Loco a écrit :

Non. Je ne met pas une fatwa sur la tête d'un mec sur la foi d'une déclaration douteuse, sans connaître personnellement le mec en question, ou bien à défaut sans avoir une accumulation de preuves indubitables allant dans le même sens. C'est si difficile à comprendre les nuances? (je sais, on est sur gcom).

Bon Dieu je parles chinois ou quoi?
Je me tue à te répéter que la moitié de l'Amérique (au bas mot) était raciste envers les noirs à cette époque (les 50') et jusqu'à bien plus tard (j'y reviendrai dans une anecdote avec Hendrix en 1970...)
Tu penses sérieusement que Jerry Lee Lewis avec son égo délirant, né en 1935 en Louisianne était une exception?
Il se refusait à employer l'argot de son milieu social par respect pour les noirs?
C'est plus du politiquement correct, là, c'est une grossière erreur d'analyse.
Qu'il se soit amendé plus tard est un autre débat dans lequel je ne rentre pas.

Doc Loco a écrit :
Comme je l'ai dit plus haut, il ne me viendrait pas à l'idée de traiter Bowie de nazi parce que dans un moment d'égarement cocaïné il a fait un salut nazi, ou Clapton de raciste parce qu'au fond da sa déchéance alcoolique il a un jour éructé des imbécillités au sujet du National Front.


La seule chose que tu ne prends pas en compte, c'est qu'à cette époque (1957... je contextualise) tout les blancs du sud ont du trouver ça normal dans la bouche de Jerry Lee Lewis, car ils étaient eux même quotidiennement méprisants avec les noirs.

Si Bowie avait vécu à Berlin en 1943, tout le monde aurait trouvé son salut nazi tout à fait adapté à l'époque et à la situation.

Doc Loco a écrit :
Mettre un "hum hum" gêné après une citation isolée, ça veut dire que la phrase est embarrassante, point. Ca ne tire pas une conclusion hâtive du genre mettre une étiquette définitive sur un mec.


Bah, oui, ça veut rien dire vraiment et ça laisse tout entendre...

Doc Loco a écrit :
]J'ai, je dois l'avouer, un peu de difficulté à saisir ton but dans cette discussion .Alors, on va dire comme ça: tu as raison sur tout. J'imagine que ça te permettra de dormir tranquille, et moi ça me fera des vacances.


Bin écoutes, bonnes vacances, je me réserve encore le droit, si tu ne comprends pas mon point de vue, de te l'expliquer en détail même si ça t'emmerde.
Que tu te range à mon point de vue ou non m'est d'ailleurs totalement indifférent.
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En ce moment sur bla bla et guitare...