Mythes et légendes du rock...

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    le 28 Fév 2016, 19:49
Doc Loco a écrit :

Non. Je ne met pas une fatwa sur la tête d'un mec sur la foi d'une déclaration douteuse, sans connaître personnellement le mec en question, ou bien à défaut sans avoir une accumulation de preuves indubitables allant dans le même sens. C'est si difficile à comprendre les nuances? (je sais, on est sur gcom).

Bon Dieu je parles chinois ou quoi?
Je me tue à te répéter que la moitié de l'Amérique (au bas mot) était raciste envers les noirs à cette époque (les 50') et jusqu'à bien plus tard (j'y reviendrai dans une anecdote avec Hendrix en 1970...)
Tu penses sérieusement que Jerry Lee Lewis avec son égo délirant, né en 1935 en Louisianne était une exception?
Il se refusait à employer l'argot de son milieu social par respect pour les noirs?
C'est plus du politiquement correct, là, c'est une grossière erreur d'analyse.
Qu'il se soit amendé plus tard est un autre débat dans lequel je ne rentre pas.

Doc Loco a écrit :
Comme je l'ai dit plus haut, il ne me viendrait pas à l'idée de traiter Bowie de nazi parce que dans un moment d'égarement cocaïné il a fait un salut nazi, ou Clapton de raciste parce qu'au fond da sa déchéance alcoolique il a un jour éructé des imbécillités au sujet du National Front.


La seule chose que tu ne prends pas en compte, c'est qu'à cette époque (1957... je contextualise) tout les blancs du sud ont du trouver ça normal dans la bouche de Jerry Lee Lewis, car ils étaient eux même quotidiennement méprisants avec les noirs.

Si Bowie avait vécu à Berlin en 1943, tout le monde aurait trouvé son salut nazi tout à fait adapté à l'époque et à la situation.

Doc Loco a écrit :
Mettre un "hum hum" gêné après une citation isolée, ça veut dire que la phrase est embarrassante, point. Ca ne tire pas une conclusion hâtive du genre mettre une étiquette définitive sur un mec.


Bah, oui, ça veut rien dire vraiment et ça laisse tout entendre...

Doc Loco a écrit :
]J'ai, je dois l'avouer, un peu de difficulté à saisir ton but dans cette discussion .Alors, on va dire comme ça: tu as raison sur tout. J'imagine que ça te permettra de dormir tranquille, et moi ça me fera des vacances.


Bin écoutes, bonnes vacances, je me réserve encore le droit, si tu ne comprends pas mon point de vue, de te l'expliquer en détail même si ça t'emmerde.
Que tu te range à mon point de vue ou non m'est d'ailleurs totalement indifférent.
-"Everyone's afraid of something."
-"Not everyone, Marge."
-"Oh, yeah. Sock puppets."
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wire
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  • #16
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    wire
    le 28 Fév 2016, 19:59
J'ai piquer une crise de rire , au bout de 3 posts c'est déjà la merde ! Merci les gars !
zeb46
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  • #17
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 20:02
lico a écrit :
Il n'a pas de but, il trolle tous les sujets où il passe, et comme il n'a rien à foutre de sa vie il va te répondre à l'infini.
Inutile de te fatiguer avec une tartine zeb46, je ne la lirai pas, ton style me rappelle trop celui d'une personne détestable.


Voilà t'as tout compris sauf que ce sujet c'est moi qui l'ai lancé et que dès le 1er post on me reproche de ne pas raconter les choses comme il faut, d'édulcorer, de faire dans le politiquement correct, de ne pas assez contextualiser...

Moi je suis du genre à répondre et à m'expliquer...
Et toi t'es du genre à te pointer et à faire croire que tu sais des trucs que les autres ignorent avant de fuir comme un brave?

Et comme je l'ai déjà dit, en effet je n'ai rien d'autre à foutre et ça c'est ma vie privée.
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  • #18
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 20:03
wire a écrit :
J'ai piquer une crise de rire , au bout de 3 posts c'est déjà la merde ! Merci les gars !


C'est un métier mon p'tit gars!
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  • #19
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 20:14
Traduction d'un témoignage de Keith Altham:

A la veille du grand mouvement de paix et d'amour universel engendré par l’Amérique, c'est ainsi qu'un chauffeur de taxi new-yorkais pouvait se permettre de traiter un noir mal habillé...
Alors, essayez juste d'imaginer ce qu'ont du subir ses infortunés prédécesseurs dans les états du sud.

Citation:
C'était mon premier séjour a New-York et ma première rencontre avec cette espèce singulière que sont les conducteurs de taxi de Brooklyn. J'en apostrophais un pour nous amener du Chelsea Hôtel au Greenwich Village. C'était un spécimen authentique : baseball à la radio, cigare éteint entre les dents. Tout ce qu'il a dit était incompréhensible à cause de son accent, à l'exception de « C'est quoi ce tas de merde que tu as installé à l'arrière de mon taxi ? » Comme un imbécile, je me suis retourné pour comprendre de quoi il parlait. Tout ce que je pouvais voir, c'était Jimi, un regard froid en travers du visage. « Ce tas de merde noir avec ce chapeau de gonzesse, notre conducteur poursuivit. Casse-toi de mon taxi. »Mon esprit a finalement fait tilt. Il parlait de mon ami. J'ai émis une observation sur l'occupation de sa mère et suggéra qu'il nous conduise directement vers le poste de police le plus proche, où nous pourrions nous entretenir des relations entre les races et des droits des citoyens. Pendant ce temps Jimi me tira par le corps hors du taxi en me maudissant.
Lorsque nous nous sommes retrouvés sur le trottoir et que le connard se fut éloigné, il m'expliqua de manière très claire que je ne devais plus jamais refaire cela. « J'ai subi des emmerdes de ce style tout ma vie, dit-il. Je sais comment les gérer contrairement à toi, alors ne le fais pas. Tu va nous faire tuer. Tu as vu son flingue ? Non, bien sur que non. Eh bien moi oui. Je te remercie, mais sans façon. Un jour il se mettront tous à plat ventre pour avoir mon autographe et m'offrir une course gratuite. »
Deux ans et quelques millions d'albums plus tard, j'appelais Jimi à l'hôtel New-Yorkais dans lequel il séjournait alors qu'il enregistrait aux studio Electric Lady. On me le passa finalement après qu'une réceptionniste ultra-polie m'ait annoncé : « j'ai Monsieur Hendrix en ligne pour vous. »
« Tu entends ça Keith ? dit Jimi. Je ne suis plus le négro avec un chapeau stupide, je suis Monsieur Hendrix ! »
Ses ennuis avec les chauffeurs de taxis n'étaient cependant pas terminés, puisqu'il venait juste de finir une session à laquelle s'était joint le chauffeur de taxi de ce soir-là, qui l'avait supplié de le laisser participer aux jam qui se poursuivait dans le studio. « C'était le plus mauvais batteur que j'ai jamais entendu. ça nous a pris trois heures pour nous en débarrasser, dit Jimi. Mais qu'est-ce que tu veux y faire ? C'était un vrai fan, et il était retourné dans le bronx rien que pour chercher son kit. »


Source: Keith Altham
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  • #20
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 20:28
"Le jour où Hendrix brûla sa guitare pour la première fois" par Keith Altham :


Citation:
"31 mars 1967 : préparatifs du concert à l'Astoria. C'est le premier soir de la tournée. La presse est là. Jimi, Chas Chandler, le roadie Gerry Stickles et moi-même sommes posés dans les loges à comploter sur la manière de voler la vedette aux autres stars.
« le trucs de la destruction a été épuisé, dis-je. Tu ne peux pas le faire, ou alors on t'accusera de copier banalement Townshend. Même les Moves ont maintenant commencé à bousiller des télés sur scène. »
« Peut-être que je pourrai bousiller un éléphant », suggéra Jimi a voix basse.
« On a besoin d'un truc qui fera les gros titres, dit Chas. Quelque chose de scandaleux. »
« C'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas mettre le feu a une guitare, dis-je en hésitant. Mais évidemment une solid body ne brûlera jamais. »
Il y eut un long silence où je m'attendais à ce que ceci soit tournée en dérision, mais Chas sourit et dit en regardant le chef des roadies : « Gerry, pars acheter de l'essence à briquet. »
Hendrix riait nerveusement à l'idée de mettre le feu a la salle, et Chas s'attelait a m'expliquer la chimie de l'application d'essence à briquet sur une guitare de manière à ce qu'elle prenne feu par sa surface. « Sa va brûler comme une torche » s'enthousiasmait-il.
« Et moi donc ? » marmonna Jimi, mais il était déjà acquis à la cause.
La guitare pris à moitié feu durant « Wild Thing », alors que Jimi enfourchait sa guitare et utilisa plusieurs allumettes avant que l'instrument ne s'enflamme. Un petit tas pathétique d'allumettes utilisées demeura ensuite sur scène.
C'était loin d'être une tour enflammée pointant vers le ciel, mais Jimi s'en tira au mieux en faisant tourner la guitare autour de sa tête et en mimant un bûcheron fou pour faire bonne mesure.
En coulisses, le préposé du service du feu de l'Astoria devenait bleu, demandant compensation et aboyant ses invectives : « Vous êtes complètement tarés d'avoir risqué l'incendie en mettant le feu et en la faisant tourner autour de votre tête. »
« J'essayais juste de l'éteindre », dit Jimi en souriant nerveusement, lui passant devant et filant dans la direction des loges.
Chas retrouva Jimi Backstage, lui enroula un bandage autour du poignet et lui dit de le porter pendant une semaine : « Tu viens juste de quitter l'unité de traitement des brûlés de l'Hôpital Saint Bart, dramatisa Chas. Maintenant fous-moi le camp d'ici avant que la nouvelle n'atteigne les fans »
L'agent (qui se délectait de cette affaire, portant le nom ô combien approprié de Tito Burns, et dont Jimi s'était pris d'affection en apprenant que le gaillard avait été un artiste de cabaret dont le numéro comprenait un singe et un accordéon) avait été mis sur le coup. Il apparut brièvement devant les loges et se lança dans des remontrances théâtrales à l'encontre de Chas, destinées à l'agent de sécurité qui observait. « ...Qui plus est – en conséquence de cet acte irresponsable par lequel vous avez mis en danger le public, la salle et ma réputation, vous ne travaillerez plus jamais sur ce circuit. »
De ma position, adossé contre le mur du fond, je pouvais juste apercevoir le manche de la guitare Fender de Jimi, qui dépassait au bas du grand imperméable de Tito. Lançant un clin d'oeil que n'aperçut pas l'agent, Tito se retourna et disparut avec la pièce à conviction numéro 1.

voilà donc l'histoire de la guitare enflammée de Jimi Hendrix, une cascade qu'il ne réalisa que trois fois durant ça carrière (les deux autres occasions se produisirent au festival de Monterey et à Londres au Saville Theatre de Brian Epstein). Un autre triplé qui, à l'instar des buts de Goeff Hurst, continue à vivre dans la mémoire de ceux qui en furent témoins."


Source: Keith Altham
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wire
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    wire
    le 28 Fév 2016, 21:02
David Watts a écrit :

Elle : "oui, un crétin avec une serviette hygiénique sur la tête."
Il s'est barré sans laisser de pourboire.



Les "stars" sont des cons comme les autres ! Mais pourquoi cette fascination pour la vie des privée de ces gens ? On dirait qu'on vit dans un monde obsédé par deux choses : la célébrité et le fric.
David Watts
Pas de fascination merci. Juste une anecdote que j'aime bien, car tu as raison, les stars sont des cons comme les autres.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
zeb46
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  • #23
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 21:13
David Watts a écrit :
Pas de fascination merci. Juste une anecdote que j'aime bien, car tu as raison, les stars sont des cons comme les autres.


Tout à fait, mais pour faire un bon dîner (de cons) il faut trouver des champions du monde et parmi nos rockers déglingués le choix est vaste!
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crowjane
zeb46 a écrit :
"Le jour où Hendrix brûla sa guitare pour la première fois" par Keith Altham :


Citation:
"31 mars 1967 : préparatifs du concert à l'Astoria. C'est le premier soir de la tournée. La presse est là. Jimi, Chas Chandler, le roadie Gerry Stickles et moi-même sommes posés dans les loges à comploter sur la manière de voler la vedette aux autres stars.
« le trucs de la destruction a été épuisé, dis-je. Tu ne peux pas le faire, ou alors on t'accusera de copier banalement Townshend. Même les Moves ont maintenant commencé à bousiller des télés sur scène. »
« Peut-être que je pourrai bousiller un éléphant », suggéra Jimi a voix basse.
« On n'a besoin d'un truc qui fera les gros titres, dit Chas. Quelque chose de scandaleux. »
« C'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas mettre le feu a une guitare, dis-je en hésitant. Mais évidemment un corps solide ne brûlera jamais. »
Il y eut un long silence où je m'attendais à ce que ceci soit tournée en dérision, mais Chas sourit et dit en regardant le chef des roadies : « Gerry, pars acheter de l'essence à briquet. »
Hendrix riait nerveusement à l'idée de mettre le feu a la salle, et Chas s'attelait a m'expliquer la chimie de l'application d'essence à briquet sur une guitare de manière à ce qu'elle prenne feu par sa surface. « Sa va brûler comme une torche » s'enthousiasmait-il.
« Et moi donc ? » marmonna Jimi, mais il était déjà acquis à la cause.
La guitare pris à moitié feu durant « Wild Thing », alors que Jimi enfourchait sa guitare et utilisa plusieurs allumettes avant que l'instrument ne s'enflamme. Un petit tas pathétique d'allumettes utilisées demeura ensuite sur scène.
C'était loin d'être une tour enflammée pointant vers le ciel, mais Jimi s'en tira au mieux en faisant tourner la guitare autour de sa tête et en mimant un bûcheron fou pour fair bonne mesure.
En coulisses, le préposé du service du feu de l'Astoria devenait bleu, demandant compensation et aboyant ses invectives : « Vous êtes complètement tarés d'avoir risqué l'incendie en mettant le feu et en la faisant tourner autour de votre tête. »
« J'essayais juste de l'éteindre », dit Jimi en souriant nerveusement, lui passant devant et filant dans la direction des loges.
Chas retrouva Jimi Backstage, lui enroula un bandage autour du poignet et lui dit de le porter pendant une semaine : « Tu viens juste de quitter l'unité de traitement des brûlés de l'Hôpital Saint Bart, dramatisa Chas. Maintenant fous-moi le camp d'ici avant que la nouvelle n'atteigne les fans »
L'agent (qui se délectait de cette affaire, portant le nom ô combien approprié de Tito Burns, et dont Jimi s'était pris d'affection en apprenant que le gaillard avait été un artiste de cabaret dont le numéro comprenait un singe et un accordéon) avait été mis sur le coup. Il apparut brièvement devant les loges et se lança dans des remontrances théâtrales à l'encontre de Chas, destinées à l'agent de sécurité qui observait. « ...Qui plus est – en conséquence de cet acte irresponsable par lequel vous avez mis en danger le public, la salle et ma réputation, vous ne travaillerez plus jamais sur ce circuit. »
De ma position, adossé contre le mur du fond, je pouvais juste apercevoir le manche de la guitare Fender de Jimi, qui dépassait au bas du grand imperméable de Tito. Lançant un clin d'oeil que n'aperçut pas l'agent, Tito se retourna et disparut avec la pièce à conviction numéro 1.

voilà donc l'histoire de la guitare enflammée de Jimi Hendrix, une cascade qu'il ne réalisa que trois fois durant ça carrière (les deux autres occasions se produisirent au festival de Monterey et à Londres au Saville Theatre de Brian Epstein). Un autre triplé qui, à l'instar des buts de Goeff Hurst, continue à vivre dans la mémoire de ceux qui en furent témoins."


Source: Keith Altham


certain s’écoute parler toi tu te regardes écrire

Tu connais tout t'as tout vu, mais bon franchement tes interventions à part que ça te fasse plaisir, aucun intérêt
heureusement qu'il reste des gens sur ce forum pour apporter des vrais contributions
bonne nuit
J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- C'est chouette ça, comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
- Oh fait pas chier !
- Ça, c'est une métaphore.
zeb46
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  • #25
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    zeb46
    le 28 Fév 2016, 22:26
crowjane a écrit :


certain s’écoute parler toi tu te regardes écrire

Tu connais tout t'as tout vu, mais bon franchement tes interventions à part que ça te fasse plaisir, aucun intérêt
heureusement qu'il reste des gens sur ce forum pour apporter des vrais contributions
bonne nuit


Merci pour cette vraie contribution camarade!
Tu n'a pas besoin de moi...moi c'est pareil je crois que je peux me passer de toi!
Ton avis sur moi je m'en tape le coquillard...

(Héhé...je savais bien qu'il ne fallait pas toucher aux idoles locales)
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crowjane


à 4 mn 18

J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- C'est chouette ça, comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
- Oh fait pas chier !
- Ça, c'est une métaphore.
MIA WALLACE
ce forum est fantastique
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
zeb46
  • zeb46
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  • #28
  • Publié par
    zeb46
    le 29 Fév 2016, 10:19
MIA WALLACE a écrit :
ce forum est fantastique


Attention, ceci est une réponse humoristique

Citation:
Si tu connaissais le montant du misérable salaire que G.com me verse pour mettre un peu d'animation, tu ne dirais pas ça!

Ceci dit, ça a sûrement un rapport directe avec la qualité de mes prestations...


Fin de la réponse humoristique

Oui, tu as raison, sauf qu'à chaque fois que tu interviens je reste scotché sur ton avatar pendant 1/4 d'heure en état de catalepsie...et pour tout dire non loin de la mort clinique.

J'en sors de justesse grâce à l'intervention de mon chien qui lui se met à hurler à la mort en regardant les mouvements frénétiques de ces boudins roses insolents, qu'il doit sûrement associer aux merguez artisanales de mon charcutier favoris.

Je proteste, c'est insupportable!
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fab38
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  • #29
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    fab38
    le 29 Fév 2016, 17:31
A moi, j'ai l'anecdote rock du siècle, relative à une icône de la pop culture moderne : par un beau lundi de mai, un lyonnais se promenait dans le Parc de la Tête d'Or. Oh, il avait du mal à l'admettre, mais il s'y plaisait bien : malgré la présence d'une tripotée de citadins de gauche, adeptes du tai-chi et du steak végétarien, il se sentait quand même bien. Serein. Normal, il savait qu'après avoir fini de reluquer les demoiselles, il pourrait aller se prendre un petit rosé et quelques sushis, en tapant sur son smartphone des "Salut, John Lee, ça roule?" et autres "Trop de nouilles".
Bref, la vie était belle dans la capitale des gaules en ce lundi de mai.
Soudain, au détour d'un chemin, notre lyonnais tomba sur un lecteur mp3 tout défoncé, visiblement tombé d'une poche de jeune cadre dynamique en goguette lors de son jogging bourgeois (comme si devenir tout rouge et sentir la sueur sous la cravate était une preuve de virilité au boulot... bref, autre histoire que je raconterai peut-être un jour). Intrigué, il mit l'écouteur à l'oreille (après l'avoir nettoyé à la lingette dont il trimballait toujours un exemplaire sur lui, normal en ces temps troublés où l'on risque de croiser des gens dont on ne connaît pas le pédigree, une saloperie est si vite attrapée), et eut à ce moment là une sorte de révélation extatique, un orgasme sonore égal à nul autre, qui lui rappela ces mercredis de son enfance passés devant RécréA2 à entendre ce que la France pouvait offrir de plus beau en chansons... Là, par ses deux oreilles, lui parvint la voix susurrante de la plus délicieuse des créatures que l'on puisse imaginer, accompagnée des coups de boutoir d'une section rythmique dévastatrice et les riffs surpuissants d'un guitar-hero qui s'ignorait.

Dès son retour chez lui, sous le choc, le lyonnais s'inscrivit sur G.com, chantre du mauvais goût musical le plus purulent, et depuis sa vie ne fut plus jamais la même. Et la notre non plus, car il révéla à nos oreilles de béotiens la plus belle création musicale francophone strabistiquement divergente de tous les temps!


J'en frissonne encore...
zeb46
  • zeb46
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  • #30
  • Publié par
    zeb46
    le 29 Fév 2016, 18:39
Euh, c'était une chanson de Joe Dassin...Dalida?

Et sinon, je t'ai vu dans le Vercors sauter à l'élastique...fais pas le malin et rend les amphores que tu as volé immédiatement!

Quel suspense...je meurs d'envie de savoir la suite!
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En ce moment sur bla bla et guitare...