Bassistes, montrez-vous! (voir en page 1)

Moi je connais Benabar... Je peux te le présenter si tu veux...

en échange, il te présente calogero

Oh que c'est laid ce que tu viens de faire Kapusta !
Mais en même temps que c'est drôle.

oui c'est drôle. D'ailleurs, y'a pas d'autre interprétation possible.

C'est méchant... Mais justifié... C'est donc contre touts les gens de ce genre que tu as qqch? Et pas juste envers Calogéro?

la musique française n'existe pas. Puisqu'on n'a pas de musicien. On a des chansonniers.
Et crois pas que je m'en amuse, je suis français.
Mais quand j'entends nos "voix" (Manoeuvre par ex) nous dire que si si, la France est rock en me citant Mademoiselle K(K) ou les Boulets Brunes, je me gausse.
Quand à toute la vague poétique, de Biolaid à Bienàboire en passant par Deuxlarmes, je les vômis simplement. C'est écrit avec les pieds, la mise en musique, risible !
Les interprètes pouvaient s'en sortir avant car il y avait des Gainsbourg, Djian ou Roda-Gil derrière mais maintenant, même derrière le rideau, c'est une véritable armée de trompettes qui sévit.
Entendu pendant un dîner chez une copine le dernier Marc Lavoineur (avoiné).
Les textes sont dignes d'une blogueuse de 3e et encore. La musique ne se commente même pas, on en aurait des poussées de lait.
Calogéro .... que dire, j'ai rien contre lui personnellement. Il a de gros appuis dans le business. Et le temps qu'on passe à appuyer ces gens-là et même certains les maintenir à flots, on ne le passe pas à promouvoir des trucs qui pourraient marcher avec un minimum de soutien.
Développer la musique en France est un boulot de titan. Ca prendra des années et des années

On devrait pas relancer le débat, mais je suis d'accord avec toi, la variété française a pris un sacré coup dans la gueule quand même....

Mais on as quand même deux trois français qui valent la peine d’être soutenus (même si ils chantent en anglais)

et justement pour ces raisons, ils ne le seront pas (soutenus).
Que ce soit via mes divers projets (notamment un qui n'est pas passé en radio parce que chanté en anglais -glups-) ou par mes contribs pros, j'ai depuis longtemps touché du doigt les limites de l'univers (sale) musical français.
On est scotché à l'arrière du bus et ce, pour un bout de temps encore.
On nous impose des trucs, des codes. Force de vente. La qualité ? ... qualité ? Wtf ! te répondra-t-on.
Va dans n'importe quel mag. Regarde le rayon "french". Des tronches partout en couv d'album. Hey surtout n'oublie pas ma tronche hein !
Conditionnement.
8 albums et 8 fois la tronche du gonze en couv'.
Les clips idem. Zizie en train de courrir dans les champs. Clip suivant, Zizie en train de marcher dans la rue. Clip suivant. Zizie à table avec des amis. Clip suivant. Zizie dans sa chambre en train de se poser de grandes questions sur l'univers.
Peuh !
Et passe ailleurs. Regarde les pochettes, les clips.
On mélange art et art. Non pas business et mélodie.
A signaler que rien n'est le fruit du hasard puisque la nouvelle vague de DA arrivée dans les branches françaises de labels internationaux (Universal, Sony et Warner) sont des pointures en la matière.
Ils viennent de la grande distrib', du e-business, du marketing international du tertiaire et pire (summum) de la Bourse.
On nous les justifie en disant que grâce à eux, les pertes dûes au net vont s'estomper (ben voyons).
Comme si on demandait à ma poissonnière d'aller vendre des tires chez le concessionnaire BMW.
Rappel aussi : cette foi en la Bourse. Jusqu'ici la Bourse c'est faire gagner un peu de sous au premier rang en en faisant perdre aux 99 rangs derrière.

C'est tout à fait ce que je pense, malheureusement de ce putain de business musical.
Quand cela changera-t-il ?
Probablement jamais... Mais qu'importe...

Tout a fait d'accord... Et ca c'est moche... Ca va a l'encontre du mouvement artistique, on use et abuse d' ce qui fait vendre, et les petits groupes, qui on un petit qqch a apporter a la musique sont complètement refoulés... Et c'est dommage car bon nombres de groupes produisent des morceaux d'excellente qualités, mais ne sont jamais suivis, parce que le pari est bien trop important a prendre pour les majors...

J'adore passer 5min et lire Bass'.
Ca me donne un peu de baume au coeur tiens !

dans le circuit classique, oui, la plupart du temps. mais heureusement, pour ceux qui veulent rester vivants musicalement, il reste la sphère associative, voire alternative.
après, je suis bien d'accord, ça ne nourrit pas forcément son homme.

Il y a toujours moyen de rester vivement -et heureusement - mais c'est au prix d'une foi inébranlable et d'un mental à toute épreuve (4 ans dans le milieu associatif, certes non musical mais artistique tout de même, je connais la donne. Tout du moins à Paris). Je veux dire EN PLUS d'un travail fourni conséquent.
Et là où est le déséquilibre et l'anomalie, c'est que malgré cette preuve tangible de motivation et de sérieux, ça pèse pas lourd dans la balance devant une cheap pin-up de la télé-réalité ou "un(e) fil(le)s de" qui se pointent au label en déclarant "hey, j'veux faire un disc là !".
Sans talent. Sans travail. Sans même une vague idée de ce qu'il ou elle veut faire. Et le must, sans même un groupe.
Mais par la loi du Saint Bankable, on va t'habiller tout ça, te le packager, trouver les zikos qu'il faut et en avant Guingamp !
Le prodige consiste à trouver des acheteurs se retrouvant artistiquement et émotionnellement dans ce produit.

My anger is your pleasure
Take some. You're welcome

Y'a toujours des gens qui achètent le nom, peut importe la qualité... Pour bcp, Ca passe a la Radio, C'est "In", C'est bien, Faut l'acheter... (Y'a juste a écouter certaines stations pour s'en rendre compte...) Et faut pas oublier que derriere les grandes major, t'a toute une équipe de com derrière pour tourner le bouzin...

Bass' Président !