Bon, ben j'ai commencé à rédiger ceci il y a un moment à des instants perdus et bref, je lance ce sujet dans le but de partager mon flashback avec vous et de…
— (pour les 10-35) lire vos réactions et commentaires par rapport à ce groupe si vous ne le connaissez pas (encore/bien).
— (pour les 35—105) partager des impressions/souvenirs de leurs (ses?) chansons comme vous les avez vécues à leur sortie…
— faire découvrir des tracks moins connus.
— éviter un débat de base
Cure, j'aime/j'aime pô, à part si c'est correctement argumenté, le principal étant que la conversation reste centrée autour de
la basse et les
chansons et musiciens de
CURE.
SVP commentez le fonctionnement (ou non) du partage via cette plateforme (streaming audio +/-HD):
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1979 - Three Imaginary Boys (Michael Dempsey= Bassiste)
Leur premier séminal album. Intéressant, mais encore adolescent/mal dégrossi…
Three Imaginary Boys
LDB: Scolaire, académique, parfaite… avec Michael Dempsey, ils avaient déjà un solide bassiste. Pas le bon, malheureusement pour lui.
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1980 - Boys Don't Cry (Michael Dempsey)
La version US Three Imaginary Boys
Another Journey by Train (Face B)
LDB: Superbe sorte d'exercice de style, entre le post-punk et le surf-pop?
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1980 - Seventeen Seconds (Entrée de Simon Gallup)
Ca commence à prendre forme. Froid, minimaliste - un album hivernal.
Secrets
LDB: Minimaliste, dosée, quasi omnipotente… Robert à trouvé un musicien à qui il délèguera les graves pendant…30ans.
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1981 - Faith (Simon Gallup)
Après le froid, le glacial.
Neurasthénique, mystique, désespéré. Sublime production.
Other Voices
LDB: Acide, vicieuse, insidieuse… ou comment mettre en place toute une ambiance avec un médiator et une PB (entre-autres).
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1982 - Pornography (Simon Gallup)
Le renoncement laisse place à la violence et l'auto-destruction! Noirceur, puissance, sublime production, mix déplorable.
One Hundred Years
LDB: Fat Bob n'a jamais si bien chanté & écrit. Simon complète le carnage à l'aide de phrasés saturés, hargneux et impitoyables…
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1983 - Japanese Whispers (Steve Goulding)
Implosion du trio: baston et split (à l'AncienneBelgique - Bruxelles en 82), Robert se met tout seul à la pop synthé-sucrée-rêveuse et porteuse de hits.
Let's go to Bed
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1984 - The Top
Album un peu psyché, fait avec des musiciens intermittents. Sûrement pas leur/son meilleur.
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1984 - Concert (Phil Thornalley)
Pas un mauvais album live, assez péchu. Vaut l'écoute.
The Walk
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1985 - The Head on the Door (retour définitif de Simon Gallup)
Comeback du bassiste Simon Gallup, arrivée de leur meilleur batteur,
Boris Williams. Trois gros hits sur un album. Ça cartonne.
Push
LDB: La basse au service d'une guitare tout simplement grandiose, lumineuse… Juste du swing et un peu de grain et c'est parti!!
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1987 - Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (Simon Gallup)
Superbe album mature, très riche et varié.
Torture
LDB: Superbe ligne en Shuffle, obsessionnelle, avec un grain metal.
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1989 - Disintegration (Simon Gallup)
Le "dernier" pour moi. Beau, sombre, superbe production, plusieurs compos magnifiques.
Disintegration
LDB: fondamentales + même corde à vide ou même note constante, superbe…
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Pour moi, l'histoire de Cure s'arrête ici… d'accord, il y a eu encore quelques perles pop, comme sur Wish ("High"), mais le but c'est de redécouvrir éventuellement ensemble, et quelle est votre perception de l'œuvre de Robert et du rôle de Simon Gallup, surtout…