Bobo Parisien a écrit :
La littérature classique, les auteurs qui n'ont pas de conscience révolutionnaire et qui n'abordent pas la critique sociale dans leurs écris... Ne font que servir le système bourgeois capitaliste et ses mécanismes spectaculaires abrutissants. Ils détournent les cervelles unidimensionnelles, aliénées par les structures sociales viciées qui reproduisent les cadres de leur servitude... et ils les éloignent des moyens de leur émancipation... Ce sont par conséquent des ennemis de peuple...
pure caricature et ignorance.
la boétie, shakespeare, gracian, leopardi... c'est pas de la littérature classique ? leurs oeuvres sont politiques, mais évidemment pas au sens d'affrontement factice gauche-droite, ni au sens d'engagement, ni de militance.
je ne vois pas en quoi un auteur qui serait privé de la conscience du monde dans lequel il vit présenterait le moindre intérêt de lecture
Citation:
Pour revenir a un peu plus de légèreté... J'avais commencé le dernier bouquin de Jaenada (mais je l'ai paumé, sans doute dans quelques brouillards éthyliques)... Et c'est de circonstance... puisque ça parle de picole (et pour m'être torché avec lui, je peux vous dire qu'il sait de quoi il parle...), de princes de la cuite, de handicapés sociaux flamboyants, de situations minables qui deviennent sublimes, de nanas cinglées etc...
Comme chez Fante, le style est toujours aussi picaresque, ça mijote dans l’auto-dérision (ou plutôt l'auto-lamentation) de mauvaise foi, c'est désespéré et rigolo... Un peu culcul parfois (on dirait du Gavalda avec 4 grammes dans le sang)... Mais beaucoup plus profond qu'il n'y parait...
C'est touchant et sensible comme une remontée de bile au réveil...
A la votre... comme aurait pu dire Guy Ernest...
ça me fait penser à une fille qui écrit dans "elle"... c'est les mêmes expressions toutes faites qu'on lit dans les magazines féminins. avec la petite touche célinienne à la fin sur la "remontée de bile" (et bien sûr les points de suspension si artistes). on sait que chez céline et ses suiveurs maigrichons, la merde, les nouilles et le sperme occupent une place centrale.