Un nouveau livre d'Annie Le Brun, décédée en 2024, vient de paraître :
https://www.lechappee.org/coll(...)rizon
Proche du mouvement surréaliste, Annie Le Brun avait exposé dès 1977 l'essentiel sur l'imposture néo-féministe (qui n'a en fait rien de féministe, ni d'égalitaire mais tout d'une rage de pouvoir à travers un catéchisme idéologique visant à fabriquer un homme nouveau, comme n'importe quel totalitarisme).
"En 1977,
Lâchez tout causait un énorme scandale, et l'Apostrophes où paraissait Annie Le Brun faisait sensation. Tranquillement, Annie Le Brun faisait des thèses avancées par l'idéologie dite (à tort) "féministe" une démolition sans appel : "contre l'avachissement de la révolte féministe avec Simone de Beauvoir, contre le jésuitisme de Marguerite Duras, contre le poujadisme de Benoîte Groult, contre les minauderies obscènes d'Hélène Cixous "...
Treize ans plus tard, les grandes vedettes du néo-féminisme (les mêmes qu'en 1977, avec Germaine Greer, Gisèle Halimi, Élisabeth Badinter...) présentent de leur mouvement un visage en parfaite contradiction avec le précédent : la famille et les enfants sont à l'honneur, les mâles retrouvent une place dans la société, la réconciliation des hommes et des femmes est aujourd'hui de rigueur.
Mais en fait rien n'a vraiment changé : sous des habits neufs on retrouve, aussi virulentes, la même volonté de censure, la même fascination pour les systèmes totalitaires, la sororité crétinisante et la mutilation de l'imaginaire amoureux. Et comme nouveauté, n'hésitant plus à se révéler au grand jour, une sidérante rage de pouvoir, fût-il policier.
Autour de la réédition de
Lâchez tout, introuvable depuis longtemps,
Vagit-prop présente douze autres texte d'Annie Le Brun qui suivent, de 1977 à aujourd'hui, la carrière d'un des "leurres idéologiques" les plus significatifs de ce temps d'imposture.