Vous et les livres...

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jules_albert


Deux livres de Marc'O vont paraître chez Allia en avril :

https://www.editions-allia.com(...)ortir

Au fil d’innombrables rencontres (Boris Vian, André Breton, Guy Debord, Jean Eustache, Jacques Lacan, Jean-Luc Godard...), L’Art d’en sortir nous immerge dans l’effervescence d’une époque éprise d’art et de révolution, qui voulait abolir toutes les frontières : la théorie et la pratique, la scène et le public. Guidé par une curiosité insatiable, Marc’O y aura été un perpétuel agitateur, un créateur toujours en avance.



https://www.editions-allia.com(...)fuite

Récit de jeunesse resté inédit, à la fois fluide et fragmenté, plein de fulgurances poétiques, Délire de fuite fait revivre toute l’atmosphère d’une époque, et la révolte d’une génération qui allait la bouleverser.


Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Blow Up
C'est chouette ça, le Récit de jeunesse inédit chez Allia.
Et je viens de me rendre compte que Marc'O est toujours en vivant (il n'est plus tout jeune) et c'est encore mieux.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
jules_albert
Blow Up a écrit :
C'est chouette ça, le Récit de jeunesse inédit chez Allia.
Et je viens de me rendre compte que Marc'O est toujours en vivant (il n'est plus tout jeune) et c'est encore mieux.


Vraiment un témoignage à ne pas manquer sur cette époque ! Ces deux livres de Marc'O viendront rejoindre les autres ouvrages sur le sujet publiés par Allia depuis plusieurs années (La Tribu de Jean-Michel Mension, Rien n'est fini, tout commence de Vaneigem qui lui non plus n'est plus tout jeune, Le consul de Ralph Rumney, etc., etc.)

https://www.editions-allia.com(...)?p=65

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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert


Un entretien avec l'historien Agustin Guillamon qui revient sur un moment décisif de la guerre sociale en mai 1937 (certains livres de Guillamon sont disponibles en français) :

"En mai 37, les travailleurs se battaient contre leurs propres dirigeants"

https://kaosenlared.net/entrev(...)ntes/

En juillet 1936, les travailleurs, organisés en comités de défense, ont réalisé l'une des plus grandes révolutions de l'histoire. Dix mois plus tard, en mai 1937, ils se sont retrouvés en lutte contre leurs propres dirigeants. L'instinct révolutionnaire, façonné par 70 ans de propagande anarchiste, a prolongé et approfondi l'une des révolutions sociales les plus radicales de l'histoire, en expropriant les usines et les casernes, en formant des milices pour affronter le fascisme (définissant ainsi le front d'Aragon), en gérant une ville d'un million d'habitants, en matérialisant l'utopie et en remplaçant les fonctions de l'État dans tous les domaines. Mais à partir d'un certain moment, face à l'avancée de la contre-révolution et au renforcement de l'État en raison de la participation des chefs de la CNT à l'union sacrée antifasciste où se retrouvaient les staliniens et la bourgeoisie républicaine, cet instinct n'a plus suffi. C'est alors que sont apparus les Amis de Durruti.

Les comités supérieurs de la CNT n'ont pas voulu approfondir et coordonner la révolution sociale dans la rue, ils ont renoncé à leurs propres principes anarchistes et ont adopté l'idéologie antifasciste de la collaboration interclassiste. Cet abandon de leurs principes libertaires signifiait l'adoption du programme de la démocratie bourgeoise. Certains d'entre eux souffraient de ces grandes contradictions et il n'était pas facile pour eux de renoncer à leurs propres principes révolutionnaires, mais ils l'ont fait parce qu'ils considéraient que l'unité antifasciste était la seule voie menant à la victoire contre Franco..... Ils collaborèrent avec les staliniens, les partis bourgeois et la Generalitat, se heurtant aux comités révolutionnaires de base dans les quartiers. Au point que les comités supérieurs en mai 37 se retrouvent de l'autre côté de la barricade, contre les ouvriers révolutionnaires.

Le 3 mai 1937, après la tentative d'assaut de la centrale téléphonique par les forces gouvernementales, en à peine 2 heures, les comités de base de la CNT contrôlent toute la ville de Barcelone à l'exception de quelques quartiers du centre où se trouvent les sièges des partis du gouvernement républicain. Les comités de quartier dressent des barricades, mais cela n'était pas improvisé. Manuel Escorza, qui dirige le comité d'information de la CNT, les avait prévenus que le coup gouvernemental se préparait après l'assassinat du meneur anarchiste Antonio Martín, le 27 avril.

L'insurrection ouvrière contre le coup gouvernemental est pratiquement gagnée. Companys (président de la Generalitat) va jusqu'à ordonner, sans se faire obéir des officiers, le bombardement des bâtiments contrôlés par la CNT. C'est alors que les ministres anarchistes García Oliver et Federica Montseny débarquent de Valence et font leurs discours à la radio pour rétablir la situation en faveur du gouvernement. Surtout grâce au « discours du baiser » de García Oliver, dans lequel il dit qu'il embrasse avec la même affection la Guardia Civil et les camarades cénétistes tombés dans la rue. Sur les barricades, certains insurgés cénétistes tirent sur le poste de radio en réponse au discours de García Oliver.





Le film de Ken Loach "Land and freedom" est fidèle à la réalité historique :

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