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Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert
Ben.oît a écrit :
"Critiqueur social" n'est pas gênant, j'aime beaucoup lire des avis de tous bords, c'est surtout "Condescendant" et "chiant" qui ne me donne pas envie de revenir sur ce sujet.

Pourtant les deux intervenants semblent connaitre quelques bouquins intéressants qu’il serait bon de nous faire partager, mais c’est fait de façon assez condescendante et donc pour moi, très chiante.

dernièrement, j'ai parlé d'un livre de marius jacob, d'une histoire du flamenco et d'un livre de philip k. dick, j'ai dit que c'était des livres très intéressants, et pourquoi.
du moins j'ai essayé.

après t'avoir lu, j'ai dû chercher le sens du mot "condescendant"... c'est un synonyme d'hautain... j'ai beau relire mes petits textes, j'ai de la peine à discerner à quelle place j'ai été hautain en parlant de ces livres.
au rayon "condescendance" et "arrogance ignare", il me semble que ton pote bobo_parisien est beaucoup plus fort que nous.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
K.Lagan
kleuck a écrit :

Heuuuuu, j'adore le film de Scott, mais il n'a pas grand rapport avec le bouquin hein.


Hé ! Euh si si amigo, il est indéniable qu'il en est très grandement inspiré. Cf interviews avec les scénaristes du film (Peoples, aussi derrière 12 Monkeys et un certain Mr Fancher.
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
-Probably like skittles."
jules_albert
Le Heyd a écrit :
Ben.oît a écrit :
"Critiqueur social" n'est pas gênant, j'aime beaucoup lire des avis de tous bords, c'est surtout "Condescendant" et "chiant" qui ne me donne pas envie de revenir sur ce sujet.

Pourtant les deux intervenants semblent connaitre quelques bouquins intéressants qu’il serait bon de nous faire partager, mais c’est fait de façon assez condescendante et donc pour moi, très chiante.


A vrai dire moi aussi ça m'intéresse à la base mais le style des 2 lascars est plus que rebutant en effet, surtout jules_albert. Dommage, alors qu'il veulent manifestement faire partager des bouquins intéressants, au final c'est l'effet contraire qui se produit.

c'est pas ça qui va me faire renoncer à participer à ce topic!
je suis un dur à cuir
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Invité
  • Invité
Raphc a écrit :


Lu ça cette semaine. Très bon, mais il me semble qu'il faudrait le lire en VO, on a bien vite l'impression que la traduction est pas géniale.

Pour ceusse qui comme moi ne savaient pas de quoi parlait le bouquin avant de le prendre en rayon, Capote s'est immergé dans une histoire vraie (un quadruple meurtre, une famille de fermiers sans histoires) pour décrire froidement la vie des victimes et des meurtriers.


Lu en français. Je trouve le premier quart du livre - en fait toute la mise en place - admirablement écrit et accrocheur. Après ça tourne à la chronique judiciaire et ça perd un peu de son souffle. Mais ça reste un très bon livre...

edit : à noter la très bonne adaptation cinématographique de Richard Brooks, "In Cold Blood"
kleuck
  • kleuck
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    Cet utilisateur est un fabricant d'instruments et matériel audio
K.Lagan a écrit :
kleuck a écrit :

Heuuuuu, j'adore le film de Scott, mais il n'a pas grand rapport avec le bouquin hein.


Hé ! Euh si si amigo, il est indéniable qu'il en est très grandement inspiré. Cf interviews avec les scénaristes du film (Peoples, aussi derrière 12 Monkeys et un certain Mr Fancher.

Il n'a pas adapté le bouquin pour rien, mais pour l'aspect schizo de K.Dick (que les producteurs ont limité lors de la sortie initiale avec l'accord et le poids d"Harrisson Ford qui ne voulait pas qu'on puisse penser que le héros puisse être autre chose qu'humain -quel manque de discernement, c'est juste le fond de l’histoire)
En attendant, ni le décor, ni le contexte (inversé) ni l'histoire, ni les personnages (ils ont bien le même nom, mais pas le même fond), ni même le thème central du bouquin (qui est plus le Mercerisme/l'empathie) ne se retrouve dans le film.
L'armée des 12 singes est un plus à mettre en rapport avec Chris Marker (c'est un calque, avoué de "La jetée") qu'avec K.Dick.
"Le métal, c'est plus facile assis, : c'est une musique de salon finalement !" (bonniwell, ex-métalleux)

"Oh justement, moins on en sait, plus on est capable de réellement juger quelque chose. Je suis peut-être pas expert en art, mais j'ai deux yeux, comme tout le monde, je sais distinguer un truc moche d'un truc beau comme n'importe qui d'autre.
Si Van Gogh a passé toute sa vie pauvre et incompris, c'est parce qu'il faisait de la merde, point, il ne savait pas peindre. Des années après sa mort, des "experts" ont décidés que c'était un génie, ça ne change pas pour autant son travail." (King V expert es bon goût)

Le Gecko : https://www.guitariste.com/for(...).html
Le Heyd
jules_albert a écrit :
Le Heyd a écrit :
Ben.oît a écrit :
"Critiqueur social" n'est pas gênant, j'aime beaucoup lire des avis de tous bords, c'est surtout "Condescendant" et "chiant" qui ne me donne pas envie de revenir sur ce sujet.

Pourtant les deux intervenants semblent connaitre quelques bouquins intéressants qu’il serait bon de nous faire partager, mais c’est fait de façon assez condescendante et donc pour moi, très chiante.


A vrai dire moi aussi ça m'intéresse à la base mais le style des 2 lascars est plus que rebutant en effet, surtout jules_albert. Dommage, alors qu'il veulent manifestement faire partager des bouquins intéressants, au final c'est l'effet contraire qui se produit.

c'est pas ça qui va me faire renoncer à participer à ce topic!
je suis un dur à cuir


Personne ne veut que tu arrêtes de poster en même temps mais avec un style approprié plus de gens et moi le premier, seraient susceptibles de lire tes interventions et de s'intéresser aux références que tu cites. J'ai notamment gardé en mémoire le cine quinque qui m'intéresse pas mal
Bobo Parisien
La littérature classique, les auteurs qui n'ont pas de conscience révolutionnaire et qui n'abordent pas la critique sociale dans leurs écris... Ne font que servir le système bourgeois capitaliste et ses mécanismes spectaculaires abrutissants. Ils détournent les cervelles unidimensionnelles, aliénées par les structures sociales viciées qui reproduisent les cadres de leur servitude... et ils les éloignent des moyens de leur émancipation... Ce sont par conséquent des ennemis de peuple...

Pour revenir a un peu plus de légèreté... J'avais commencé le dernier bouquin de Jaenada (mais je l'ai paumé, sans doute dans quelques brouillards éthyliques)... Et c'est de circonstance... puisque ça parle de picole (et pour m'être torché avec lui, je peux vous dire qu'il sait de quoi il parle...), de princes de la cuite, de handicapés sociaux flamboyants, de situations minables qui deviennent sublimes, de nanas cinglées etc...
Comme chez Fante, le style est toujours aussi picaresque, ça mijote dans l’auto-dérision (ou plutôt l'auto-lamentation) de mauvaise foi, c'est désespéré et rigolo... Un peu culcul parfois (on dirait du Gavalda avec 4 grammes dans le sang)... Mais beaucoup plus profond qu'il n'y parait...
C'est touchant et sensible comme une remontée de bile au réveil...
A la votre... comme aurait pu dire Guy Ernest...
Les rentiers sont sympas
Invité
  • Invité
kleuck a écrit :

L'armée des 12 singes est un plus à mettre en rapport avec Chris Marker (c'est un calque, avoué de "La jetée") qu'avec K.Dick.


C'est même le seul rapport. Avoué ou non une comparaison des deux oeuvres ne permet pas d'en douter une seconde. Donc effectivement, "12 Monkeys" ne doit rien à Dick et tout à Marker. Pour une fois qu'un français réalise une oeuvre audiovisuelle (pas vraiment un film au sens classique du terme) de bonne tenue n'allez pas en attribuer le mérite à un autre, merde

Sinon, pour en revenir aux livres, je suis en train de lire ceci et la catéchèse de Burgess est assez réjouissante:



Citation:
Premier siècle de notre ère : apogée et déclin de l'Empire romain, naissance du christianisme. Le narrateur de ce récit vit en ce qui est aujourd'hui la Suisse, à l'époque de l'empereur Domitien. Il nous raconte à sa façon ce qu'il sait ou a entendu dire de ce Jésus et de ses disciples. Il nous parle des apôtres comme de gens simples, écrasés par la tâche qui leur est confiée, nous rapporte les démêlés de Paul avec les philosophes grecs qui méprisent cette nouvelle religion, nous décrit la Rome impériale soumise à toutes les perversions de ses empereurs successifs. Par sa force et sa truculence, ce roman drôle et sérieux décape notre imagerie des apôtres et de l'Empire romain. D'une rigoureuse exactitude historique, brassant les lieux, les personnages et les idées avec une richesse et une virtuosité rares, Anthony Burgess nous plonge dans un monde halluciné et hallucinant où se déroule, au paroxysme de son intensité, l'éternel combat entre les forces du bien et du mal
kleuck
  • kleuck
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Ad Rock a écrit :
kleuck a écrit :

L'armée des 12 singes est un plus à mettre en rapport avec Chris Marker (c'est un calque, avoué de "La jetée") qu'avec K.Dick.


C'est même le seul rapport. Avoué ou non une comparaison des deux oeuvres ne permet pas d'en douter une seconde. Donc effectivement, "12 Monkeys" ne doit rien à Dick et tout à Marker. Pour une fois qu'un français réalise une oeuvre audiovisuelle (pas vraiment un film au sens classique du terme) de bonne tenue n'allez pas en attribuer le mérite à un autre, merde

Sinon, pour en revenir aux livres, je suis en train de lire ceci et la catéchèse de Burgess est assez réjouissante:



Citation:
Premier siècle de notre ère : apogée et déclin de l'Empire romain, naissance du christianisme. Le narrateur de ce récit vit en ce qui est aujourd'hui la Suisse, à l'époque de l'empereur Domitien. Il nous raconte à sa façon ce qu'il sait ou a entendu dire de ce Jésus et de ses disciples. Il nous parle des apôtres comme de gens simples, écrasés par la tâche qui leur est confiée, nous rapporte les démêlés de Paul avec les philosophes grecs qui méprisent cette nouvelle religion, nous décrit la Rome impériale soumise à toutes les perversions de ses empereurs successifs. Par sa force et sa truculence, ce roman drôle et sérieux décape notre imagerie des apôtres et de l'Empire romain. D'une rigoureuse exactitude historique, brassant les lieux, les personnages et les idées avec une richesse et une virtuosité rares, Anthony Burgess nous plonge dans un monde halluciné et hallucinant où se déroule, au paroxysme de son intensité, l'éternel combat entre les forces du bien et du mal

Hum, tu m'inspires (ce qui doit être le but de ce topic) je n'ai lu qu'Orange Mécanique de Burgess (oui, en traduction je le confesse)
"Le métal, c'est plus facile assis, : c'est une musique de salon finalement !" (bonniwell, ex-métalleux)

"Oh justement, moins on en sait, plus on est capable de réellement juger quelque chose. Je suis peut-être pas expert en art, mais j'ai deux yeux, comme tout le monde, je sais distinguer un truc moche d'un truc beau comme n'importe qui d'autre.
Si Van Gogh a passé toute sa vie pauvre et incompris, c'est parce qu'il faisait de la merde, point, il ne savait pas peindre. Des années après sa mort, des "experts" ont décidés que c'était un génie, ça ne change pas pour autant son travail." (King V expert es bon goût)

Le Gecko : https://www.guitariste.com/for(...).html
K.Lagan
Note : Je ne faisais pas de lien entre Dick (décidément ce topic vire au p0rno gay) et l'armée des 12 Singes mais entre Mr Peoples qui est plus ou moins derrière le scénar de Blade Runner et ce dernier.
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
-Probably like skittles."
jules_albert
Le Heyd a écrit :
Personne ne veut que tu arrêtes de poster en même temps mais avec un style approprié plus de gens et moi le premier, seraient susceptibles de lire tes interventions et de s'intéresser aux références que tu cites. J'ai notamment gardé en mémoire le cine quinque qui m'intéresse pas mal

le cinéma "quinqui" (on peut traduire "quinqui" par loubard) est issu de la vague de délinquence juvénile qui apparaît dans les années 1970 à cause du chômage, de l'héroïne, des plans d'urbanisation sans queue ni tête, etc. eloy de la iglesia et josé antonio de la loma sont les deux meilleurs réalisateurs de ce genre de films très populaires en espagne à une certaine époque.. mais l'espagne est devenue bien fade depuis quelque temps.. en tout cas mon oncle connaissait bien les types de bordon-4, un des groupes de rumba qu'on peut entendre dans ces films. il connaissait même (mais de loin) les délinquants qui jouaient leurs propres rôles dans ces films... pas de quoi s'en vanter mais ça explique pourquoi ces films me touchent.

il y a deux ou trois trucs intéressants sur le net aussi en français à propos du cinéma quinqui
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Le Heyd
jules_albert a écrit :
Le Heyd a écrit :
Personne ne veut que tu arrêtes de poster en même temps mais avec un style approprié plus de gens et moi le premier, seraient susceptibles de lire tes interventions et de s'intéresser aux références que tu cites. J'ai notamment gardé en mémoire le cine quinque qui m'intéresse pas mal

le cinéma "quinqui" (on peut traduire "quinqui" par loubard) est issu de la vague de délinquence juvénile qui apparaît dans les années 1970 à cause du chômage, de l'héroïne, des plans d'urbanisation sans queue ni tête, etc. eloy de la iglesia et josé antonio de la loma sont les deux meilleurs réalisateurs de ce genre de films très populaires en espagne à une certaine époque.. mais l'espagne est devenue bien fade depuis quelque temps.. en tout cas mon oncle connaissait bien les types de bordon-4, un des groupes de rumba qu'on peut entendre dans ces films. il connaissait même (mais de loin) les délinquants qui jouaient leurs propres rôles dans ces films... pas de quoi s'en vanter mais ça explique pourquoi ces films me touchent.

il y a deux ou trois trucs intéressants sur le net aussi en français à propos du cinéma quinqui


Je comprends. C'est trouvable facilement avec des sous-titres? Mes quelques années d'espagnol à l'école ne risquent pas de m'aider.
jules_albert
Le Heyd a écrit :
Je comprends. C'est trouvable facilement avec des sous-titres? Mes quelques années d'espagnol à l'école ne risquent pas de m'aider.

il y a eu une soixantaine de films "quinquis".
les plus connus comme la trilogie "perros callejeros" sont épuisés en dvd. mais ça se trouve d'occase sur ebay ou priceminister.
pour les sous-titres je sais pas trop
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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Patchuko
Ad Rock a écrit :
Raphc a écrit :



Lu en français. Je trouve le premier quart du livre - en fait toute la mise en place - admirablement écrit et accrocheur. Après ça tourne à la chronique judiciaire et ça perd un peu de son souffle. Mais ça reste un très bon livre...:

Justement, le moment où il va à leur rencontre et essaie de les connaître, voire de les comprendre, est très intéressant aussi. Et c'est ce qui fait le livre, c'est un ensemble.

Même si, effectivement, le début se suffit à lui-même.
Vous et les livres...
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