Ben.oît a écrit :
Je viens de finir le poétique, imagé, barré, abstrait, curieux, surprenant « Le passage de la nuit » d’Aruki Murakami et j’ai pris beaucoup de plaisir à me laisser emporter par ces concepts. On ne voit pas où il veut en venir mais on se laisse transporter. On suit la vie des protagonistes avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. J’ai beaucoup aimé.
Je confesse aussi une grande curiosité pour la culture japonaise. Pas de PSP chez moi, ni de tenue de Cosplay (un certain penchant pour les étudiantes, comme tout le monde, sans en faire une exclusivité pour autant).
Ce qui m’attire dans ce pays, c’est sa bouffe (probablement ma cuisine préféré et pourtant je suis un « cassoulet-addict »), son Histoire, sa langue (l’écrire, la parler, la lire et peut-être un jour la comprendre).
En reposant ce bouquin, je me suis offert une seconde lecture du manga : Quartier Lointain de Jirō Taniguchi. Une vraie merveille de poésie. Quel bonheur ce bouquin ! J’en ai encore un peu mal au cœur.
Pourquoi ? L’histoire d’un « salary man » (les japonisants comprendront), qui revoit sa vie d’enfant. Ce qu’il est aujourd’hui, ce qu’il fut, ce qu’il aurait pu devenir si…
N’y voyez pas un : « si j’aurais su, j’aurais pas venu », mais bel et bien une pensée philosophique et poétique dont il m’arrive d’être un bon client.
Le dessin est parfait, bien entendu. J’aimerai comprendre ce genre de bouquin en japonais.
C’est un très beau livre, à lire et relire (très facilement d’ailleurs) et à offrir (déjà offert à deux reprises à des personnes hermétiques aux mangas (je le suis aussi habituellement).
Je me suis fait descendre par jules_albert/jeroveh quand j'avais osé parler d'un livre majeur de la littérature japonaise (Eiji Yoshikawa, La pierre et le sabre), on verra avec toi.