Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
didithegrave
jeroveh a écrit :
Les livres de critique sociale lorsqu'ils sont écrits par des gens de talent ne sont jamais en trop. Ce sont des livres qui méritent d'être mis en avant afin qu'ils puissent toucher un public plus large tant leur diffusion est parfois confidentielle. Des livres comme ceux d'Anselm Jappe rendent quelque peu intelligible le chaos et l'abaissement général qui nous entourent. C'est une tâche autrement plus méritoire que la production de romans à l'eau de rose mettant en scène des samouraïs (par exemple). La littérature d'évasion, qui compte de nombreux fans sur ce forum, est une lâcheté.
Si la critique sociale ne t'intéresse pas, libre à toi d'ignorer mes messages. Mais la réalité du monde finira bien par te rattraper, et là, j'ai bien peur que les auteurs de littérature d'évasion, pas plus que les samouraïs de ton pote Le Heyd (capable de se taper 1500 pages de niaiseries japonisantes mais incapable de lire quatre paragraphes d'un texte qui dit ce qu'est en réalité la police et l'État sans s'ennuyer, on voit là le niveau de cécité volontaire), ne te soient d'un grand secours.


Je vais faire du copier-coller utile.

"Sans merci. Je saute sur mon antagoniste. Je lui porte un coup terrible. La tête est presque décollée. J'ai tué le Boche. J'étais plus vif et plus rapide que lui. Plus direct. J'ai frappé le premier. J'ai le sens de la réalité, moi, poète. J'ai agi. J'ai tué. Comme celui qui veut vivre."

Blaise Cendrars, J'ai tué

Prends-en de la graine.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
jules_albert
cendrars était du côté de burgos pendant la révolution espagnole (burgos, quartier général des troupes fascistes pour ceux qui n'auraient pas pigé) et il était antisémite.
on a trouvé dans ses papiers un pamphlet intitulé "le bonheur de vivre" (haha), écrit à l'été 1936, destiné à la collection "la france aux français" (hahaha). juifs et ouvriers révolutionnaires s'y partagent son mépris comme on peut s'y attendre de la part de ce genre d'énergumène. voilà donc un bel exemple de probité intellectuelle, un de plus sur ce forum, après nabe, soral, abellio, malaparte, céline, et d'autres encore plus cons que je ne veux même pas nommer, bref tous les pourris du siècle passé.

http://passouline.blog.lemonde(...)mite/
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
didithegrave
Tiens tiens, Assouline, le spécialiste de Simenon, qui excuse "Le péril juif" de son maitre (n'importe qui aura lu les non-Maigret de Simenon se rendra compte que le vieux belge était un antisémite moyen, un bon produit de son époque), mais qui continue de débusquer de l'intellectuel antisémite partout ou il peut.
Tu parles d'une probité, mon pote.
En bref, traquer des traces d'antisémitisme chez les écrivains des siècles précédents c'est devenu un petit jeu intéressant, quand on est soi-meme plongé dans la médiocrité stylistique de son époque et pour expurger je ne sais quel démon.
A ce propos, et une fois n'est pas coutume, je vais citer le grand penseur juif JJ Goldman qui chantait très bien ceci:

"Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?"

Snif..


Sinon, va t'astiquer la nouille sur la consicence vierge de Guy Debord, si ca peut t'exciter.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
jules_albert
didithegrave a écrit :
Tiens tiens, Assouline, le spécialiste de Simenon, qui excuse "Le péril juif" de son maitre (n'importe qui aura lu les non-Maigret de Simenon se rendra compte que le vieux belge était un antisémite moyen, un bon produit de son époque), mais qui continue de débusquer de l'intellectuel antisémite partout ou il peut.
Tu parles d'une probité, mon pote.
En bref, traquer des traces d'antisémitisme chez les écrivains des siècles précédents c'est devenu un petit jeu intéressant, quand on est soi-meme plongé dans la médiocrité stylistique de son époque et pour expurger je ne sais quel démon.
A ce propos, et une fois n'est pas coutume, je vais citer le grand penseur juif JJ Goldman qui chantait très bien ceci:

"Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?"

Snif..


Sinon, va t'astiquer la nouille sur la consicence vierge de Guy Debord, si ca peut t'exciter.

qu'est-ce t'a à venir m'emmerder avec cette merde écrasée d'assouline qui déverse à chaque fois que l'occasion se présente des seaux de calomnies sur debord et lebovici ?
assouline dans son blog se fait l'écho des découvertes d'un chercheur suisse nommé jérôme meizoz, alors pas la peine de nous pondre tout un refrain sur la misère intellectuelle et politique d'assouline. et ton couplet sur le style, tu peux aussi te les garder : le style, c'est la tarte à la crème des chochottes céliniennes !

il faut aussi savoir que des gens comme h.-e. kaminski ou victor serge (la liste est longue mais on va faire bref) n'ont pas attendu le 21ème siècle pour traquer l'antisémitisme et les idées fascistes chez les écrivaillons.
tu fais semblant de croire que tout le monde était antisémite en 1936, évidemment cela arrangerait beaucoup de monde... eh bien non ! tout les écrivains n'étaient pas antisémites, tous n'étaient pas fascistes, tous les écrivains n'ont pas perdu leur honneur.

tu nous cites jj goldman (à quand patrick bruel ?), d'accord... genre, qu'est-ce qu'on aurait fait à leur place ? mais c'est d'un niais ! ce qui importe c'est ce que l'on fait maintenant, pas ce que l'on aurait fait il y a cent ans, banane. moi ce que je fais maintenant c'est que j'emmerde la pourriture antisémite et tout ce qui s'en réclame ! un antisémite, presque autant qu'un fasciste, est le symbole de la déchéance intellectuelle. un artiste, un écrivain, un intellectuel qui tombe là est discrédité, c'est un porc qui baigne dans sa boue.

et pour finir, puisque tu m'invites à aller m'astiquer la nouille, je te recommande de te procurer les quinze tomes des oeuvres complètes de blaise cendrars et de te les enfiler bien gentiment dans ton arrière-train, en espérant sincèrement que tu y prennes du plaisir.
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didithegrave
Tu es parfait dans la caricature du libertaire hystérique.
Elle est ou la caméra ?
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
jules_albert
didithegrave a écrit :
Tu es parfait dans la caricature du libertaire hystérique.
Elle est ou la caméra ?

je me donne la peine d'argumenter de façon sérieuse mais c'est pas la peine avec un pitre.
allez, remballe ton cartable et tes crayons.
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Olivier
Moi je le trouve plutôt distrayant.
ZePot
  • ZePot
  • Vintage Total utilisateur
Bon, son bouquin d'Arsène Lupin a l'air rigolo.
20th Century Boy
didithegrave a écrit :
Tu es parfait dans la caricature du libertaire hystérique.
C'est un libertarisme plutôt totalitaire non?
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
jules_albert
chix4free a écrit :
Qui peut faire taire le Vychinski à son grand-papa ?

faire taire les gens c'est pas mon truc, si on m'insulte je réponds, voilà tout. j'ai déjà été banni du topic politique, si tu veux faire campagne pour que je sois aussi banni du topic livres et de tous les topics, libre à toi.
moi tu ne me verras jamais demander qu'on bannisse quelqu'un, et puis dans "vichynski" il y a "vichy", donc très peu pour moi.
par contre j'ai de la sympathie pour saint-just et les enragés

je constate aussi que plutôt que parler de livres tu préfères polémiquer au sujet de ma petite personne qui semble terriblement te déranger. snif.

ZePot a écrit :
Bon, son bouquin d'Arsène Lupin a l'air rigolo.

ouais, c'est très bon. on se sent plus libre en le lisant, c'est revigorant, ça donne du courage. marius jacob c'est le symbole parfait de la liberté
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Guy de Pourtalès (1881-1941) était un passionné de l'Europe romantique. Il a consacré des biographies à Liszt, Wagner, Nietzsche mais son livre le plus inoubliabe est sans doute Chopin ou le poète.
Pourtalès a passé son enfance dans un domaine des rives du Lac Léman près de Genève entouré de paysages merveilleux. Dans ses livres de souvenirs et ses romans salués par Mauriac, il restitue l'atmosphère de ces parages : monde des pêcheurs avec leurs filets remplis de perches et terrain de loisirs pour les marins d'eau douce.

jules albert : tu as raison d'évoquer Marius Jacob. Ses Écrits sont en plus remarquablement bien édités.



Guy de Pourtalès, Chopin ou le poète.
jules_albert
j'aime bien les bouquins sur les musiciens. mon oncle m'a offert un livre d'alfredo grimaldos vraiment passionant sur l'histoire sociale du flamenco. c'est un livre en espagnol, il a pas encore été traduit vu que c'est une nouveauté. le livre est truffé d'anecdotes qui illustrent bien la relation du flamenco avec les différents contextes politiques d'espagne. les paroles de la musique flamenco sont souvent rebelles à l'ordre établi à cause de la marginalité et des persécutions qui font partie de la vie des gitans. le caractère social du flamenco est une des clés pour comprendre cet art où se reflète l'histoire mouvementée de l'espagne, des révoltes paysannes à la clandestinité sous le franquisme en passant par les paroles sur la faim et la misère.

c'est un essai plein d'humanité où on peut entendre la voix intime et confidentielle des grands noms du 'cante jondo' tels que josé menese, farruco, juan habichuela, paco de lucía, enrique morente, fernanda de utrera, etc.
c'est donc surtout un livre de témoignages des artistes sur l'évolutions de leur art au cours du temps. pour ceux qui ne lisent pas l'espagnol et qui sont passionnés par ce sujet, il ne reste plus qu'à espérer qu'un éditeur se décide à le traduire.

très belle photo de couverture


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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Cela faisait très longtemps qu’on n’avait pu lire des pages aussi intelligentes, surtout sous la plume d’un universitaire. Moishe Postone restera déjà, sous cet angle, comme quelqu’un sur qui la médiocrité universitaire contemporaine a jusqu’ici glissé sans laisser de traces : et pour ne pas se laisser détourner, en pareil environnement, d’une réflexion effectivement radicale, il faut sans aucun doute disposer d’un véritable et solide talent personnel.

Le livre de Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale, paru en 2009 en français est important au moins pour trois raisons. D’abord, il constitue une ré-interprétation de l’oeuvre de Marx. Pourquoi : parce que l’ouvrage tout entier propose une lecture de l’œuvre de Marx radicalement opposée à celle que Postone attribue au « marxisme traditionnel ». L’ensemble de l’ouvrage constitue en effet un démontage en règle de l’interprétation classique, voire officielle, de la pensée marxiste, qui nous fait découvrir un Marx radicalement nouveau, un Marx profondément actuel.

C’est le second atout de cet ouvrage : le Marx ici présenté est débarrassé de ce qui gênait beaucoup d’entre nous : le productivisme dont il semblait faire montre dans beaucoup de ses écrits - appelant au développement sans frein des forces productives et semblant n’accorder qu’un intérêt extrêmement réduit à la question de la finitude des ressources naturelles -, la dimension souvent prométhéenne de sa conception de l’histoire, tous ces éléments qui semblaient peu appropriés aux questions auxquelles nous sommes aujourd’hui pleinement confrontés, sont réintégrés dans une explication qui révèle un Marx non productiviste.

Mais qu’adviendra-t-il alors du travail dans la société post-capitaliste ? Dans les dernières pages de son ouvrage, Postone donne quelques indications précieuses à la fois sur le processus permettant la sortie du capitalisme et sur les transformations du travail qui en résulteront. Il faut, pour bien les comprendre, revenir à l’un des points fondamentaux de son raisonnement, celui qui concerne la nature de la valeur et le mode de production. L’élément déterminant dans le processus de sortie du capitalisme, indique Postone, est la transformation du mode de production : « le concept de dépassement du capitalisme chez Marx n’entraîne apparemment pas une simple transformation du mode de distribution existant mais celle du mode de production lui-même », écrit-il (p.44).
Analyse du livre : http://www.journaldumauss.net/(...)le791



Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale, Mille et une nuits.

Postone est aussi l'auteur d'un texte fondamental intitulé Antisémitisme et national-socialisme : http://palim-psao.over-blog.fr(...).html

Mon intention n'est pas d'expliquer pourquoi le nazisme et l'antisémitisme moderne ont réussi une percée et sont devenus hégémoniques en Allemagne. Une telle tentative entraînerait une analyse de la spécificité de l'évolution allemande ; il existe un nombre suffisant de travaux à ce sujet. Cet essai envisage plutôt d'analyser ce qui a percé alors, en proposant une analyse de l'antisémitisme moderne qui montre le lien intime existant entre celui‑ci et le national‑socialisme. Cette étude est un préalable nécessaire si l'on veut expliquer de manière adéquate pourquoi cela s'est produit justement en Allemagne.
[...]
les juifs en tant que représentants du capital financier (international) ont permis aux Allemands de projeter sur eux leur désir d’avoir à s’en prendre à un ennemi extérieur, exterritorialisé, et de ne pas devoir bouleverser leur propre monde et leur propre vie (ni le capital industriel allemand) pour s’extirper de la misère grandissante de la République de Weimar ; l’extermination des juifs sauvait la réputation du capital industriel (national), dans la mesure où « l’organisation du capital industriel paraît alors s’apparenter à celle de la corporation médiévale – l’ensemble social dans lequel il se trouve est saisi comme unité organique supérieure : comme communauté ([i]Gemeinschaft
), Volk, race » ;


[/i]
jules_albert
j’aime beaucoup certains auteurs de science-fiction en particulier philip k. dick qui était un génie. si beaucoup de ses visions futuristes de cauchemar sont en train de se réaliser ce n’est pas parce qu’il était un prophète mais parce qu’il était un fin observateur de la réalité qui l’environnait à partir de laquelle il extrapolait pour créer ses fictions. dick mettait en lumière les possibilités latentes restées inaperçues de l’appareillage technologique.

les auteurs et les films de sf, même si beaucoup sont médiocres et n’atteignent jamais le génie de philip k. dick, ont pour fonction d’habituer les lecteurs et spectateurs à fréquenter des univers invraisemblables ce qui atténue la fameuse « résistance au changement technique » si redoutée des technocrates qui détestent par-dessus tout de voir ralentir la mise en place de leurs innovations. lorsque des inventions bizarroïdes arrivent sur le marché elles ne suscitent pas l’étonnement car elles ont déjà été banalisées par les romans et les films de sf.
les medias s’empressent de prendre le relais de la science-fiction lorsqu’une nouvelle « génération » d’ordinateurs ou de téléphones portables devient opérationnelle pour nous annoncer que la suivante est déjà à l’étude et qu’il faut s’attendre à ce que cette « révolution » imminente bouleverse une nouvelle fois toutes nos idées reçues. c’est pourquoi les medias nous décrivent régulièrement « comment nous vivrons en l’an 2000 », « en l’an 2020 », « en l’an 2035 », etc.
même si les prédictions sont presque toujours fausses ça n’a pas d’importance, l’important étant que l’on se fasse à l’idée que demain sera très différent d’aujourd’hui et que cette différence est le fruit d’une évolution inexorable dont la métaphore de la succession des « générations » montre le caractère naturel. ce qui est une foutaise évidemment.

pour en revenir à philip k. dick voici un extrait d’un de ses cauchemars qui est presque une réalité aujourd’hui. c’est un extrait de « les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » écrit en 1968 et qui a été adapté au cinéma sous le nom de « blade runner » (que je n’ai pas vu, donc j’ignore si l’adaptation est fidèle) :

« après un petit-déjeuner avalé à la hâte, il s’équipa pour sortir, se munit de son écran occipito-nasal au plomb et gagna les terrasses couvertes, sur le toit de l’immeuble, où « broutait » son mouton électrique. l’animal ruminait tout en le fixant d’un œil alerte, espérant sans doute quelques tourteaux d’avoine. le prétendu mouton avait un tropisme pour l’avoine dans ses transistors et dès qu’il apercevait cette céréale, il se ramenait d’un air de convoitise parfaitement convaincant. c’était démoralisant, à la fin, d’être propriétaire de cette escroquerie à pattes et de la soigner comme une vraie bête ! et pourtant, d’un point de vue social, il fallait absolument le faire, étant donné l’absence d’animal véritable. il n’avait pas le choix. »


on sait qu’après les tamagotchis, des firmes japonaises (toujours à la pointe en matière de déshumanisation) travaillent à la confection d’animaux-robots. voici comment en parle la presse : « vous vous souvenez de aïbo, le chien-robot de sony ? Voici le chat version bandaï et baptisé du joli nom de « communication robot bn-1 ». L’aboutissement de cinq années de recherche en intelligence artificielle. Car bn-1 se veut plus communiquant et beaucoup moins cher que son rival canidé aïbo : il ne coûtera que 800 euros. Bn-1 a le ventre rempli de technologies qui lui permettent d’être autonome dans ses déplacements. Pour se faire reconnaître de la bête et jouer avec elle, le maître devra utiliser un pendentif émetteur. Grâce à ses capteurs sensoriels, le chat-robot est même capable de simuler des réactions aux caresses. Un très félin « capteur de phéromones » lui permet même de communiquer et de jouer avec ses copains chat-droïdes. Mais bn-1 souhaite avant tout devenir le meilleur ami de l’homme. Il évoluera et « grandira » en fonction de l’attention que son maître lui aura apportée. Les plus exigeants pourront lui ajouter des nouveaux comportements en utilisant les deux logiciels de programmation livrés en même temps. »

pour conclure, voici un troisième extrait qui n’est pas l’œuvre d’un auteur de science fiction ni d’un journaliste, mais d‘un membre bien informé de l‘establishment scientifique qui une fois carrière faite et retraite venue mange le morceau (jacques blamont, « introduction au siècle des menaces ») : « seule porte de sortie ouverte à nos enfants : enfiler une combinaison munie de tous les biosenseurs que la loi de moore saura leur fournir afin de sentir, voir et toucher virtuellement, avaler une bonne dose d’euphorisant et partir chaque week-end pour le pays des songes avec la star préférée, là-bas sur une plage d’avant la sixième extinction, les yeux rivés aux écrans du casque, sans passé et sans avenir. »
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
À l'occasion du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, paraît une réédition de Logique du terrorisme de Michel Bounan.

Exemples à l’appui, Michel Bounan rappelle qu’aucun attentat terroriste n’a jamais obéi aux motifs avoués de ses prétendus auteurs. Il s’agit bien plutôt d’une stratégie entretenue par les pouvoirs en place, qui imposent aux populations le vieux principe mafieux : terrorisme ou protection. Les événements récents (11 septembre, guerre en Irak, montée de l’antisémitisme, etc.) s’en trouvent éclairés de façon nouvelle et le véritable affrontement apparaît : celui qui oppose les dirigeants mafieux de notre monde moderne à des populations de plus en plus nombreuses, aux conditions de vie de moins en moins tolérables.



Michel Bounan, Logique du terrorisme, Allia.
Bobo Parisien
Dammed... L'hydre bicéphale infernal crypto-situ d'obédience slashienne jules_albert/jeroveh est revenu... ça va encore poutrer ultime en terme de critique sociale sur ce topic...
Les rentiers sont sympas

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