J'ai un très bon ami en Californie, il évolue dans le milieu du cinema et de l'événementiel, fait partie de la communauté gay américaine, côtoie la communauté Afro et la communauté Latino, ansi que la communauté juive. Evidemment, pour eux, c'est la catastrophe. Bon, c'est la Californie ou il y a tout même beaucoup de perméabilité entre différents communautés (tant que ce sont les classes moyennes et riches évidemment). Rien à voir avec L'indiana et L'Ohio, par exemple. Bon, j'y suis allé plusieurs fois, mais entre Chicago, New York et Los Angeles, j'ai rarement rencontré des Trumpistes pur et dur. Je suis allé également en Pennsylvanie, où là, par contre, c'est un peu la guerre ouverte entre Trumpistes et Démocrates. Bref, il n'y pas une identité américaine claire mais il y a tout de même des similitudes d'un état à un autre: leur fonctionnement est clairement bipolaristé : le bien / le mal - Républicains / démocrates - la séparation / l'intégration - Les états Unis / le reste du monde. Je les trouve beaucoup plus spirituels et religieux que nous (et c'est pas forcément négatif). Mais bon, chaque fois que j'y suis allé, en prenant le bus, tu entends régulièrement parler de quelqu'un qui s'est fait tuer dans un quartier. Ils vivent leur quotidien avec une forme de violence qui rode. Ce pays s'est construit sur la violence et elle existe toujours. En ce sens je trouve que Trump incarne bien le cowboy grossier, c'est le typique "American bully". Il y aussi beaucoup plus de solidarité que chez nous. l'entraide fonctionne davantage. En France, on a une système social solidaire. La bas, sans l'aide mutuelle et une forme de charité organisée, ils ne pourraient pas fonctionner comme société. Bon, et ils se définissent beaucoup comme faisant partie de telle ou telle communauté. Comme ils sont issues de l'immigrations, à part les amérindiens natifs, il faut bien qu'ils se définissent. Chez nous, c'est les régions, qui étaient déjà là il y a mille ans. C'est vraiment un pays à part, qui est à la fois extrêmement fascinant, et terriblement flippant.
je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire...