Ezechiel3w a écrit :
Soyez des athés intélligents. Et gardez bien a l'idée que toute puissante qu'elle soit, la science est incapable de démontrer quantité de chose, et quand ce constat s'impose a vous, il faut la force de le surmonter. C'est la l'utilité des religions, ou plutot des PHILOSOPHIES des religions.
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Merci de ton conseil, je ne t'ai pas attendu - tu te rends compte, j'espère, de la dose d'arrogance et de mépris qui suinte de ton sujet, Monsieur "Dieu est amour"? Permets moi d'en faire autant donc (sur le chapitre de l'arrogance, le mépris je te le laisse).
L'utilité de la religion, c'est de donner une explication rassurante au néant qui succède à la vie, point. Néant que l'esprit humain ne peut apréhender - il est très dur d'accepter que l'on est un être "fini" (dans le sens où on a un début et une fin). Cette question obsède et angoisse l'être humain depuis qu'il a conscience de sa propre finalité - et il trouve du réconfort en s'imaginant un au-delà hypothétique. Bien entendu, pour parvenir à cet au-delà, il aura dû respecter durant son existence terrestre les préceptes des théoriciens de la chose
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Je n'ai pas besoin de craindre un châtiment dans l'au-delà pour me conduire "bien", selon les règles morales en vigueur; pas plus que je n'en ai besoin pour témoigner de l'amour à mon prochain. Il est proprement hilarant de constater que les croyants, ne pouvant imaginer la non-existence de leurs fariboles, en arrive à considérer les athées comme des gens , non pas pour qui dieu n'existe tout simplement pas et n'a pas la moindre signification, mais comme des gens "qui refuse dieu" - lui accordant par là même une existence!
Un croyant, c'est quelqu'un qui a peur de sa condition humaine, qui n'accepte pas que, à l'image de TOUT ce qui l'entoure, il est voué à disparaître et retourner à un tas de molécules et d'atomes non organisés (en tout cas pas en forme de vie quelconque). C'est de l'orgueil pur et simple.
Voilà, je me suis lâché, et contrairemnt à ce que j'espérais au début, je ne suis pas sûr d'avoir totalement évité le mépris. Mais je me devais de réagir à ton sujet caricatural (au risque de l'être moi-même).