Fozzie a écrit :
Non, non, c'est une vraie accusation. Justifier ta rhétorique sur le mariage gay par le dictionnaire est de mauvaise foi. Il est là, le fond du débat.
Je répète : le jour où le mariage homosexuel sera autorisé an France, les dictionnaires seront contraints de se mettre au diapason. Utiliser le dictionnaire comme référence d'une vérité immuable est un non sens, puisqu'il n'est pas définition qu'un cliché instantané
de l'année de sa rédaction et de celle-là seule.
Ca doit faire plus d'un an que tu réponds à cette question du mariage gay avec le seul argument que "le dictionnaire dit bien "un homme et une femme"". Cet argument étant caduque, j'attends le prochain.
Soyons clairs, Bann : que tu sois croyant, je le respecte. C'est indiscutable. (Je trouve la religion que tu as adoptée discutable, comme toutes les autres, mais ce n'est pas le débat et ce n'est en aucun cas une attaque personnelle)
Par contre, ça fait plusieurs fois que tu tentes d'ériger les préceptes de ta religion au rang de règles qui devraient régir une société (en l'occurrence laïque). L'exemple du mariage entre homosexuels n'est pas le seul du genre.
Je vais être clair : la France n'est plus un pays de tradition catholique et ce n'est certainement pas à l'église de lui dicter son mode de fonctionnement.
Car au travers de cette histoire de dictionnaire, personne n'est dupe : c'est bien un jugement de valeur que tu fais sur le mariage homosexuel. Ca ne devrait pas exister, selon toi, parce que ton église le refuse, ou parce que tu penses que ton Dieu le méjuge. Opportunité : le dictionnaire n'inclut pas le mariage entre gens de même sexe dans sa définition. Mais ce n'est qu'une opportunité commode.
Je parlais de ton accusation à mon encontre par rapport à RedStein, accusation qui est fausse.
Pour les dictionnaires, je te rejoins, au moins en partie :
j'évoque l'état actuel des dictionnaires ; il est susceptible d'évoluer, j'en suis bien d'accord (le dictionnaire suit le droit et la société, et non l'inverse) ; c'est effectivement un jugement de valeur
s ("jugement de valeur" au singulier n'a pas la même connotation) sur la base des valeurs contenues dans les textes bibliques relayés par la majorité des églises et des chrétiens (pas tous ; cf. le débat à l'intérieur de l'église anglicane) ; je suis donc assez d'accord sur ces 2 points précis.
Sur la rédaction actuelle des dictionnaires , je pense toutefois que c'est bien + qu'une opportunité : cela reflète l'état actuel de la langue, de la majorité de l'opinion, et du droit.
Sur le bien-fondé de la laïcité et de la séparation de l'église et de l'État, sur la France qui n'est plus un pays catholique, tu prêches à un converti (cf. mes messages antérieurs ; ne pas me faire dire l'inverse de ce que j'ai écrit), ce qui n'enlève rien à la pertinence des valeurs et du message chrétiens.
encore une fois banni pour bondieuseries (skynet)