Penser différemment (avec de longs textes)

Rappel du dernier message de la page précédente :
Oh... Venez voir... Des mâles blancs qui essayent de pens... Heu de justifier et de naturaliser leurs pensées égoïstes et xénophobes afin de se réassurer et d'atténuer les expressions de leur sentiment d'insécurité culturelle... Beau topic
Pierre-Andre
T'es sérieux ou ironique ?
Je ne pense pas avoir de sentiment d'insécurité culturelle, je sais même pas ce que c'est, quant à justifier des pensées égoïstes et xénophobes, euh lesquelles?

(Au fait t'as essayé la vinaigrette ?)
Masha
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    Masha
    le 25 Mar 2019, 09:29
Je sais toujours pas ce qu'est un blanc
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
MIA WALLACE
Masha a écrit :
Je sais toujours pas ce qu'est un blanc


et un mâle blanc ? ? à part le fait que c'est mal vu d'en être un sur backstage .
Zorzi
  • Zorzi
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    Zorzi
    le 25 Mar 2019, 11:06
Masha a écrit :
Je sais toujours pas ce qu'est un blanc

C'est un moment de silence.
Pierre-Andre
"Je suis toujours incapable de comprendre le désir désespéré de la gauche démocratique occidentale d'apaiser et de dorloter les aspects les plus régressifs de la droite musulmane conservatrice.

J'ai alors commencé à comprendre que les femmes qui préconisaient le plus le port du voile étaient celles qui trouvaient du sens dans l'approbation des frères islamistes, qu'elles gagnaient en se soumettant à la «robe de pingouin».
Les musulmans qui s’opposent au hijab doivent faire face à des arguments concernant le choix personnel des femmes hijabi, mais il ne s’agit pas du tout de la liberté de choix. Il s’agit de femmes hijabi qui souhaitent préserver les rôles, responsabilités, obligations et limites imputés aux femmes dans la société musulmane. Le fait que cela entraîne une pression sur toutes les femmes pour qu’elles se conforment à la règle n’est pas un problème pour les hijabis, car elles pensent qu’il est parfaitement juste que les femmes connaissent la place qui leur incombe et s'y cantonnent.
Ainsi, les millions de femmes qui sont poussées sous le hijab affrontent non seulement les hommes qui l’imposent mais également les femmes qui sont d'accord avec ces hommes, et qui le déguisent en "liberté de choix". (...)

Ce qui est en jeu n’est pas la liberté de choisir de porter le hijab, mais la liberté pour une femme de choisir pour elle-même une position dans la société musulmane, décrétée par les imams et les mollahs. En prétendant que c’est une question de liberté de choix en matière de vêtements, elles {les hijabis et le féministes occidentales} contribuent à la rigidité du décret du mollah et aident ainsi à refuser l’espace et la liberté aux femmes qui préféreraient rejeter le hijab et l’oppression qu’il représente.
L'argument de la "liberté de porter ce que je choisis" est en fait une dynamique insidieuse de femmes qui soutiennent l'ordre patriarcal de la société musulmane (...)

Avec l'avènement du wahabbisme/salafisme dans le monde musulman, le hijab est imposé aux filles de 3 ans à peine. Je trouve donc très difficile d'accepter les efforts des femmes des pays libres pour brandir le symbole de l'oppression comme un moyen de solidarité. Je ne peux que qualifier cela d’ignorance de la part des progressistes occidentaux, ou d’une capitulation pure et simple de la gauche régressive face aux attitudes arriérées, oppressives et misogynes de la société musulmane."

Source : https://nation.com.pk/24-Dec-2(...)4H7HU
Sur backstage ont vas rredonné vie à la Société de Thulé.
La France traverse une phase de vulgarité, Paris centre et rayonnement d'autismes universelles. Baudelaire
Pierre-Andre
Effarant et attristant, la note d'information de la DEPP* sur l’évolution des performances en calcul des CM2 à trente ans d’intervalle (1987-2017).

Certains pointent du doigt la suppression des Ecoles normales d'instituteurs et le remplacement des instituteurs par des professeurs des écoles.

"C’est presque étonnant que le ministère accepte de publier une étude qui l’accable à ce point..."

http://ien-epinay.circo.ac-cre(...)9.pdf

* Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance
Colonel Blues
Ancien instituteur passé par la "vieille filière" de l'Ecole Normale, je ne peux que confirmer… J'ai vu arriver tout cela pendant mes dernières années de carrière… Et ne parlons pas du niveau de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison… Quant à l'orthographe, elle est moribonde depuis de trop longues années pour nourrir le moindre espoir à son sujet !!!
Le problème vient aussi du fait que, selon les Académies, le niveau minimal exigé pour prétendre être "prof des écoles" peut aller du simple au double, voire triple…
En effet, comment arriver à avoir un enseignant par classe dans certains départements sinistrés ?
Facile, on baisse drastiquement le niveau de recrutement… et tu te retrouves en salle des maîtres avec des gens dignes de participer à une télé-réalité style "Les Marseillais à…"
Je rigole (jaune), mais c'est hyper grave, les petits profs nouveaux n'ont aucune motivation réelle, aucun engagement sincère !
Quand on leur parle d'une chose un tant soit peu pointue, ils répondent "J'sais pas c'est quoi !" et finissent ensuite un texto interrompu par notre question "chelou"…
Evidemment, les gamins en font les frais…

Ah, au passage, le lien du post ci-dessus émane de la Circonscription d'Epinay sur Seine (93), celle où je travaillais…
Le prochain qui m'écrit "un publique", "une visse" ou "il a tord" sera condamné à écrire ses futurs posts au porte-plume !

"Ce n’est pas d'un dimanche à la campagne dont nous avons besoin, mais d'une vie moins artificielle". (B. Charbonneau & J. Ellul)
manulonch
Colonel Blues a écrit :
Ancien instituteur passé par la "vieille filière" de l'Ecole Normale, je ne peux que confirmer… J'ai vu arriver tout cela pendant mes dernières années de carrière… Et ne parlons pas du niveau de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison… Quant à l'orthographe, elle est moribonde depuis de trop longues années pour nourrir le moindre espoir à son sujet !!!


Et ça ne serait pas aussi un peu la faute des parents qui regardent les Chtis Jenesaisoù au lieu de s'occuper de leurs gamins ??
Colonel Blues
Heu les Ch'tis, pas vraiment non… à Epinay, on regarde Al Jazeera ou les chaînes du pays d'origine quand on est à la maison; et des vidéos "malsaines" (prOn, exactions intégristes les plus gores, bagarres de rues et j'en passe…) sur le portable pour les plus jeunes !
Certains de mes anciens élèves ont fini en taule, d'autres sont… "décédés" de mort violente…
Une petite poignée s'en est sortie honorablement, c'est ma seule fierté.
Ce que je raconte peut paraître dur à croire, mais c'est la triste vérité…
Je suis aujourd'hui heureux de ne plus travailler dans ce bourbier et de goûter une retraite que j'estime bien méritée…
Le prochain qui m'écrit "un publique", "une visse" ou "il a tord" sera condamné à écrire ses futurs posts au porte-plume !

"Ce n’est pas d'un dimanche à la campagne dont nous avons besoin, mais d'une vie moins artificielle". (B. Charbonneau & J. Ellul)
Pierre-Andre
C'est triste comme constat, mais je me souviens qu'à l'adolescence je lisais aussi plein de BD considérés comme gores et obscènes par mes parents (Métal Hurlant, L'Echo des Savanes, le Petit Psykopat illustrés, Viper la revue des camés, Hara Kiri et j'en passe, j'ai oublié les noms) mais ça ne voulait pas dire que je partais en vrille, on a une capacité, ado, à bien faire la différence entre la fiction et la réalité, et on recherche le dépassement des limites, l'inconnu, l'interdit etc.
Et on est attirés par ce qui sort de l'ordinaire, ce qui est choc, par exemple les films d'horreur sont surtout des films pour ados, ça ne les rend pas horribles pour autant (ils le sont déjà), et ceux qui partent en vrille seraient partis en vrille même sans ça, enfin c'est mon avis.

J'ai une amie prof de français qui m'a raconté que circulait sur les portables une vidéo où l'on voit une des lycéennes faire des pipes à des jeunes autour d'elles, dont on ne voit pas le visage.
Et ce qui a fait flipper les profs, c'est que ça soit le début d'un scandale sexuel qui leur retomberait dessus...
Pierre-Andre
Racialisme prescriptif et exclusion raciale
Par Mohamed Ali*

La foule à l'extérieur de l'auditorium devenait toujours plus grande et plus forte. Une controverse avait éclaté autour du «Panel on Religious Extremism in the Middle East» que j'avais organisé à l'université.

Une pétition, demandant l'annulation de l'évènement suite à l'horrible massacre en Nouvelle-Zélande, avait été distribuée aux étudiants la semaine précédente, obligeant mes co-organisateurs et moi-même à nous défendre contre des accusations d'islamophobie.

Des mois de travail avaient été consacrés à l'évènement et j'avais même réussi à obtenir un financement pour les conférenciers.
Maintenant il semblait que j'allais échouer. Les "Students for Democratic Society" ont manifesté et effrayé le président d'université qui envisageait sérieusement de l'annuler.

Et pour finir un de nos membres - un imam - a réussi à convaincre le président du Collège républicain de faire de même.

Malgré le chahut constant lors des remarques des orateurs et de la séance de questions-réponses qui a suivi, la réunion s'est finalement déroulée plus ou moins comme prévu.

Le comité et moi-même avons abordé les atrocités néo-zélandaises et condamné explicitement le nationalisme blanc, mais les manifestants sont restés immobiles et ont même interrompu la minute de silence dédiée aux victimes du massacre.
Tout au long de l’évènement, ils ont tenu une bannière sur laquelle on pouvait lire: "You Do Not Represent Us." (Vous ne nous représentez pas).

Après la réunion, j’ai entendu une manifestante se plaindre auprès d'un autre étudiant que l’évènement n’avait pas été organisé par un Arabe. Je m'interposai pour l'informer que j'étais l'organisateur et que je suis effectivement arabe. "Vous ne comptez pas," répondit-elle immédiatement, "Nous connaissons vos opinions."
J'ai par la suite découvert qu'elle était présidente de "l'Arab student association" (association des étudiants arabes).

(...)

Faisal Saeed Al Mutar - un défenseur des droits laïques né en Irak et le seul Arabe du comité - a été le plus touché par ces attaques. Il a été dénoncé comme une marionnette et un traître pour avoir discuté de l'importance de la religion dans la motivation de groupes comme l'Etat islamique dans son pays natal.

Le fait que la race ne soit pas simplement une catégorie descriptive, mais qu’elle soit censée impliquer certains devoirs pour la personne et lui imposer certaines prérogatives est particulièrement révoltant.

Pour conserver son statut d'Arabe «authentique» (ou de membre d'un autre groupe démographique «marginalisé»), il faut croire certaines choses.
Parce que j'avais organisé cette discussion, j'étais devenu persona non grata parmi ceux qui insistent pour que nous fermions les yeux sur les atrocités commises au nom de l'islam.

Enquêter là-dessus constituait apparemment une trahison de ma tribu, punie d'excommunication. J'ai fini par appeler cette attitude “prescriptive racialism” - l'idée selon laquelle l'identité raciale devrait déterminer la façon dont les gens agissent et ce qu'ils pensent. Pour être accepté comme Arabe, je dois adopter la même attitude que tous les autres Arabes.

Cette croyance domine aussi la psychologie paranoïaque des suprématistes blancs, également préoccupés par l’idée de la trahison raciale.

Aujourd'hui, elle est aussi devenue centrale dans la justice sociale de gauche.

Et, comme je l'ai découvert, le racisme normatif est renforcé par l'exclusion raciale.

Cette pratique est un développement troublant et un nouveau signe de la désintégration de la société civile selon des critères ethniques. L'exclusion raciale exclut les hérétiques qui défient ses dogmes au sein d'une communauté: «Restez en ligne ou vous êtes exclus!».
Ce n'est pas une menace vide de sens. Dans notre société polarisée et balkanisée, les gens se regroupent déjà en clans de plus en plus étroits, organisés en identités immuables, sexuelles ou raciales, de sorte que l'exclusion peut être socialement dangereuse.

L'exclusion raciale autorise le harcèlement et la dégradation de ses victimes, et dépouille les dissidents de leur parole : "Vous n'êtes plus l'un des nôtres, vous ne pouvez donc pas critiquer ce que nous faisons."

(...)

La culture progressiste clame des banalités de coexistence, de tolérance et de multiculturalisme, mais elle sape les valeurs qui les rendraient possibles.

(...)

La pratique dangereuse et sectaire du "racisme prescriptif" découle du fait que nous ne considérons pas les gens comme des individus, mais comme des représentants de groupes - nous parlons de «l’expérience arabe» comme d’un phénomène uniforme.

Dans un monde où les groupes sont considérés comme plus importants que les personnes, il était inévitable que nous perdions la capacité de penser en termes d'êtres humains uniques, chacun d'entre eux pouvant appartenir à plusieurs catégories.
Nous devons nous rappeler que les caractéristiques importantes d’un individu sont ce qu’il choisit d’être et non les identités dont il a hérité.

Pour vaincre cette montée du tribalisme, nous devons être catégoriques quant à l’importance de la validité des idées et des critiques, et non de leur source.

Quand les manifestants ont soulevé la banderole qui disait: "Vous ne nous représentez pas", ils voulaient vraiment dire: "Nous ne vous considérons pas comme l'un des nôtres, alors ce que vous dites est sans valeur."

(...)


*Mohamed Ali est un étudiant en physique et en philosophie à l'université de Rochester. Vous pouvez le suivre sur Twitter @ TrueWordsAli

Source : https://quillette.com/2019/04/(...)GZrV4
Pierre-Andre
Qu'est-ce que lire ? C'est pas un texte long mais ça a un rapport, ainsi que sur notre façon de lire et les conséquences sur le fonctionnement de notre cerveau

MIA WALLACE
lire , un acte politique ?

quand je lis backstage , je n'en doute pas un instant
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"

En ce moment sur backstage...