PA a l'air d'être en vacances. J'en profite pour vous donner à réfléchir "différemment"
Citation:
L’agressivité prédatrice est valable aussi bien pour l’individu que pour le groupe. Elle est même valable pour l’espèce et l’on sait généralement qu’une espèce a ses prédateurs spécialisés d’une autre espèce. La compétition interspécifique, exprimée dans cette agressivité prédatrice, semble être sous-tendue par le besoin de maintenir la structure individuelle par l’alimentation et, ce but étant mieux réalisé en groupe, l’individu acceptera d’entrer dans un système hiérarchique de dominance et de se soumettre à une agressivité de compétition, maintenant la cohésion du groupe, parce qu’il y trouve son avantage. L’agressivité prédatrice résulte, on s’en doute, de l’état perturbé de la colonie cellulaire où se trouve situé un système nerveux, lorsque les substrats assurant l’activité métabolique des usines chimiques cellulaires viennent à manquer. Ces perturbations vont stimuler certaines régions de l’hypothalamus, qui vont aboutir à l’activité motrice de la prédation, laquelle fera disparaître les perturbations. Lorsque l’animal appartient à une espèce possédant un système limbique d’apprentissage de la stratégie à mettre en jeu pour la satisfaction du besoin, il pourra ajouter à l’activité stéréotypée, mise en jeu par l’hypothalamus, une expérience beaucoup plus complexe due aux succès ou aux échecs des essais antérieurs. Enfin, l’espèce humaine en ajoutant à ces comportements précédents l’activité de ses systèmes associatifs a pu imaginer des moyens de plus en plus complexes .... pour assurer la réalisation de son activité prédatrice lui permettant de s’alimenter avec une sécurité plus grande et de se défendre des bêtes sauvages, en résumé, de mieux assurer la conservation de la structure individuelle et des groupes. La transmission de l’expérience ne s’est plus faite seulement par mimétisme, mais par le langage, ce qui a permis son enrichissement de génération en génération, par accumulation de l’information.