padisha_emperor a écrit :
Je pense qu'ici, personne ne serait contre un système qui marcherait mieux que le libéralisme (économique). Le soucis étant toutefois que ce système n'existe pas, que la réalité fait que les alternatives aux libéralismes réellement possibles sont très minces, sinon inexistantes.
ouais enfin reste à définir ce que veut dire "marcher"...La réalité n'est pas une fatalité, c'est un choix et il est politique. ça n'enlève rien au fait que les régimes, tous les régimes, basés sur une privation des libertés dovent être férocement combattus .
mais perso, j'accepte pas bien qu'on présente le libéralisme comme une évidence pour le progreès de l'humanité. c'est pas le lieu ici mais on pourrait en écrire des pages sur ce en quoi le "libéralisme" contoient lui aussi sa part de diktat, d'aliénation et de privation de libertés.
l'idée que c'est une doctrine, une epsèce de modèle pensé est théorisé est pour moi un non-sens absolu: le libéralisme c'est une résultante naturelle de la démocratie et c'est le droit qui le tempère. la question étant de savoir comment on peut concilier démocratie et politiques équilibrées et c'est forcément délicat, c'est un effort de tous les instants.
je ne crois pas que tout se déboucle dans l'économie, loin de là, je pense même que l'économie "rationnelle" est par endroits néfaste au genre humain. tout ne peut pas se déboucler dans une lutte d'intérêts privés, tout ne peut pas être appréhendé sous un prisme budgétaire, les marchés financiers ne sont pas le baromètre du bien-être du genre humain...
je pense qu'on peut et qu'on doit s'opposer politiquement à la dérive libérale actuelle et pour moi ça n'empêche aucunement par ailleurs de reconnaître les vertus irremplaçables de l'économie de marché. et qu'on vienne pas pérorer avec la mondialisation, la globalisation irréversibles, parce que c'est aussi entrentenir l'idée que tout se déboucle dans une lutte d'intérêts mais entre pays cette fois-ci; bref, même genre de faux argument.
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