Je comprends que l'on puisse avoir des réticences avec les Lacaniens.
Ne compte pas sur moi pour les discréditer d'emblée mais j'ai eu des expériences déroutantes en fac de psy et lors d'analyses de la pratique pendant ma formation d'éducateur spécialisé.
Pour Lacan, le langage préexiste à l'apparition du sujet et l'engendre.
Le milieu proprement humain n'est pas biologique, n'est pas social, il est linguistique : "l'inconscient est structuré comme un langage", d’où l'importance qu'ils portent aux jeux de mots.
(jeux de mots/jeu de maux.. pour en faire un complétement éculé
).
Lorsque l'on ramenait des situations, certains formateurs se déclarants Lacaniens n'intervenaient que très peu, considérant que l'on était les acteurs et les porteurs des réponses aux problématiques que l'on apportait...
Pour ma part en tous cas, je trouvais ça frustrant.
Mais je maîtrise très mal Lacan et "l'école Lacanienne", personnellement, je préférais l'approche clinique.
Citation:
Le clinicien soigne l'ensemble de la personne, de manière holistique, et non seulement le symptôme, à partir de la rencontre d'un sujet via ses conduites et ses discours.
La méthode clinique rappelle ainsi l'exigence éthique comme nécessaire à la relation thérapeutique entre soignant et soigné.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...