La Grece, sa crise, son peuple

En effet! J'ai plusieurs amis Grecs et c'est ce qu'ils craignaient le plus car selon eux l'Aube dorée et les autres partis d’extrême droite sont en pole position...

Accepter l'inflation (+200% de mémoire), s'assoir sur ses créances auprès de fonds spéculatifs (anglais et hollandais principalement), protéger les populations les plus exposées, réformer le système bancaire, rénover la politique, puis cerise sur le gâteau : mettre les banquiers en prison.

Exactement l'inverse de ce qu'on a imposé à la Grèce : protection des systèmes bancaires français et allemand, maintient de l'euro, puis bail-out généralisé et prenant bien soin de protéger les possédant (armateurs et église).

Il y a 3 jours la banque centrale islandaise à relevé ses taux, ce dont rêveraient toutes les banques centrales du monde...

Même s'il est vrai qu'il y a une différence importante de contexte, de taille et d'économie, il n'y a pas besoin d'être un devin pour voir qu'il est plus avantageux de pratiquer ce genre de politique qui favorise l'économie réelle.

Après le problème si tu fais ça en Grèce (enfin du moins si on l'avait fait en 200, c'est que les français auraient pu dire adieux à tous leur PEL, assurances vies;...etc
Les gens ont tendance à dire "mort aux banques", sans trop réfléchir, et qu'en attendant ils y mettent leur sous et ne se posent jamais la question : "d'où sort le 2% de bénef que j'ai chaque année"


Après la démission de Tsipras est une vraie catastrophe...
Il aurait du faire ça avant que le mémorandum soit accepté au parlement et de renier tous ses engagements...

là il laisse un pays en situation désastreuse, avec des élections qui vont être complètement catastrophiques...
On sent déjà venir des mecs au bras droit bien dur versus la plate forme de gauche...

(mon espoir secret étant que varoufakis se présente)

Dans un monde où la croissance se tarie, les 2% proviennent de l'augmentation de la base monétaire uniquement (quantitative easing...). C'est intenable à terme, on est juste en train de flinguer nos monnaies et notre pouvoir d'achat avec.

Surtout comme tu dis si on avait appliquer la recette islandaise à la Grèce il nous aurait fallu affronter la réalité : sortie de l'euro, faillite de banques et nationalisations, réforme du système de retraites, réforme de la sécu, etc, et désaveux complet des partis politiques habitués au pouvoir. Bref la merde, mais nécessaire. Elle arrivera de toute façon.

absolutely!Et quand on arrive en France,malgré un cours du baril de brut et un euro au plus bas à ce brillantissime résultat de 0% de croissance alors que Super Mario imprime des biftons nuit et jour,à tour de bras dans la cave de la BCE.Il n'y a plus de question à se poser...Cette fois-ci on n'y coupera pas

bon sauf que la solution de l'Islande c'est surtout un mythe médiatique, il faudrait analyser pourquoi ça fascine tant:

- je crois qu'il n'y a eu que deux banquiers mis en prison, deux bouc émissaires très incompétents et très malhonnêtes qui ont protégé les acteurs principaux de la bulle financières. Les milieux financiers les plus impliqués n'ont pas été touché, ont pu retirer leurs billes.

- les problèmes de l'Islande étaient purement dû à un ensemble de montages financiers très complexe, et dans les faits le contrôles des institutions financière a changé de main sans être véritablement nationalisé (ou temporairement). EN gros, ils ont rajouté une couche. Mais surtout, là on voit que les problèmes de l'Islande ne sont pas comparables du tout (et rien n'est comparable, je le répète)

- ce sont les petits et moyens épargnants anglais qui ont subit le soi-disant défaut de paiement, qui n'a également rien à voir en quantité avec la menace de défaut grecque.

- les résultats islandais sont dopés par l'inflation, les revenus réels ont baissé. Avant la bulle, l'Islande était un pays qui allait relativement bien économiquement, aujourd'hui, ça ne va pas bien, ça va pas trop mal.



ce n'est qu'une réaction saine face à l'inflation, pas du tout signe de santé monétaire (une nouvelle bulle en préparation?)

En effet avec un taux de croissance de 4,2% et un taux de chômage de 3% en 2015,l'économie
Islandandaise se porte à merveille

En tout cas, cette histoire semble montrer quelque chose: ça sert à rien de voter

Après on s'étonne de l'abstention massive dans tous les pays, quand on voit comment les politiques n'ont aucune obligation de respecter leur programme (en Grèce, au moins, on les force à démissionner...), c'est absolument ridicule de penser que des élections vont changer les choses... Ca rend vraiment pessimiste pour l'avenir... A voir en septembre ce qu'il se passe

L'abstinence, vraiment ?

fuck.

C'est toi qui le dit et tes chiffres (j'en ai vu de moins bons, mais les chiffres...).
Quoi qu'il en soit, l'Islande a historiquement un taux de chômage bas: 3% c'est plus ou moins le taux moyen de l'Islande depuis les années 90, comme la France a historiquement un taux élevé, actuellement il est plus ou moins au niveau de son taux moyen depuis les années 90, qui est de 10%.

bonjour,

je viens de regarder une vidéo débat de 2014...allez au passage situé entre la 47eme et 49 minute...(et avant et après si vous voulez , la 54 eme minute par ex)...lors de ce passage, il y a une anecdote datant de 1997 concernant l'Allemagne et entre autre la Grèce....

oui mais ils ont aussi des trucs en islande pour bidouiller les chiffres des taux de chomage en créant d'autres catégories de sans revenus/travail non comptabilisé dans les chiffres ?

en Belgique actuellement le chomage baisse...en excluant et privant des gens de leurs droits au chomage...

Oui, ce chiffre en soi est sujet à manipulation, interprétation. Mais je voulais dire surtout que l'argument de l'Islande est difficile à tenir dans le cas de la Grèce (on est dans deux cas de figures radicalement différents)> Et je soupçonne même un emballement médiatique pour quelque chose qui est une supercherie de plus: la petite Islande qui dit "fuck" à l'Europe, ça paraît quand même trop en phase avec ce que certains rêvent d'entendre.

"Emballement médiatique"...
Je ne sais pas en Suisse, mais en France on ne peut pas dire qu'on en ait beaucoup parlé.
Ça ne serait pas vraiment dans l'intérêt de nos politiques en fait

Tsipras a réussi sa mission ,faire cracher à nouveau l'U.E. au bassinet.
Ces successeurs annuleront ses engagements ,mais garderont l'argent.