La Grece, sa crise, son peuple

ben comme dit glingo, tsipras voulait la fin de l'austérité tout en restant dans l'euro, le beurre et l'argent du beurre quoi. ce que je veux dire c'est qu'au moment ou il a vu que son bluff ne fonctionnait plus, que les allemands ne leur accorderait rien, il n'avait plus qu'un seul choix possible pour son peuple: le grexit. il a choisit l'esclavage... pas de couilles... comme tu dis, la politique n'est plus rien aujourd'hui, les mecs ne prennent pas leurs responsabilités.

ok je comprends mieux ce que tu veux dire. Je pense que c'est simplement qu'ils ne peuvent pas, c'est fini les casques à pointes, la défense de la patrie et les réquisitions forcées. En tout cas dans ces pays de démocratie avancée qu'on trouve en Europe. Heureusement d'un côté, cela a donné des putains de boucherie.

Si les Islandais ont réussi à foutre des banquiers en taule et refusé d'entrer dans l'UE c'est qu'il s'agît bien d'une question de volonté politique.C'est une reddition non seulement pour Tsipras mais aussi pour Syriza.Cela se terminera par une sortie de la Grèce de la zone euro,d'autres pays suivront,pendant ce temps les grecs se font saigner pour rien

Je crois qu'il est difficile de trouver un seul point commun, je citerai juste un chiffre:

Islande, population : 323 002
Grèce, population : 11 030 000

oui et alors?Qu'ils ne soient qu'une centaine ou dix milliards je ne vois pas ce que ça change
A moins que tu ne veuilles dire que l'on a fait rentrer dans cette zone euro de manière forcée des pays aux économies complètement divergentes avec des salaires médians non alignés qui sont en concurrence déloyale les uns par rapport aux autres.
Donc effectivement ça ne pouvait fonctionner et ce dès le départ.
On voit bien avec cet énième épisode grec qu'il n'y a aucune négociation possible avec L'Eurogroupe et que c'est une nouvelle cure d'austérité qui est imposée,donc la seule solution et de sortir de l'UE.

Ce sont deux situations qui n'ont rien à voir, la crise islandaise était une pure crise financière digne d'un manuel d'économie. Elle a eu lieu dans un pays qui n'a pas du tout la même économie que la Grèce, pas la même taille, pas la même relation à l'Europe. On peut s'en inspirer, essayer de comprendre comment ils ont fait, mais juger de l'un en se basant sur l'autre, croire que la solution de l'un peut être appliqué à l'autre est un peu simpliste. Enfin pense ce que tu veux.

La capitulation de Tsipras est une catastrophe pour le démocratie européenne, elle ouvre un boulevard aux diverses extrême-droites qui apparaissent comme la seule alternative "crédible" à la politique de l'UE.

je ne sais pas si tu as vu mais la crise financière de 2008 a eu des répercutions sur l'économie à l'échelle mondiale.Ce qui aurait du normalement se passer c'est qu'au lieu de sauver de la faillite et de renflouer ces banques privées nous aurions dû les nationaliser.
Si l'Islande s'en est sorti c'est uniquement grâce au courage de ces dirigeants et c'est ce qu'il manque pour la Grèce mais également pour la France.
Donc toi avec ta petite analyse,tu vas remettre en cause ce que les plus grands économistes de cette planète tels Krugman ou Stiglitz (entre autres) préconisent face à un tel désastre.

Je pense que tu décris bien l'enjeu phaco. Une sortie de l' Europe aurait été du populisme identitaire. Tsipras a tenu bon contre ces tendances centrifuges, mais l'Europe ne l'a pas épaulé et il a dû capituler. Il l'a toujours dit, que c'était une défaite. Si son idée avait été de sortir, il aurait tenu un discours remettant en question l' Europe. Et, je sais que personne n'est de mon avis ici, mais cela aurait eu des conséquences sociales autrement plus désastreuses. J'en suis convaincu. C'est la raison forte qui fait que cela n' a jamais été une option pour Tsipras. Couille ou pas couille, on ne joue pas avec la misère d' un peuple.

N'inverse pas les rôles: c'est toi qui fait le pochetron de bord de terrain qui estime que les décisions de l' entraîneur n'étaient pas les bonnes. Je répète qu'il n'avait pas le choix, qu'il a fait au mieux et qu' une sortie aurait été pire.

Ensuite il faudrait que tes arguments d' autorité soient basés sur quelque chose: Je n'ai pas entendu beaucoup d'économistes prôner clairement une sortie de la Grèce comme la solution miracle. C'est dans ton imagination que tu as dû lire ça.

Je ne sais pas. Honnêtement. J'ai été comme beaucoup pro-européen. Je le suis toujours, mais cette Europe là, je n'en veux pas. Je ne suis pas du tout certain que le maintien dans la zone Euro soit la bonne solution pour les Grecs. D'un autre côté, je n'ai pas de boule de cristal me permettant d'affirmer qu'une sortie se serait déroulée comme le voulait Varoufakis. Je pense que malheureusement, le refus buté de l'Eurogroupe a signé la mort de toute sortie de crise pacifique en Grèce et par extension la fin à plus ou moins long terme de l'UE, mais surtout de l'idéal d'un continent enfin uni dans la paix. Ces mecs mériteraient autrement plus que Varoufakis d'être jugés pour haute trahison.

ça reste ton opinion, personnellement je suis absolument convaincu que la situation aurait été catastrophique quelques mois mais sur le long terme, une bien meilleure option. dans l'état actuelle des choses la grèce ne peut pas s'en sortir, elle est morte tant que 40% de sa dette n'aura pas été effacée. vu comment les allemands voient les choses, c'est mort... pour ça que la seule solution était le grexit, varoufakis l'a très bien compris.

Moi ce que je crois sans être devin.C'est que bien que ce soit une véritable guerre qui est faite en ce moment aux grecs.La Troïka es en train de s'acharner sur eux tels des charognards.Mais ceci ne constitue malgré tout qu'un épiphénomène et si une sortie de l'UE est rendue impossible dans un avenir très proche.Des gens arriveront avec des solutions beaucoup moins cool et feront passer les partis d'extrême droite actuels pour des enfants de choeur

je n'avais pas encore lu ça.Bref tu te bases sur du vent mais toi tu sais.Alors tes analyses de dame pipi qui lit télé poche,hein

Ben oui, la réaction maintenant c'est le repli, l' érection de murs aux frontières ( "que l'Italie et la Grèce se demerdent") ... On doit être de la même génération. J'ai vécu le refus de la Suisse d' entrer dans l'Europe en 1992 comme un attentat contre mes rêves de liberté et d'espace. On voyait bien que l'Europe était d'abord économique. Mais on voyais autre chose, une culture jeune et européenne se développer, à Barcelone, Berlin. Aujourd'hui je ne sais plus trop.

En effet! J'ai plusieurs amis Grecs et c'est ce qu'ils craignaient le plus car selon eux l'Aube dorée et les autres partis d’extrême droite sont en pole position...