L'égalité hommes-femmes

Rappel du dernier message de la page précédente :
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #870
  • Publié par
    Lao
    le 26 Mar 2019, 23:39
C'est vrai; elle ne se laisse visiblement pas démonter.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
ZePot
  • ZePot
  • Vintage Total utilisateur
  • #871
  • Publié par
    ZePot
    le 27 Mar 2019, 18:35
Touchante interview de Pierre André

Pierre-Andre
C'est pas moi mais j'ai envie de dire... "Me too"

Moi ça c'est passé une vingtaine d'années plus tard, en 2002...
Et c'est dingue de voir qu'en 20 ans, rien n'a bougé mon témoignage serait sensiblement le même, sur l'essentiel.

Y a les lois de Ségolène qui favorisent un peu la garde partagée, il parait que ça évolue doucement...

Aux dernières nouvelles (qui datent un peu j'avoue, quelques années...), en cas de séparation, le ou les enfants sont domiciliés :

75% chez la mère
20% résidence alternée
5% chez le père

Quand c'est chez la mère, dans 85% une pension alimentaire est exigée
Quand c'est chez le père, dans 16% une pension alimentaire est exigée

La proportion (en%) des mères qui ne payent pas la pension est supérieur aux hommes (mais je ne la connais pas, peu ou pas d'études sur cette question bizarrement)

Très souvent (j'ai pas de chiffres) à partir de la préadolescence et jusqu'environ 18 ans les enfants réclament d'aller vivre chez l'autre parent (père ou mère).
Et c'est peut-être ça qui devrait faire réfléchir, c'est pas aux enfants à réparer les erreurs des adultes, il me semble.

On attend pas d'un enfant qu'il réclame d'aller à l'école pour l'envoyer à l'école,
qu'il réclame d'aller voir un médecin pour etc.
qu'il réclame d'apprendre à compter, écrire etc. pour etc.
qui'l réclame de manger équilibrer pour etc.
qu'il réclame de prendre des médicaments pour etc.

pourtant bien souvent on attend qu'il réclame de vivre avec son père, sa mère - dont visiblement il a été fortement privé, sinon il ne réclamerait rien - pour admettre que peut-être, sous certains conditions, c'est pas impossible que ce soit son INTÉRÊT.

Et si on (les adultes) faisaient en sorte QU'AVANT de réclamer (réclamation qui peut être vue comme le signe d'une carence dommageable pour l'enfant), l'enfant ait à satiété ses deux parents ?
Surtout dans le cas où le père ne demande que ça et que c'est materiellement possible, facile ?
BluesBarbu
Je te sens quelque peu feministosceptique
casseoreille
Si l'on veut réellement l'égalité hommes-femmes les chiffres de "Pierre-André" démontrent que, dans certaines circonstances, on est très loin d'atteindre cet objectif.

Probablement nous parviendrons à l'égalité des salaires bien avant l'égalité devant la justice!
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #875
  • Publié par
    Lao
    le 28 Mar 2019, 21:41
A eux seuls, les chiffres de Pierre André ne démontrent rien du tout.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
casseoreille
Les chiffres de "Pierre-André" reflètent ce que j'ai pu constater professionnellement. Très souvent une famille est convoquée devant le Tribunal d'Instance pour des dettes de loyers ou autres. Elle demande le renvoi de l'affaire pour obtenir un sursis à paiement et préparer sa défense.

Quelques temps après, souvent un à deux mois, cette famille se fait représenter par l'un de ses enfants, et très souvent leur fille, étudiante, entre 18 et 25 ans, explique les difficultés financières de sa famille, et se débrouille fort bien pour obtenir un plan d'apurement bien étalé.

Ce cas de figure arrive très souvent avec un juge homme, et nettement moins souvent avec une juge femme, beaucoup plus impartiale.

D'ailleurs, chaque fois que j'arrivais à une audience, la présence d'une magistrate me rassurait, j'étais certain que son jugement serait équitable!
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #877
  • Publié par
    Lao
    le 29 Mar 2019, 00:11
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Mr Park
Lao a écrit :


Je crois qu'il ne faut plus faire attention. Casseoreille c'est peu l'oncle qui devient gênant à chaque fin de repas de famille. On l'aime bien, mais il y a toujours un moment où il gueule "moi ça me gêne pas hein, on a qu'à les mettre sur la table pour comparer!" et là on cache discrètement la bouteille de Picon.

(J'adore les repas de famille )
Pierre-Andre
"La connivence des néoféministes avec l’islamisme me répugne."

Elles sont féministes. Pourtant, rien ne les horripile plus que… les féministes.



Soit celles dites de la “troisième vague”, promouvant majoritairement l’intersectionnalité, courant qui voit des systèmes d’oppression identiques dans le sexisme, le racisme, l’homophobie.
Toutes quatre journalistes, elles ne ratent pas une occasion de démonter les thèses féministes qui leur semblent incohérentes, ridicules ou dangereuses, à travers des ouvrages, des articles, des apparitions médiatiques ou encore des posts cyniques sur les réseaux sociaux.

Auteure, journaliste free-lance et docteure en philosophie des sciences, Peggy Sastre a co-écrit la Tribune des Cent qui critiquait la victimisation générale véhiculée par le mouvement #metoo.
Ses positions la font appartenir autant à la mouvance universaliste (notamment sur la question de la laïcité) que différentialiste (elle utilise le terme évoféminisme, soit un courant qui évoluerait dès qu’une avancée scientifique démontrerait une fausse route idéologique) et pro-sexe (elle est pour des droits forts des travailleurs du sexe, ainsi que pour la légalisation de la gestation pour autrui (GPA).

Eugénie Bastié en revanche, journaliste au “Figaro” et auteure française qui revendique un “féminisme conservateur”, voit dans la légalisation de la prostitution et de l’avortement un “mal nécessaire plus qu’une avancée dont il conviendrait de se réjouir”.

Isabelle Marlier, auteure et anthropologue belge, a longtemps partagé les thèses des “néoféministes” avant de les réfuter et de faire de la dénonciation des affirmations féministes non vérifiées une “mission personnelle”.

Nouhad Fathi, journaliste marocaine installée depuis peu dans la campagne bernoise, a aussi connu une remise en question. Universaliste et radicale “depuis toujours”, elle s’est distanciée petit à petit des féministes intersectionnelles occidentales, qu’elle accuse de soutenir le sexisme véhiculé par l’islamisme, notamment sur la question du voile.

Bien que différentes dans leur sensibilité féministe, les quatre femmes se rejoignent sur certains points. Tour d’horizon:

1. L’obsession du “mâle blanc hérétosexuel”, pour reprendre les termes d’Eugénie Bastié. Pour Nouhad Fathi, l’urgence est effectivement ailleurs que dans le “manspreading”, le “mansplaning” ou encore “les couleurs rose et bleue genrées des jouets pour enfants”. “Ces féministes sont à court de combats. Je ne les entends pas dénoncer les femmes mutilées ou lapidées après avoir osé enlever leur voile en public dans les pays arabes. Elle font une glorification du voile qui est présenté comme un choix. Or le voile est une contrainte et la femme s’en accommode. Le féminisme ne peut pas ouvrir la porte à une idéologie selon laquelle il est permis de battre sa femme. Cette connivence avec l’islamisme me répugne. Je peux comprendre qu’une femme dont cette oppression est l’unique réalité puisse céder à la pression, mais qu’une féministe occidentale biberonnée à l’égalité y voie une liberté individuelle à défendre me dégoûte, ça pue le privilège et l’ignorance. Privilège parce que celles qui le défendent n’ont jamais vécu dans un endroit où il est interdit de l’enlever. Ignorance parce qu’elles ne savent pas que la propagation du voile est un phénomène relativement récent qui a accompagné l’expansion de l’islam politique.

Peggy Sastre relève quant à elle qu’il y a une incohérence à parler de “culture du viol” dans les pays occidentaux, où le viol est sévèrement puni par la loi, et à se taire ou même à s’opposer à l’abolition de l’excision, du viol ou des mariages forcés dans d’autres pays. "Si ça ce n’est pas des cultures patriarcales toxiques, qu’on vienne m’expliquer ce que c’est.”

Nouhad Fathi rappelle ce qu’est selon elle une véritable culture patriarcale: “Au Maroc, la femme ne perçoit que la moitié du montant d’héritage que son homologue masculin. Mes quatre sœurs et moi mangions à nous toutes moins que mon frère, “parce que c’est un garçon”, estimait ma mère."

2. Le manque de rigueur scientifique. “Rétablir la vérité”, c’est la “mission personnelle” que s’est donnée Isabelle Marlier, qui ne passe pas un jour sans poster sur son mur Facebook une information où le féminisme est mis en doute. “Il y a dix ans, j’adhérais à fond à ces thèses de patriarcat systémique, de continuum de violence, de culture du viol, etc… Je traversais des difficultés d’ordre affectif, et j’ai commencé à lire toutes mes interactions avec les hommes à travers le biais néoféministe. Au lieu d’aller mieux, j’ai développé une mentalité d’assiégée. La désillusion est venue lorsque j’ai rendu une étude sur le plafond de verre à un institut où j’envoyais régulièrement des enquêtes. On m’a convoquée pour que j’explique ma méthodologie. En effet, au lieu d’analyser tous les témoignages, j’avais par exemple écarté les témoignages de femmes qui accordaient une importance plus grande à leur vie de famille et qui renonçaient à une carrière, et n’ai tenu compte que de ceux qui validaient mon postulat de base, qui était qu’il existe un dispositif antifemmes. L’humiliation de m’être prise en défaut de rigueur intellectuelle, ce qui ne m’était jamais arrivé avant, m’a permis de me remettre complètement en question, et de laisser tomber mes convictions féministes au fur et à mesure que je découvrais qu’elles ne se basaient pas sur la réalité.

3. La négation de la biologie. Peggy Sastre dénonce elle aussi “l’illettrisme scientifique, voire le créationnisme mental des néo-féministes”. Elle regrette que “la biologie, notamment ce que l’on sait sur l’organisation sociale des primates”, soit écartée au profit d’une “importance démesurée” accordée à la construction sociale des genres, théorisée par Judith Butler.

Sans réfuter l’existence de telles constructions, Eugénie Bastié s’inquiète de “l’indifférenciation des sexes basé sur l’expérience de la minorité transexuelle.” Elle y voit un paradoxe évident qui dessert la cause des femmes: “On ne peut pas exiger des quotas dans la sphère publique et arguer en même temps qu’un homme et une femme, c’est la même chose, que le genre est fluide.” Nier le corps des femmes, c’est selon elle “s’empêcher d’apporter des réponses appropriées aux problèmes spécifiques que vivent les femmes, comme le viol, la conciliation travail et famille, la grossesse, les règles”, estime la journaliste, qui n’est pas défavorable à l’établissement d’un congé menstruel pour les femmes, notamment celles souffrant d’endométriose. “Pour les mêmes raisons, je trouve idiot de plaquer le congé paternité sur le congé maternité. Il est évident que le rôle du père et de la mère ne sont pas les mêmes aux différents stades de la vie de l’enfant. Je suis pour un congé paternité différé, que le père peut prendre plus tard, par exemple à l’adolescence, où sa présence peut se révéler plus utile que pendant les premiers mois où le nourrisson a davantage besoin de sa mère.

4. La difficulté d’un débat apaisé. “Faire taire les voix dissidentes”, c’est ce que reproche Peggy Sastre aux néoféministes: “Après la Tribune des Cent, elles nous ont accusées au mieux d’être de vieilles bourgeoises blanches, au pire d’être des alliées des porcs. Or, nous avions simplement publié une tribune portant un autre point de vue. Mais douter de la pertinence du mouvement #metoo n’est pas permis. C’est dommage car ces féministes ne tiennent pas compte de la diversité d’opinions existantes. Du coup, les contradicteurs sont forcément des ennemis à combattre”.

Isabelle Marlier relève une approximation factuelle imputable à l’adhésion générale au mouvement #metoo: “L’apparence, le glamour et la séduction ont une place particulière dans l’industrie du cinéma, et outre des abuseurs, certaines actrices se servent aussi de cette atmosphère particulière pour obtenir un rôle. Le secteur hollywoodien n’est pas représentatif du monde du travail en général. Je me demande en quoi la dénonciation d’actrices notoires a amélioré le quotidien de travailleuses dans le domaine du nettoyage par exemple.”

Eugénie Bastié, de confession catholique, regrette quant à elle le manque de diversité d’opinions autour de l’avortement. “On est passé du tabou au totem, qu’il ne faut surtout pas critiquer. Même si je suis pour sa légalisation, car c’est un moindre mal, je n’approuve pas le triomphalisme autour de cet acte qui traumatise certaines femmes. Or, les associations, souvent chrétiennes, qui proposent des alternatives aux femmes célibataires qui souhaitent garder leur bébé se voient mettre des bâtons dans les roues en vertu du délit d’entrave à l’IVG, qui a cours en France. Le planning familial français avait aussi accusé la chaîne Arte de diffuser un documentaire sur des femmes qui avaient subi un avortement et qui en avaient été traumatisées, arguant une culpabilisation des femmes qui ont recours à l’IVG. C’est vouloir taire la souffrance réelle de ces femmes au nom de l’idéologie qui prétend que l’avortement est formidable. Je suis pour un choix réel, pas pour une promotion unique de l’IVG”, regrette la journaliste.

5. La sororité.Cette injonction sous-entend qu’une femme a plus de points communs avec n’importe quelle autre femme qu’avec un homme, même celui avec lequel elle partage sa vie. N’importe qui a constaté par son expérience que c’est faux: l’animosité féminine existe, notamment sous forme de rivalité amoureuse ou professionnelle”, estime Isabelle Marlier.

Nouhad Fathi, qui a travaillé dans plusieurs rédactions au Maroc, se souvient aussi de “femmes dont le discours très féministe s’est arrêté dès qu’elles ont obtenu le poste de dirigeante convoité. Préférant régner sans partage comme des Queen Bee (littéralement “reine des abeilles”), elles ne dirigeaient que des hommes plutôt que d’en profiter pour favoriser l’engagement d’autres femmes”.

6. La victimisation et l’esprit de revanche.Faire croire aux femmes qu’elles vivent dans une oppression permanente revient à les associer à des chiffes molles incapables de se défendre et d’avoir une opinion claire. C’est infantilisant”, martèle Isabelle Marlier “Ce révisionnisme pleurnichard et revanchard n’a cure de l’égalité. Vouloir faire payer des siècles d’oppression fantasmée aux hommes d’aujourd’hui est injuste et dangereux, et ne fait que rallonger la liste des injustices.

Peggy Sastre se rappelle quant à elle un débat houleux à l’Université d’été du féminisme en 2018. “Irène Théry m’a reproché d’envoyer ma résilience individuelle à la figure des autres féministes. Je n’ai toujours pas compris en quoi c’est censé être un mal.”

Source : https://www.tdg.ch/extern/inte(...).html
Mr Park
Des fois que quelqu'un te prenait encore au sérieux sur ce sujet tu viens de lever le doute: tu cites Eugénie Bastié.
Redstein
Il y a longtemps qu'on n'avait plus de doute. Ce gars est en souffrance
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Mr Park
Redstein a écrit :
Il y a longtemps qu'on n'avait plus de doute. Ce gars est en souffrance


Oui mais le problème c'est qu'il est contagieux, car les liens qu'il poste sont aussi une souffrance.

Allez, une petite d'Eugénie:

Citation:
Lors de l'attaque terroriste du 23 mars 2018 à propos du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort en sauvant un otage, Eugénie Bastié écrit un tweet : « Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr. » Ce tweet est un écho ironique au scandale du harcèlement sexuel dans le lycée militaire où Arnaud Beltrame fit sa corniche
Redstein
Mr Park a écrit :
Redstein a écrit :
Il y a longtemps qu'on n'avait plus de doute. Ce gars est en souffrance


Oui mais le problème c'est qu'il est contagieux, car les liens qu'il poste sont aussi une souffrance.


Tout à fait - heureusement, ils tombent généralement dans la catégorie TL;DR
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Pierre-Andre
J'oublie souvent que poster un long texte peut faire souffrir les esprits étroits

Aïe ! ça fait mal hein ? Aïe !

Tous ces mots d'affilés ptin, vous avez perdu l'habitude !
Ça vous rappelle le lycée tête de mooooooort

Bon allez, je retire de ce long texte (désolé) une petite citation (tout à fait à votre portée) d'Isabelle Merlier que j'aime bien :

Faire croire aux femmes qu’elles vivent dans une oppression permanente revient à les associer à des chiffes molles incapables de se défendre et d’avoir une opinion claire. C’est infantilisant. Ce révisionnisme pleurnichard et revanchard n’a cure de l’égalité. Vouloir faire payer des siècles d’oppression fantasmée aux hommes d’aujourd’hui est injuste et dangereux, et ne fait que rallonger la liste des injustices.

Vouloir remplacer une injustice par une injustice contraire ne l'annule pas: elle s'additionnent.

C'est un peu comme ceux qui prétendent que le racisme anti-blanc n'existe pas, donc haïr les blancs c'est pas du racisme, c'est quasi de la légitime défense.
Ces mentalités revanchardes sont grandissantes dans l'opinion, elles sont le contraire d'une recherche de justice.

Peut-on s'en émouvoir sans passer pour un oppresseur accroché à ses privilèges?

En ce moment sur backstage...