Mr Park a écrit :
Pour toutes les fois où on l'a lu ici
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Le hashtag #NotAllMen est l’incarnation même du patriarcat
https://www.rtbf.be/article/le(...)22492
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C’est-à-dire que vous avez des centaines, des milliers de témoignages de violences subies par des femmes. Et qu’est-ce qu’on fait ? On tweete #NotAllMen. Et ça, ça veut dire : 'Taisez-vous, on ne veut pas vous entendre, puisqu’on vous explique que tous les hommes ne cognent pas, ne violent pas, ne harcèlent pas, n’humilient pas', explique Giulia Foïs.
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Si je vous dis : 'j’ai été violée', et que vous me répondez : 'oui mais tous les hommes ne violent pas', je pense qu’on n’est pas dans un dialogue. La réaction attendue à un récit de viol, ne peut pas être 'tous les hommes ne violent pas'. Cela doit être : 'ah bon, raconte-moi'".
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Les hommes qui se saisissent du problème sans se sentir directement attaqués sont assez minoritaires. Dans l’ensemble, la réaction va plutôt être : "Quand je dis Not all men, je reprends la main sur le récit, je vais t’expliquer, alors que tu es en train de me parler d’un sujet que visiblement tu maîtrises […], je vais te répondre 'Not all men' alors qu’en général, je ne connais rien au sujet. […] J’arrive, par un tour de passe-passe assez incroyable, à focaliser l’attention sur moi, alors que je n’étais pas vraiment le sujet. Ça, ça n’est rien d’autre qu’une attitude profondément patriarcale de A à Z. C’est-à-dire que ce #NotAllMen est l’un des outils du patriarcat, mais il est aussi son incarnation même", affirme la journaliste.
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En France, et sans doute aussi en Belgique, plus de 30% des jeunes pensent qu’une femme qui dit "non" veut dire "oui".
Et pour finir, un chiffre tout à fait effrayant: une femme est violée toutes les 2'30'' en France, 0,6% des viols débouchent sur une condamnation aux assises. Donc, par respect pour vos mères, vos femmes et vos filles (si il vous faut des exemples proches pour piger),
fermez bien vos gueules avec "Not all men" et la pertinence du terme "culture du viol".
Je ne trouve pas l’expression en gras franchement respectueuse. On veut bien entendre les victimes de viols ou d’agressions. Mais si à chaque fois, il est considéré que c’est la faute de l’ensemble des hommes, il ne faut pas s’étonner ensuite d’un problème de communication.