AethelBridd a écrit :
Quelques remarques pour détendre l'atmosphère tendue (et autres accusations de blasphème, n'ayant apparemment pas le droit de se déclarer féministe qui veut) à propos de ce sujet qui a été ouvert en déroulant le tapis à toutes les parties (avec une priorité aux "GPS", sans doute pour leurs qualités d'orientation lors d'une randonnée). J'espère en tout cas que cela permettra de revenir à une discussion plus intéressante pour tout le monde.
Je crois l'avoir déjà écrit, mais "hommes-femmes" n'est pas une "égalité", c'est une soustraction. D'ailleurs le premier article en lien titrait plus "inégalités femmes-hommes". C'était évidemment la remarque la moins pertinente, autant commencer léger.
La question de l'équité a été soulevée dès le début par certains, cela résout le problème de la différence de traitement, les atouts des uns n'étant évidemment pas exactement ceux des autres (les pectoraux, oui, mais peut-être aussi d'autres choses moins superficielles). Bref, faut-il vraiment une égalité stricte, une équité stricte ou bien un habile et juste mélange des deux ?
Cela me fait repenser à un ouvrage de Susan Neiman (
Left is not woke). Être un "allié" (ici, "des femmes") implique d'avoir des intérêts communs. Les Etats-Unis et l'URSS ont été des alliés quand ils avaient pour intérêt commun de combattre l'Allemagne Nazi. Une fois cela achevé, ils sont devenus ennemis. Par conséquent, il faut que la solidarité soit basée sur des principes plus profonds, sinon cela n'en ai pas vraiment et ne dure pas bien longtemps.
Quant au féminisme et au féministe :
Le Petit Robert définit le premier comme "Doctrine qui préconise l'égalité entre l'homme et la femme, et l'extension du rôle de la femme dans la société" et le second "Partisan du féminisme". Il ne semble pas y avoir d'impératif à être de genre ou de sexe féminin.
Le Larousse, de son côté : "Courant de pensée et mouvement politique, social et culturel en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes" et "partisan du féminisme". Il n'est pas non plus impératif d'être de genre ou de sexe féminin.
Tout cela pour dire qu'il y a bien des principes plus profonds à défendre, notamment l'antisexisme, qu'il n'est pas nécessairement mieux (ou plus juste) de se dire "allié des femmes" que "féministe". Naturellement, vos avis ont quelques divergences, leur expression aussi, mais au fond, n'êtes-vous pas en grande partie en accord les uns avec les autres ?
N.B. Il est possible que mon post soit erroné, c'est même fortement probable, alors je compte sur vous pour argumenter sans vous prendre à partie les uns les autres (et m'épargner par la même occasion).
Il faut défendre absolument dans tous les cas la mixité.
La mixité est la plus belle conquête qu'on ait obtenu.
Perso, j'ai un souvenir abominable de mes classes à l'armée. Tous ces mecs qui puent des pieds, cette trivialité, impossible de sortir, des mecs de partout. Pas une fille pour discuter avec finesse et légèreté, et se sentir un peu plus qu'un homme des cavernes.
Après j'ai bossé à des endroits où y avait que des femmes, et ça peut vite aussi devenir hyper oppressant.
Et pour ce qui est de faire l'amour, c'est pas seulement baiser, mais aussi discuter, partager un beau moment. J'adore les femmes, ce sont des créatures étranges mais si agréables.