Moxama a écrit :
Biosmog a écrit :
Ahouimaisnon a écrit :
Mais penser la critique d'une religion comme une agression envers les gens qui la pratiquent, c'est pas plutôt ça qui est réducteur ?
Nuance, nuances....
Parce qu'une religion, cela existe en dehors de ceux qui la pratique?
Oui. L'église catholique et ses frasques m'emmerde bien plus que la pauvre mamie qui fout sa crèche dans son salon à Noel.
Les imams salafistes m'emmerdent plus que la camarade de classe de mon fils qui déploie son voile pour se couvrir les cheveux dès la sortie des classes.
La foi est une affaire privée. Ce que certains sont prêts à mettre dans la tronche des croyants peur relever de l'ordre public.
Tu ne parles que de pratiques. Les imams et les catholiques qui font des frasques sont autant des individus que la mamie et la camarade de ton fils. La religion sans ses pratiques n'existe pas. C'est un conte, un récit oublié, une légende.
Je suis partisan d'une approche rationnelle en la matière. Ce n'est pas que je sois particulièrement adepte du rationalisme, mais c'est la seule approche qui nous protège d'être à notre tour dans des réactions religieuses. Et je pense même que le refus parfois violent de se regarder dans le miroir, est le signe d'un fondement pas si laïque.
Donc évaluons les pratiques et leurs éventuelles interdictions. Les pratiques en tant que telles. Quelles sont les pratiques qui conduisent le plus à des comportements déviants, "séparatistes", "prosélytes", et qu'est-ce qui est le plus susceptible de renforcer la République dans les quartiers? les lois sur les tenues des adolescentes à l'école? la pratique de la prière et du ramadan? certaines écoles ou associations coraniques? manque de moyens éducatifs? urbanisme? formation et emploi? cours de sciences et de sciences des religions (et pas "sensibilisation" aux religions), prise de parole publique des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale? etc.
Vous battez pas, je vous aime tous