L'égalité hommes-femmes

Rappel du dernier message de la page précédente :
KawaZ
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Redstein a écrit :
Difficile d'admettre que nous autres porte-couilles restons socialisés pour la domination et la violence, pas vrai ?


je ne sais pas si c'est uniquement une histoire de domination et de violence, c'est bien plus profond, sociétal.

Je comprend que certaine femme finissent lesbienne, peut être pas forcement par orientation sexuelle, une manière de pouvoir vivre un peu comme les hommes:
la perspective de se mettre en couple "normal" et de se retrouver à vie à laver les slips de son homme et lui faire à bouffer, je comprend que certains femmes aspirent à autre chose, aient envie d'avoir le choix, de leur carrière, de mener leur vie comme elles l'entendent sans avoir à passer une seconde journée à l'intendance, le ménage, la lessive, s'occuper des gosses, etc...et ne pas être au service de.
Je n'ai jamais été violent avec ma femme, mais pour le reste je suis justement dans ces clichés. Oui, c'est confortable et ce serait hypocrite de ne pas dire que je n'en profit pas. En être conscient est une chose, se corriger dans le contexte général, comment dire...
Et au bout de 10, 20, 30 ans de vie commune à ce régime, il faut savoir accepter qu'elle n'est plus envie de batifoler, la bagatelle, le " devoir conjugal "( vrai que rien de bandant).
Quand aux visiteuse de prison, se mettre avec un pervers narcissique, etc...syndrome de Stockholm? il y en a des tordus, c'est sure.
Masha
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fifdefif a écrit :
A Toulouse, une jeune femme de 23 ans a été ligotée et égorgée par son ex compagnon de 31ans, un gars sympa , sportif et informaticien(qui s'est suicidé en suivant).
Le problème ne vient pas des femmes et de la façon dont elle choisissent leur compagnon. C'est une question qu'il faut arrêter de se poser parce qu'elle est inutilement culpabilisante.


Oui, les fams ne font pas partie du problème, mais elles peuvent faire partie de la solution
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
KawaZ
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En adoptant e porte jarretelles et le string ?
KawaZ
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KawaZ a écrit :
En adoptant e porte jarretelles et le string ?

Si ça peut faire avancer la cause

Et les talons hauts aussi :

https://www.lemonde.fr/m-style(...).html


Perso, je suis pas fan de ces trucs, je préfère les fams à la beauté naturelle et à la féminité discrète



Ahnonmaisoui a écrit :
https://youtube.com/shorts/Sdd4N0tlPTY?feature=shared

Tom & Jerry
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Dark Schneider
Mr Park a écrit :
Dark Schneider a écrit :
Mr Park a écrit :
c'est vraiment une réaction d'enfant.


Plutôt une réaction de dépressif là, on parle de suicide quand même.

Sinon d'accord avec le reste. Néanmoins cela ne doit pas occulter une réalité : certaines femmes sont effectivement attirées par des hommes que nous considérions comme étant des "sales types". Il suffit de voir le nombre de courriers que peuvent recevoir certains détenus, et notamment des détenus incarcérés pour des faits très graves. Dans les personnalités "médiatiques" il y'a notamment eut l'exemple de Béatrice Dalle (qui s'était maquée avec un violeur violent qu'elle avait connu lors d'un docu en prison)...


"Certaines" c'est quoi, on a un pourcentage? Je ne dis pas que ça n'existe pas, mais il me semble que c'est quand même pas grand-chose dans le chaudron que sont les relations hommes-femmes.



T'imagines bien qu'il n'y a pas de stats là-dessus, à moins que quelqu'un l'ait fait, pourquoi pas après tout, mais je suis pas au courant.

C'est un fait largement connu par toute personne qui a un jour connu le milieu carcéral (et surtout les centres de détention, pas les maisons d'arrêt). C'est bien évidemment anecdotique rapporté à l'ensemble de la population, mais c'est à l'image aussi du fait, que de façon plus classique, en milieu libre des femmes ne vont pas hésiter à vouloir se mettre en couple avec le voyou du quartier, le dur, ou d'autres qui vont systématiquement se mettre en couple avec des hommes violent envers les femmes.
C'est une réalité complexe qui ne peut pas se limiter uniquement à une lecture féministe résumant tout par la vision patriarcale (qu'il ne faut pas nier pour autant : c'est une réalité aussi).
Ca fait d'ailleurs des années (décennies) que les USA ont tenté une approche basée sur le féminisme et l'antipatriarcat dans leurs programmes de lutte contre les violences au sein du couple et cela ne marche tout simplement pas, ça n'a aucun résultat probant.
Ahnonmaisoui
C'est le syndrome du boxeur : se précipiter dans les bras de l'adversaire pour ne plus prendre de coups. La bonne issue serait de s'enfuir du ring, mais quand les cordes sont dans la tête...
Blow Up
fifdefif a écrit :
par son ex compagnon de 31ans, un gars sympa , sportif et informaticien


Pour moi c'est plutôt le genre de profil inquiétant typique. Si en plus il aime les animaux de compagnie et qu'il ramène du rhum arrangé maison à la fête des voisins, ça mérite un signalement.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Ahnonmaisoui
Pfff... Ce que t'as comme préjugés ! Et s'il est non blanc, ça fonctionne aussi ?
Kandide
Mr Park a écrit :

C'est évident. On est dans une société où un tas de mecs pensent encore que leur femme/compagne/plan cul leur appartient, alors quand ça ne va plus ils tapent ou ils butent. C'est un truc vraiment difficile à expliquer et faire comprendre, parce que dès que le sujet est abordé beaucoup d'hommes vont dire: "ho, je suis pas comme ça moi", sauf que c'est pas le sujet de l'individu mais de l'éducation et du contexte social. Ca change tout doucement mais pas vite, et encore beaucoup trop d'hommes se sentent personnellement visés alors qu'il s'agît de sujets de société.

Et marre de lire chaque fois: "il était sympa, vraiment un gars sans histoire" (sous-entendu: "elle a quand même dû en faire une belle pour finir comme ça"). Non: ce sont de putains de tueurs qui ne supportent pas de ne plus avoir leur jouet. C'est encore pire quand le gars se fout en l'air juste après, ça veut vraiment dire que lui ne supporte plus la vie, mais il ne supporte pas non plus que celle de la femme qu'il a aimé continue, c'est vraiment une réaction d'enfant.

Le principe de possession est encore très présent dans les relations hommes-femmes (rappelons-nous que jusqu'en 1920 une femme n'avait pas le droit à un compte en banque, si elle bossait l'argent arrivait sur le compte du mari), et quand on parle de déconstruire la masculinité (terme bien sûr inventé par des femmes hystériques qui détestent les hommes, c'est bien connu) c'est de ça qu'on parle.
Totalement d'accord !

Nous sommes dans une société ou la notion de possession de propriété (capitalisme sous-jacent) est tellement ancrée que certains porte-couilles pensent que "leur" femme est leur propre possession.

Personne n'appartient à personne, chacun devrait être libre.
PEACE & LOVE
Mr Park
Dark Schneider a écrit :

Ca fait d'ailleurs des années (décennies) que les USA ont tenté une approche basée sur le féminisme et l'antipatriarcat dans leurs programmes de lutte contre les violences au sein du couple et cela ne marche tout simplement pas, ça n'a aucun résultat probant.


Là je n'y connais absolument rien, suivre le sujet en Belgique ou en France est déjà chronophage (et déprimant). Tu aurais des liens? Car vu d'ici, j'ai l'impression que la lutte contre le patriarcat aux States c'est pas franchement la priorité :
Dark Schneider
C'est justement mon taf. J'ai bossé récemment pendant un an sur la mise en place d'un programme de lutte contre les violences conjugales, sans parler du fait que je suis une vingtaine de personnes condamnées pour cela.
Aux Etats-unis, ils ont beaucoup utilisé le programme Duluth, depuis les 80s, qui est basé sur une approche féministe et de lutte contre le patriarcat et ça ne fonctionne pas.

En France, on a eu un énorme retard sur les programmes de lutte, mais au moins on essaye de faire le tri entre ce qui marche ailleurs et ce qui ne marche pas. Tout est loin d'être bon : on a systématisé les stages de luttes contre les violences au sein du couple, des stages de 2 jours qui n'ont aucune efficacité, coûtent cher (240 euros pour les participants), et qui ne servent qu'à financer des associations de contrôle judiciaire (mais bon, ça crée de l'emploi on va dire). Le programme sur lequel j'ai bossé est beaucoup plus ambitieux et centré sur l'approche cognitivo-comportementale, la seule qui semble avoir une certaine efficacité (d'autres choses intéressantes existent aussi, comme la justice restaurative par exemple, que l'on développe aussi).

Par contre je distingue là le volet "lutte sociétale" auquel tu fais référence, où tout le monde peut agir ; et action sur le terrain, plus concrète, où l'on cherche à réhabiliter les auteurs de violences autrement que par la simple répression.
Blow Up
En Espagne, ça a l'air de marcher. C'est un peu comme dans tous les domaines pour avoir des résultats , une volonté politique affirmée et des moyens (des pépètes quoi)

https://www.actu-juridique.fr/(...)gnol/
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Ahnonmaisoui
Sur le plan social ou sociétal on peut pas avancer tant qu'on met toujours en avant la même question : "mais pourquoi elle restait avec lui" (sous entendu : cette conne). Quand on aura dépassé ça on avancera.

Pas gagné dans une société où l'exercice du pouvoir est miné par les fonctionnements pervers, jusqu'au sommet.

Citation:
La dissolution équivaut à la volonté de détruire une femme qui veut quitter un pervers.


https://www.slate.fr/politique(...)lique
Mr Park
Dark Schneider a écrit :
C'est justement mon taf. J'ai bossé récemment pendant un an sur la mise en place d'un programme de lutte contre les violences conjugales, sans parler du fait que je suis une vingtaine de personnes condamnées pour cela.
Aux Etats-unis, ils ont beaucoup utilisé le programme Duluth, depuis les 80s, qui est basé sur une approche féministe et de lutte contre le patriarcat et ça ne fonctionne pas.

En France, on a eu un énorme retard sur les programmes de lutte, mais au moins on essaye de faire le tri entre ce qui marche ailleurs et ce qui ne marche pas. Tout est loin d'être bon : on a systématisé les stages de luttes contre les violences au sein du couple, des stages de 2 jours qui n'ont aucune efficacité, coûtent cher (240 euros pour les participants), et qui ne servent qu'à financer des associations de contrôle judiciaire (mais bon, ça crée de l'emploi on va dire). Le programme sur lequel j'ai bossé est beaucoup plus ambitieux et centré sur l'approche cognitivo-comportementale, la seule qui semble avoir une certaine efficacité (d'autres choses intéressantes existent aussi, comme la justice restaurative par exemple, que l'on développe aussi).

Par contre je distingue là le volet "lutte sociétale" auquel tu fais référence, où tout le monde peut agir ; et action sur le terrain, plus concrète, où l'on cherche à réhabiliter les auteurs de violences autrement que par la simple répression.


Intéressant, merci Je suis d'accord, la répression n'est pas la solution.

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