L'antispécisme est un humanisme

Non mais attends, on n'est pas d'accord, pas de souci. On discute, c'est parfait.

Mais me dire que je suis tombé bien bas, désolé, ça serait inacceptable même si ça ne s'inscrivait pas dans un climat global de malveillance à l'égard des vegans, sur ce fil comme IRL.

C'est pas bien grave, hein, mais fallait le signaler.

(Véganes qui sont de plus en plus nombreux, au fait, yay !)


Ceci posé, on reprend

Il me semble que tu places sur un piédestal la chasse, pratique de survie millénaire.

Cette pratique a eu son utilité, elle l'a encore dans certaines régions reculées de la planète, mais elle ne porte en soi aucune valeur particulièrement positive, bien au contraire : il s'agit de tuer, démarche définitivement nocive pour la victime, et avilissante pour le tueur.

Alors dans le cas d'une société qui aurait dépassé le stade de la tuerie et évacué jusqu'au concept de viande, et en admettant qu'on y trouve encore des gens qui tiendraient absolument à manger de la chair d'animal, et donc à chasser, on peut comparer leur combat d'arrière-garde à celui des coal rollers, non ?

T'es vraiment impossible... Après tout ce qui a été dit sur tes différents topics tu penses encore que je suis malveillant à l'égard des vegans? C'est ce genre de message qui ne donne pas envie de continuer à discuter avec toi.



Encore une fois, je t'invite à me relire, et pas seulement ce qui t'arranges. Je ne soutiens absolument pas la chasse telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui.

EDIT: en revanche, oui, je respecte les quelques mecs, comme notre médaillé d'argent Jean-Charles Valladont, qui chassent à l'arc en essayant de comprendre la nature qui les entourent. Les deux ne sont pas incompatibles.



Ou alors leur combat deviendrait celui de la liberté de manger ce qu'il leur plait? Plutôt que d'être forcé de ne se nourrir que de ce qui est autorisé.

Imagine si aujourd'hui le gouvernement interdisait aux gens d'être vegans.

autre chose que la réalité.

C'est si compliqué que ça de comprendre que chacun fait ce qu'il veut à partir du moment où ça n'emmerde pas son voisin ?

Les vegans veulent bouffer des graines grand bien leur fasse mais qu'il ne m'obligent pas à faire de même.

Et pourtant je dois bouffer de la viande rouge 2 fois par an et n'avoir pas la moindre sympathie pour les chasseurs.

On est d'accord.
Moi, personne ne m'obligera à manger de la viande. Non mais!

Alors ça tombe bien que personne ne t'oblige à en manger.

C'est vraiment cool alors.

Une question "Redstein" comment vont si prendre les vegan pour changer les principes religieux, ou le massacre d'animaux et leur consommation font parties intégrante de leurs croyances?
Egorger une botte de carotte, courguette à la place d'un mouton ou agneau?

La tu ne critiques pas seulement un monde "carnisme" mais tout un pan de religions et de croyances dont la plupart sont basées sur le sacrifice animal à un moment ou un autre.

la question n'est pas de choisir de manger de la viande ou non, le principe Vegan c'est de militer contre la souffrance et l'exploitation animale.
supprimer la viande et produit animaux n'est qu'un moyen.

donc la question c'est
est ce que je me soucie du sort des animaux( en adaptant un mode de vie stricte)
ou
est ce que je m'en cogne des animaux,( j'ai d'autre priorités, d'autres soucis)

autre question
si je suis Vegan suis je un missionnaire de la cause animale? ou je garde ma foi pour moi?

Si je ne suis pas vegan ( autres soucis ) et que mon voisin Vegan me prend la tete avec son grand remplacement , ai je le droit de craquer et le farcir avec ses légumes?

Je sais pas ce que tu espères comme réponse. Redstein étant l'auteur du topic "dissolution des religions".

Faux (mais j'aurais pu l'être)

Ah bah j'avais toujours eu l'impression que c'était toi. Bon, désolé manu alors.

Enfin mon point reste le même. Et ton avis sur la question aussi.

S'agissant d'une démarche globale fondamentalement civilisatrice, il va de soi qu'on aspire également à évacuer les religions...

D'un autre côté : certaines ont renoncé aux sacrifices animaux, d'autres pourraient y venir, ce n'est pas trop le problème.

Beaucoup à dire... Je remonte la pente tranquillement



Oui, et c'est une pratique très courante.

Sinon, vrai que les cervidés, les sangliers, les loups peuvent être gênants, mais la réponse n'est pas forcément dans leur élimination. Dans de nombreux cas, de bêtes clôtures suffiraient à régler le problème.





Tout dépend de la conception morale qu'on peut avoir, bien sûr. Par exemple, la morale d'un combattant de la (sa) foi ne va pas trop coïncider avec celle du type dont il tranche la gorge...

Mais sans partir dans ce genre d'extrême, citée à titre strictement illustratif (mouarf), le premier problème est précisément l'occultation de l'obscénité (si on veut éviter la question épineuse de l'immoralité, pas que ça soit tellement moins épineux...) du système actuel :

...la viande, c'est un terme innocent qui nous permet d'oublier la provenance de la chair animale que nous mangeons, soit de nos jours dans les 150 milliards d'animaux terrestres (selon ce site : http://www.adaptt.org/killcounter.html) chaque année, élevés dans des conditions souvent atroces et tués de même.

Mais il n'en reste pas moins que même élevés dans des conditions idylliques et abattus sans douleur ni le moindre stress (le mythe de la viande heureuse), les animaux seraient exploités et tués pour de mauvaises raisons : le plaisir gustatif et le profit.


Dans tout autre domaine, ce constat suffirait largement à conclure à l'immoralité de la pratique considérée.


Par ailleurs, ce qui se fait depuis la nuit des temps ne mérite en soi aucun brevet de moralité : l'humanité ne se prive d'ailleurs pas d'examiner et d'éventuellement remettre en cause des pratiques millénaires qu'il est inutile de citer ici.

Enfin, tu dis :




Il est clair que toute cette discussion n'aurait pas lieu, ni lieu d'être, si la réalité n'était pas ce qu'elle est -- ce que Caribou nomme avec un certain dédain ma « croisade » est une démarche tout à fait naturelle chez l'humain (et apparemment de plus en plus courante concernant la question qui nous occupe) : tendre vers un mieux à quelque niveau que ce soit.

En d'autres termes, on est ici dans la constitution lente et opiniâtre, pièce à pièce, d'un monde meilleur

et c'est un connaisseur qui le dit

La mort de mon chien est une tragedie. La mort d'un million de vaches pour faire du steak est une statistique.

oui oui, d'ailleurs le mot "salade" est aussi un terme innocent qui nous permet d'oublier la provenance des végétaux que l'on mange, qui ne sont que des variétés d'angiosperme, des herbes en fait...

Si tes raisonnements surprenant ne servaient pas une cause radicale, ils me feraient sourire...

Un très grand nombre d'aliments ont un nom qui diffère de l'espèce d'origine... se nourrir est une forme de clivage, si on veut. Mais rien à voir avec le carnisme.


Si ça t'intéresse tu peux lire ça:


Mais je ne suis pas sûr que tu y trouves un seul argument en faveur de ta croisade, malheureusement.