frédéric gaillard, le soleil en face : rapport sur les multiples calamités de l'industrie solaire et des énergies prétendues "alternatives".
Depuis le « choc pétrolier » de 1973, et plus encore depuis les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, les énergumènes qui nous gouvernent sont à la recherche d’« énergies alternatives » : géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable Graal de cette quête d’un combustible inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d’années.
Le complexe scientifico-industriel s’est lancé dans une course éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus destructrices. En France, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-EA) mène cette course. Et voilà comment les pillards de pétrole et d’uranium s’accaparent maintenant le soleil. C’est dire que les rêves d’énergie solaire artisanale et individuelle, à la mode de
L’an 01 sont déjà cuits. Le soleil ne brillera pas pour tout le monde.
Après les sacrifiés à l’idole nucléaire, voici ceux du nouveau culte solaire : expropriés des « terres rares », des terres agricoles, des steppes et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires, victimes des ravages environnementaux de cette nouvelle industrie. Les cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours leur énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.
tomjo, l'enfer vert
Tandis que la technocratie verdit, la verdure se technocratise. Le constat officiel de l’effondrement écologique et social proclamé à tous les échelons de l’autorité, du local au global, accélère la fusion entre la classe experte (scientifiques, ingénieurs, techniciens) et la politique écologiste (associations, partis, appareils). Fusion d’autant plus naturelle que nombre d’écotechniciens incarnent ce double visage, à la fois Bac+5, csp+, cadres urbains du public ou du privé, et voraces prétendants à la direction de ce Green New Deal, de ce capitalisme reverdi dont ils représentent l’ultime chance.
Ce qui est décrit ici, à partir du cas de Lille Métropole, c’est l’ascension et l’extrémisme de l’écolo-technocratie, des années 1970 à nos jours. Destruction et artificialisation des derniers lambeaux de nature, construction de gigantesques infrastructures, police électronique et informatique via les puces RFID.
Tomjo, rédacteur au journal lillois
La Brique et animateur du site Hors-sol, n’était pas né quand les plus lucides critiques de l’écologie politique nous mettaient en garde contre ce techno-fascisme vert, dont il décrit aujourd’hui l’avènement.
http://www.lechappee.org/index(...)gatif