Sybelle a écrit :
Des «merdouilles», oui mais jamais côté nucléaire
J'en déduis que tu as une expérience plutôt chaudière.
Des fuites sur les tuyauteries double enveloppe, le changement de chaine cinématique combustible suite à des soucis sur le barillet, nouvelle chaine cinématique pas évidente avec risque de chute d'assemblage dans la cellule chaude... J'ai plus trop d'historique vu que j'ai quitté le projet il y a quelques paires d'années.
Alors la centrale, était relativement propre d'un point de vue radioprotection quand on la démantelait, même si il y a eu quelques fuites sodium sodium pour retrouver de la conta dans certains GV (et puis finalement dans tous les GV mais de façon volontaire). Par contre le risque sodium était élevé, et en exploitation tu n'écartes pas ton risque sodium d'un risque nucléaire.
Et pour les démanteleurs, mention spéciale au fait qu'il n'y avait pas de possibilité de vidange de la cuve à la conception.
Après ça a été fait à une époque de cowboys, ils ont quand même démarré alors que la piscine de combustibles était pas finie...
Astrid a été flingué, mais des transfuges qu'on a récupéré à l'époque où je bossais sur Nuward, le coût total en intégrant les derniers référentiels de sûreté n'étaient plus du même acabit qu'un Creys-Malville.
Pour l'export, il y a bien un Nuward mais j'attends de voir un projet EDF, Technicatome, CEA fonctionner.