cold a écrit :
Jusqu'à preuve du contraire et tant qu'il n'y aura pas de preuves contradictoires, ce sont ceux qui croient au rationalisme, au matérialisme qui sont dans le vrai.
c'est un argument d'homme des cavernes!
Tu peux trouver des exemples très simples:
1) la vue: nous avons prouvé l'existence de "couleurs" que nous sommes incapables de voir, et nous avons prouvé que certains animaux les voyaient.
2) l'audition: nous baignons dans des ondes sonores que nous sommes incapables d'entendre, pourtant nous savons les manipuler pour véhiculer de l'information.
L'argument que tu avances revient à dire que les ultraviolets et les ultrasons ont commencé à exister
seulement à partir du moment où on a pu inventer des appareils transducteurs qui permettent de réduire leur expression à nos propres perceptions?
Les électrons n’existaient pas avant l'invention de l'électricité?
Pour aller plus loin dans ce raisonnement: pourquoi n'y aurait-il pas des stimilus tactiles ou odorants que nous ne sommes pas équipés à percevoir consciemment?
Une certaine forme de "6ème sens" ne peut-elle pas relever d'une sensation tactile par exemple?? ne dit-on pas "je sens de l'électricité dans l'air?" ou juste "lui je ne le sens pas" ?
Le vrai scepticisme ne consiste donc pas en dire:
"tant qu'on ne me l'a pas prouvé que ça existe (= effectué une transcription qui se résume à nos sens ou à notre logique humaines) je considère que c'est irréel". Ca, c'est de l'orgeuil bas du front, c'est la foi stupide en la supériorité de l'homme sur la nature.
Il faut dire:
"tant que je n'ai pas expérimenté un concept, je considère qu'il a autant de chances d'être réel qu'irréel car ma science humaine a déjà prouvé de manière catégorique qu'elle possédait ses propres limites".
Un moine du moyen-âge, qui a fini brûlé sur un bûché, avait ainsi définit le concept de Dieu comme étant la négation de tout ce que l'humain peut appréhender: il n'est pas étendue, ni matière, ni silence, ni bruit, ni vide etc...