StarsRfallin a écrit :
Ce qui me fait beaucoup rire dans tout ça, c'est que l'objet de cette conversation n'est absolument pas d'être d'accord ou non, d'avoir tort ou raison...
Non, par contre, si ça pouvait être pendant trois minutes d'agrémenter sa pensée d'un tout petit peu d'étayage plutôt que de se montrer péremptoire, ce serait pas mal.
Exemple :
Citation:
Qu'on le veuille ou non Deleuze a avancé sur cette question. Dire qu'il s'agit d'un progrès par rapport à Freud, cela ne m'appartient pas.
Si tu pouvais nous indiquer une lecture (ne serait ce qu'un paragraphe) qui étaye cette affirmation, ça nous permettrait d'approcher d'un peu plus près le sens de tes interventions.
Citation:
Je n'ai d'autre dessein que d'exprimer mon point de vue sur la question, autour de laquelle il me semble primordial de convenir qu'il n'existe pas de vérité absolue (mais pour certains, ça va être difficile à accepter...). Celui-ci s'appuie effectivement sur la lecture que donne Deleuze de la question masochiste.
Ah, donc pas sur ce qu'on peut constater sur le long terme de ce que sont
effectivement les relations interpersonnelles ?
Tu n'exprimes pas seulement un point de vue, ici. Tu présentes ton avis comme une vérité et tu campes dessus en disant que tu as Deleuze avec toi.
Je ne dis pas que tu as tort, juste que je ne comprends pas où tu veux en venir et que les références que tu fais sont trop floues pour apporter au débat.
Citation:
Pour répondre sur la nécessité de trouver masochiste à qui imposer son sadisme, je dirais qu'à mon sens, le sadique éprouve d'autant plus de plaisir qu'il est contraint... Or, si sa "victime" est masochiste, elle en tire elle-même un plaisir, ce qui va à l'encontre de ce qu'il recherche.
Ceci va à l'encontre de tout ce que j'ai pu rencontrer dans ma pratique.
Je suis désolé, mais si un sadique, dont la jouissance (sexuelle ou psychique, pour faire vite) est de faire souffrir, tombe sur quelqu'un qui lui dit "souffrir me fait jouir, ne te gène pas", il est tout à fait dans ce qu'il recherche. C'est même son Saint Graal.
Faire plaisir à l'autre ou pas ne compte pas pour le sadique (pas plus que pour le masochiste). Ce sont des mouvements exclusivement narcissiques dans lesquels l'altérité est absente.
Sauf qu'un "non masochiste" a tendance a fuir le sadique, voire à le contrer : à ne pas le laisser exercer ses pulsions jusqu'à la jouissance. Vachement moins drôle que d'avoir le bol de tomber sur quelqu'un qui est prêt à jouer le jeu...
(sauf évidemment dans des situations non ordinaires, comme la torture, etc. Je parle de la vie courante, ici.)