Après la drague...

Beuh - tu crois que j'ai que ça à f..., farfouiller dans un monceau d'immondices dans l'espoir d'y trouver un ou deux gadgets en état de marche ?

je t'en prie développes Red... j'ai réagis simplement au propos de Stars qui me semblait déplacé dans le sens ou complètement hors sujet dans l'utilisation du terme "sadomasochiste" ... Fozzie l'a bien fait remarqué aussi, tu lui fais la remarque ?

j'ai seulement décidé de rentrer dans le vif du sujet grâce à une étude sur la question même des origines du sadomasochisme... texte très intéressant d'ailleurs pour peu que l'on s'y intéresse une seconde, mais ici c'est une perte de temps car tu en fais encore une association à un possible manque de recul et mauvais goût de ma part... quitte à qualifier le tout "d'obsession personnelle".

je suis tout ouïe M Le Psy.

Mais ma chère Lucie, « la société de consommation », c'est nous tous !

Bah oui j'ai pas dis le contraire... j'ai dis vous, oui j'aurais pu dire nous, ça change rien.

Je suis navré, mais je ne suis pas d'accord avec ça. Même si l'on admet que chacun de nous peut être animé, à minima, de pulsions sadiques ET masochistes, les exprimer sans trouver en l'autre un partenaire, fut-ce pour un court instant, de jeu, est impossible.

Le sadisme et le masochisme sont complémentaires et n'agissent pas l'un sans l'autre : sans trouver le masochiste, l'attaque du sadique tombe à plat et le laisse insatisfait.

Je ne vois pas bien où tu veux en venir avec tes interventions, mais il va falloir que tu précises. Et il va falloir que Deleuze se défonce pour prouver qu'il a fait progresser la pensée depuis Freud à ce sujet-là...

Je n'ai rien d'un psy, mais alors rien du tout. Encore une fois : le mot « sado-masochisme » était mal choisi, mais dans ta hâte de lui rentrer dans le lard, tu as fait l'impasse sur ce que Stars essayait de dire, préférant t'engager dans des considérations inutiles.

Merci. j'attends aussi.

Disons que ça permet de mieux se rendre compte que nous sommes tout autant bourreaux que victimes, tous autant que nous soyons...

je me refuse à ce sentiment de fatalisme...c'est vraiment pas ma philosophie de vie.

Oui mais pas pour tout.

Le développement personnel et sa propre façon de voir et d'appréhender les choses de la vie de tous les jours jouent aussi, et heureusement. On suit pas bêtement sur toute la société de consommation, seulement ce qu'on veut bien, c'est trop facile de dire aussi " c'est la faute de la société".

Ce qui me fait beaucoup rire dans tout ça, c'est que l'objet de cette conversation n'est absolument pas d'être d'accord ou non, d'avoir tort ou raison...

Qu'on le veuille ou non Deleuze a avancé sur cette question. Dire qu'il s'agit d'un progrès par rapport à Freud, cela ne m'appartient pas.

Je n'ai d'autre dessein que d'exprimer mon point de vue sur la question, autour de laquelle il me semble primordial de convenir qu'il n'existe pas de vérité absolue (mais pour certains, ça va être difficile à accepter...). Celui-ci s'appuie effectivement sur la lecture que donne Deleuze de la question masochiste.

Pour répondre sur la nécessité de trouver masochiste à qui imposer son sadisme, je dirais qu'à mon sens, le sadique éprouve d'autant plus de plaisir qu'il est contraint... Or, si sa "victime" est masochiste, elle en tire elle-même un plaisir, ce qui va à l'encontre de ce qu'il recherche.

Enfin, pour revenir à ce pourquoi j'ai parlé de textes saints tout à l'heure : il s'agissait d'une part de répondre au Lutin sur le caractère religieux de mon avis et d'autre part de souligner que je ne me permets un jugement que lorsque j'ai un minimum de connaissances sur la question (Oui, je sais, là encore ça paraitra abscons à certains ici, qui ont un avis sur tout)

Je me demande toujours comment on fait pour en arriver à passer de :

Meilleur ami(e) sexe possible vers la dépendance affective puis le sadomasochisme et enfin vers la responsabilité de la société de consommation.

je ne nie pas l'effet ou l'impact qu'à la société et tout ce qui l'entoure sur notre psychologie personnelle mais quand même c'est assez hallucinant.

Hey, ce n'est pas du tout du fatalisme. Pour faire bouger les choses, il faut les voir en face - et donc commencer par se rendre compte que nous ne sommes pas seulement victimes de cette société de consommation que nous aimons détester tout en restant assis sur nos mains. Nous en sommes aussi acteurs et bénéficiaires : si elle perdure, c'est aussi notre faute !

Bien sûr - ce qu'on dit ici, c'est que les relations amoureuses dans leur forme la plus courante ne sont qu'une forme de consommation à outrance : je prends, j'use, je jette.

Tu es encore à parler de ta conviction ... et je le conçois, ( je n'ai pas d'avis sur tout mais je m'intéresse énormément aux questions liées au relationnel homme femme et ce depuis des lustres donc je suis un peu documenté sur la chose... ) et respecte aussi. Cependant j'attends toujours l'explication précise sur l'avancée de Deleuze par rapport à Freud.

En quoi a t on avancé aujourd'hui sur la question ?

Parce que dans ce qui englobe la société c'est aussi ça : les relations amoureuses.
Eh oui ça y fait parti également, se marier, avoir des trolls...pour ça qu'on a débouché là dessus