ZePot a écrit :
Saddakoh a écrit :
Pour certains, on devrait toujours rester avec ce avec quoi on a commencé, et cela également au niveau politique apparemment.
Ça c'est un super sujet. Qui (à part le père de fabh) a changé de bord politiquement au cours de sa vie ?
Qui agrée totalement les positions du bord pour lequel il croit avoir plus que des inclinations ? Positions conjoncturelles et fluctuantes au demeurant. La gauche n’existe presque plus qu’à travers son progressisme sociétal et son attachement à une société solidaire. En ceci je m’en sens plus proche que de la droite. Après elle souffre d’une image d’inconséquence économique dont elle n’arrive pas à se défaire, et dont bénéficie sans que ce soit indiscutablement justifié une droite parfois trop conservatrice (pour ne pas dire rétrograde) mais pragmatique jusqu’au cynisme. Si on fluctue, on fluctue en fonction du personnel politique qui incarne l’essentiel des valeurs dans lesquels on se retrouve mais aussi en fonction d’autres facteurs comme l’adhésion au « groupe » qui vote comme soi ou l’endroit où on vit. On ne change pas d’où on vient, où on a grandi, parmi qui, ce qui forge associé au cheminement personnel une conscience politique plutôt de droite ou de gauche.
Mais par exemple changer de lieu de vie peut infléchir voire faire basculer d’anciennes convictions : en ce qui me concerne donc, vivre dans le bocage normand depuis cinq ans a stimulé la conscience que certaines valeurs dites de gauche étaient indiscutables et insacrifiables. Le désintérêt pour l’autre voire son rejet bien souvent me surprend d’autant plus que rien ne permet vraiment de l’expliquer au quotidien. Heureusement pour l’instant ces positions restent minoritaires, jusque quand ?
Désolé pour ces banalités, mais la question m’a intéressé et me travaille.