Redstein a écrit :
Je ne suis pas persuadé qu'un pays tel que la France ne pourrait refuser de transposer en droit national telle ou telle directive, quitte à déclencher une crise ouverte dans notre bonne vieille Union des Épiciers : sans la France, il n'y a plus d'UE.
Mais en l'occurrence je soulignais l'hypocrisie des politicards qui insistent sur l'inévitabilité de telle ou telle mesure pour faire passer une pilule (encore et toujours ultralibérale) qu'ils ont VOULUE.
Je comprends.
Mais, la France n'est pas un «pays voyou». Et les personnes aux affaires sont plutôt pour l'europe. Refuser de transposer une directive - voire une recommandation(*) - c'est contre les traités. Et avec la hiérarchie du droit, c'est d’abord un rappel amical, nous sommes entre bonnes gens n'est ce pas. Mais après...
« un refus persistant de répondre ou d’obtempérer à la demande de la Commission se traduirait immanquablement par une saisine de la CJUE» Et ça, ça coûte cher,
la tournure de l'article est étrange, mais il rappelle le fait il y a dix ans.
Le prochain pays à quitter la construction européenne, a gagné ! La France (vous, moi...) paiera le manque de financement dudit pays (avec d’autres bien sûr, mais la France est contributeur net au budget de l'UE) comme c'est déjà le cas avec nos amis Britanniques.
Enfin, une anecdote, un peu liée à ces affaires européennes - cela n'est pas monté aussi haut, la France mettant genou à terre avant -
un *simple* fabricant de soda fait plier la France. Je sais ça fait peur. Il y a dix ans également. À chaque fois que je vois un ado boire ce truc, je me demande s'il sait la puissance juridique qu'il a dans les mains...
Sans heurts, sans crises, sans violences, sans se fâcher avec nos voisins, il y a une façon très simple de sortir de tout cela, sans mentir aux français - plan A, plan B, plan Z, planté - tout en respectant le droit international. Mais pas avec le gouvernement actuel.
(*)Elles n'ont de
recommandation que le nom, les recommandations se transforment rapidement en directives
«Baisse d'un ton, j'en ai marre de t'avoir sur le dos»