De grâce ! a écrit :
Que veux tu dire dans la dernière phrase?
voilà ce qu'on trouve sur certains sites ;
Citation:
Enfin, la nature des savoirs transmis ou construits est elle-même en constante évolution. Ainsi une baisse relative de la maîtrise de l’orthographe, des dates en histoire ou des repères stables en géographie ne devrait-elle pas masquer le fait que toutes sortes d’autres connaissances nouvelles ne cessent d’être introduites à l’école.
Reste à savoir ce qu'on entend par "connaissances nouvelles".
Il ne sert à rien de savoir utiliser un ordinateur si on ne sait pas maîtriser l'orthographe...
C'est incroyable de lire des trucs pareils. L'orthographe, la géographie, l'histoire, c'est... la base ! Les prétendus savoirs nouveaux introduits sont-ils plus importants que ce qui est élémentaire?
Cette "évolution", assez vague d'ailleurs, est souvent avancée en réponse aux questions du genre "mais que va devenir mon enfant qui ne connait toujours pas ses département et encore moins ses fleuves?" (sous entendu "alors que moi je les connaissais"). C'est vrai qu'on ne peut plus parler de géographie dans le secondaire à un echelon autre que mondial, qu'il faut faire des connexions entre geophysique et économie etc.
Après on peut se poser la question de savoir si les élèves sont vraiment capables de maitriser voire même de comprendre en surface des ambitions pédagogiques parfois hallucinantes. Au final certains ont la perception qu'ils ne savent plus rien à force d'être le cul entre deux chaises.
Même dans une seule matière ça apparait: Quand je parle avec les profs de math sup' de mon lycée, ils me disent que les élves connaissent beaucoup de notions mathématiques mais de façon très superficielle, on parle de saupourdrage alors que dans les sciences en général l'idée est plutot d'avancer des concepts profonds qui unifient des idées parfois sans lien évident. Faudrait il se recentrer sur les quelques éléments importants et en bouffer jusqu'à une maitrise réelle?
Un élève en difficulté au collège a t-il besoin qu'on lui enseigne 15 disciplines de sorte de relativiser son échec dans les disciplines fondamentales (français, maths, histoire geo, langues ou même pour certains français tout court)? La multiplication de disciplines "démago" comme a pu le devenir la technologie au collège, ça relève de l'école des fans: Tout le monde à 10! Comme si la technologie ne demandait pas plus d'investissement.
Redonner confiance aux élèves d'accord, mais leur mentir avec des moyennes générales qui permettent de compenser un 2 en maths avec un 18 en EPS non, le tout accompagné du discours insupportable "bon t'as 12 ans, t'es pas scientifique et tu sais pas écrire mais on t'en veut pas tu feras avec ce que t'as, de toute façon t'as bien compris que c'était pas pour toi les études, non?"