A tous les enseignants, collégiens et lycéens du forum

Rappel du dernier message de la page précédente :
clarissep
Décidement une question à l'ordre du jour, il en est question aussi dans le dernier Vif l'Express. Il parle de la facture de l'école pour les parents qui est de plus en plus élevée en Belgique (il parle d'un coût moyen de 314 EUR dans le primaire et 474 EUR pour le secondaire). Biensûr, ce coût est encore différent entre l'enseignement libre et l'officiel, ce qui fait que de plus en plus les familles aux revenus modestes ont de moins en moins le choix entre les établissements scolaires. En arriverons-nous à un enseignement à deux vitesses ?
BiZ
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  • #211
  • Publié par
    BiZ
    le 28 Janv 2006, 10:09
Je dirais plutôt quand retournerons nous à un enseignement à 1 vitesse?
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
clarissep
BiZ a écrit :
Je dirais plutôt quand retournerons nous à un enseignement à 1 vitesse?


Si tu veux...tu joues avec les mots ce matin Biz ...
Mal dormi
BiZ
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  • #213
  • Publié par
    BiZ
    le 28 Janv 2006, 10:37
Bien au contraire
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
De grâce !
Si vous avez dix minutes pour découvrir le monsieur...

http://les-4-verites.france2.f(...)e=248

Il est très posé, a l'air sincère et ne ressemble pas à Ravachol, en tout cas.
ça fait plaisir d'entendre quelqu'un qui parle normalement, avec des mots compréhensibles. ça change de ceux, par exemple, qu'on peut entendre en cliquant sur l'onglet de droite.

Un truc me surprend pourtant, c'est la "complaisance" de Laborde.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
BiZ
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  • #215
  • Publié par
    BiZ
    le 28 Janv 2006, 12:12
Laborde semble en effet totalement acquise à sa cause. Je ne vais pas la blâmer pour ça, me sentant moi même proche de la thèse de Brighelli, mais ça fait pas vraiment journaliste attitude.
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
DuncanIdaho
Comme j'ai pas mal descendu le bouquin hier, je voudrais préciser (et surtout pour de grâce même si je pense qu'il m'a bien compris) que je ne regrette pas une seconde de l'avoir acheté et lu. Et que je le trouve même très intéressant sur certaines réflexions dont beaucoup ont été reprises ici (pas plus tard qu'hier avec l'exemple du livre "je suis noir et je n'aime pas le manioc").

C'est vraiment cette forme et ce ton que je fustige, qui ne me semblent pas dignes d'une argumentation sérieuse. Je ne demandais pas mieux que d'être convaincu par ses propos, mais la manière dont il tente de séduire le lecteur plutôt que le faire vraiment réfléchir me fait reposer le livre d'un geste méfiant.

Maintenant, pour être honnête, on n'est pas volé : le livre est paru dans la collection "coups de gueule". Il fallait bien que le ton y soit . Et désolé si ma diatribe d'hier à pu vexer certains qui étaient en désaccord avec moi .
Les petits pains, ça fait du bien au ventre et les gros pains, ça fait du mal aux oreilles.
clarissep
DuncanIdaho a écrit :
Comme j'ai pas mal descendu le bouquin hier, je voudrais préciser (et surtout pour de grâce même si je pense qu'il m'a bien compris) que je ne regrette pas une seconde de l'avoir acheté et lu. Et que je le trouve même très intéressant sur certaines réflexions dont beaucoup ont été reprises ici (pas plus tard qu'hier avec l'exemple du livre "je suis noir et je n'aime pas le manioc").

C'est vraiment cette forme et ce ton que je fustige, qui ne me semblent pas dignes d'une argumentation sérieuse. Je ne demandais pas mieux que d'être convaincu par ses propos, mais la manière dont il tente de séduire le lecteur plutôt que le faire vraiment réfléchir me fait reposer le livre d'un geste méfiant.

Maintenant, pour être honnête, on n'est pas volé : le livre est paru dans la collection "coups de gueule". Il fallait bien que le ton y soit . Et désolé si ma diatribe d'hier à pu vexer certains qui étaient en désaccord avec moi .


Bah, cela montre seulement un esprit critique. Esprit que l'on doit avoir face à chaque livre que l'on lit car sinon on n'a qu'un avis sur la question.
flomarceau
DuncanIdaho a écrit :
Comme j'ai pas mal descendu le bouquin hier, je voudrais préciser (et surtout pour de grâce même si je pense qu'il m'a bien compris) que je ne regrette pas une seconde de l'avoir acheté et lu. Et que je le trouve même très intéressant sur certaines réflexions dont beaucoup ont été reprises ici (pas plus tard qu'hier avec l'exemple du livre "je suis noir et je n'aime pas le manioc").

C'est vraiment cette forme et ce ton que je fustige, qui ne me semblent pas dignes d'une argumentation sérieuse. Je ne demandais pas mieux que d'être convaincu par ses propos, mais la manière dont il tente de séduire le lecteur plutôt que le faire vraiment réfléchir me fait reposer le livre d'un geste méfiant.

Maintenant, pour être honnête, on n'est pas volé : le livre est paru dans la collection "coups de gueule". Il fallait bien que le ton y soit . Et désolé si ma diatribe d'hier à pu vexer certains qui étaient en désaccord avec moi .


mmh, faut voir aussi que bien qu'il ait essayé de l'orienter grand public, son livre n'est totalement compréhensible que par les profs...
"she said I'll throw myself away..."
lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #219
  • Publié par
    lemg
    le 28 Janv 2006, 15:00
De grâce ! a écrit :
Si vous avez dix minutes pour découvrir le monsieur...

http://les-4-verites.france2.f(...)e=248

Il est très posé, a l'air sincère et ne ressemble pas à Ravachol, en tout cas.
ça fait plaisir d'entendre quelqu'un qui parle normalement, avec des mots compréhensibles. ça change de ceux, par exemple, qu'on peut entendre en cliquant sur l'onglet de droite.

Un truc me surprend pourtant, c'est la "complaisance" de Laborde.


Ca n'est pas une excuse (mais alors vraiment pas), toujours est-il que Françoise Laborde (c'est bien d'elle qu'il s'agit non ?) anime une émission sur la jeunesse sur une autre chaîne et l'éducation est, de fait, un sujet récurrent de l'émission. Elle a de surcroît elle-même publié sur l'éducation d'un enfant au sens large (et en plus grand public on va dire).
wil78
  • wil78
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  • #220
  • Publié par
    wil78
    le 28 Janv 2006, 17:26
De grâce ! a écrit :


Que veux tu dire dans la dernière phrase?

voilà ce qu'on trouve sur certains sites ;

Citation:
Enfin, la nature des savoirs transmis ou construits est elle-même en constante évolution. Ainsi une baisse relative de la maîtrise de l’orthographe, des dates en histoire ou des repères stables en géographie ne devrait-elle pas masquer le fait que toutes sortes d’autres connaissances nouvelles ne cessent d’être introduites à l’école.


Reste à savoir ce qu'on entend par "connaissances nouvelles".
Il ne sert à rien de savoir utiliser un ordinateur si on ne sait pas maîtriser l'orthographe...

C'est incroyable de lire des trucs pareils. L'orthographe, la géographie, l'histoire, c'est... la base ! Les prétendus savoirs nouveaux introduits sont-ils plus importants que ce qui est élémentaire?


Cette "évolution", assez vague d'ailleurs, est souvent avancée en réponse aux questions du genre "mais que va devenir mon enfant qui ne connait toujours pas ses département et encore moins ses fleuves?" (sous entendu "alors que moi je les connaissais"). C'est vrai qu'on ne peut plus parler de géographie dans le secondaire à un echelon autre que mondial, qu'il faut faire des connexions entre geophysique et économie etc.
Après on peut se poser la question de savoir si les élèves sont vraiment capables de maitriser voire même de comprendre en surface des ambitions pédagogiques parfois hallucinantes. Au final certains ont la perception qu'ils ne savent plus rien à force d'être le cul entre deux chaises.
Même dans une seule matière ça apparait: Quand je parle avec les profs de math sup' de mon lycée, ils me disent que les élves connaissent beaucoup de notions mathématiques mais de façon très superficielle, on parle de saupourdrage alors que dans les sciences en général l'idée est plutot d'avancer des concepts profonds qui unifient des idées parfois sans lien évident. Faudrait il se recentrer sur les quelques éléments importants et en bouffer jusqu'à une maitrise réelle?
Un élève en difficulté au collège a t-il besoin qu'on lui enseigne 15 disciplines de sorte de relativiser son échec dans les disciplines fondamentales (français, maths, histoire geo, langues ou même pour certains français tout court)? La multiplication de disciplines "démago" comme a pu le devenir la technologie au collège, ça relève de l'école des fans: Tout le monde à 10! Comme si la technologie ne demandait pas plus d'investissement.
Redonner confiance aux élèves d'accord, mais leur mentir avec des moyennes générales qui permettent de compenser un 2 en maths avec un 18 en EPS non, le tout accompagné du discours insupportable "bon t'as 12 ans, t'es pas scientifique et tu sais pas écrire mais on t'en veut pas tu feras avec ce que t'as, de toute façon t'as bien compris que c'était pas pour toi les études, non?"
De grâce !
wil78 a écrit :
De grâce ! a écrit :


Que veux tu dire dans la dernière phrase?

voilà ce qu'on trouve sur certains sites ;

Citation:
Enfin, la nature des savoirs transmis ou construits est elle-même en constante évolution. Ainsi une baisse relative de la maîtrise de l’orthographe, des dates en histoire ou des repères stables en géographie ne devrait-elle pas masquer le fait que toutes sortes d’autres connaissances nouvelles ne cessent d’être introduites à l’école.


Reste à savoir ce qu'on entend par "connaissances nouvelles".
Il ne sert à rien de savoir utiliser un ordinateur si on ne sait pas maîtriser l'orthographe...

C'est incroyable de lire des trucs pareils. L'orthographe, la géographie, l'histoire, c'est... la base ! Les prétendus savoirs nouveaux introduits sont-ils plus importants que ce qui est élémentaire?


Cette "évolution", assez vague d'ailleurs, est souvent avancée en réponse aux questions du genre "mais que va devenir mon enfant qui ne connait toujours pas ses département et encore moins ses fleuves?" (sous entendu "alors que moi je les connaissais"). C'est vrai qu'on ne peut plus parler de géographie dans le secondaire à un echelon autre que mondial, qu'il faut faire des connexions entre geophysique et économie etc.
Après on peut se poser la question de savoir si les élèves sont vraiment capables de maitriser voire même de comprendre en surface des ambitions pédagogiques parfois hallucinantes. Au final certains ont la perception qu'ils ne savent plus rien à force d'être le cul entre deux chaises.
Même dans une seule matière ça apparait: Quand je parle avec les profs de math sup' de mon lycée, ils me disent que les élves connaissent beaucoup de notions mathématiques mais de façon très superficielle, on parle de saupourdrage alors que dans les sciences en général l'idée est plutot d'avancer des concepts profonds qui unifient des idées parfois sans lien évident. Faudrait il se recentrer sur les quelques éléments importants et en bouffer jusqu'à une maitrise réelle?
Un élève en difficulté au collège a t-il besoin qu'on lui enseigne 15 disciplines de sorte de relativiser son échec dans les disciplines fondamentales (français, maths, histoire geo, langues ou même pour certains français tout court)? La multiplication de disciplines "démago" comme a pu le devenir la technologie au collège, ça relève de l'école des fans: Tout le monde à 10! Comme si la technologie ne demandait pas plus d'investissement.
Redonner confiance aux élèves d'accord, mais leur mentir avec des moyennes générales qui permettent de compenser un 2 en maths avec un 18 en EPS non, le tout accompagné du discours insupportable "bon t'as 12 ans, t'es pas scientifique et tu sais pas écrire mais on t'en veut pas tu feras avec ce que t'as, de toute façon t'as bien compris que c'était pas pour toi les études, non?"


Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis.

Juste une remarque à propos de l'apprentissage prétendument fastidieux d'une chronologie, des capitales...
ça ne suffit pas à se bâtir une réflexion, c'est vrai.
Mais, même à l'agrégation, comment traiter un sujet historique sans références dites "bassement" évènementielles, datées?
Si tu prends un ouvrage de Duby, il n'y a pas de dates, mais Duby, lui, c'est un prof au collège de France, et de son temps on apprenait les dates!

bref il faut une colonne vertébrale au savoir...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
MarinaM
Il ya quand même une chose que je trouve importante, c'est qu'a notre époque les capacités intellectuelles des enfants, futurs ados sont les mêmes que celles de nos/leurs parents. Ca change pas en une génération.
Alors pourquoi le niveau a-t-il autant baissé ?
Vous parlez tous d'une mise de l'enseignement au niveau de l'élève, mais au fond ca serait pas plutot un problème d'éducation des parents qui fait que leurs enfants ne travaillent pas ?
C'est évident que maintenant, les jeunes qui vont en prépa et qui deviennent ingénieurs sont issus de milieux favorisés qui ont eux-mêmes suivi ces formations, eux-même issus de ces milieux...
In Dub
Perfect Tömmy
PlastiseeN a écrit :
Il ya quand même une chose que je trouve importante, c'est qu'a notre époque les capacités intellectuelles des enfants, futurs ados sont les mêmes que celles de nos/leurs parents. Ca change pas en une génération.
Alors pourquoi le niveau a-t-il autant baissé ?
Vous parlez tous d'une mise de l'enseignement au niveau de l'élève, mais au fond ca serait pas plutot un problème d'éducation des parents qui fait que leurs enfants ne travaillent pas ?
C'est évident que maintenant, les jeunes qui vont en prépa et qui deviennent ingénieurs sont issus de milieux favorisés qui ont eux-mêmes suivi ces formations, eux-même issus de ces milieux...


Bien sûr, il n'y a aucune raison pour que les jeunes soient aujourd'hui fondamentalement moins capable d'un point de vue intellectuel que les anciennes générations au même âge ! D'une génération à l'autre, la répartition des niveaux d'intelligence reste proportionnellement la même...

Tu évoques le rôle des parents, ce n'est pas idiot. Mais je crois que ceux-ci ont surtout un rôle dans la structuration de l'enfant vis-à-vis de son rapport à l'autorité. Des parents faibles ou démissionnaires engendrent des enfants tyrans ou égoïstes, privés de repères et de valeurs, qui tôt ou tard caurons du tort à leur entourage et à eux-mêmes.

Peut-être peut-on néanmoins dire que des parents ayant le goût du travail et un respect profond pour l'institution qu'est l'école transmettent ce goût de l'effort à leurs enfants et participent certainement de la construction d'une image valorisante de l'école dans l'esprit de ceux-ci.

Ainsi beaucoup d'élèves provenant de milieux modestes ou eux-mêmes peu doués pour les études entretiennent-ils avec l'école des relations apaisées car cette institution conserve une image très positive dans leur famille, quand bien même celle-ci ne compte pas en son sein de polytechniciens ou d'archicubes !

En revanche, je pense que la baisse de niveau de l'enseignement n'est pas due au contexte familial mais bien à des choix politico-pédagogiques assumés par les institutions.
MarinaM
Perfect Tommy a écrit :
En revanche, je pense que la baisse de niveau de l'enseignement n'est pas due au contexte familial mais bien à des choix politico-pédagogiques assumés par les institutions.


C'est plutot une conséquence qu'une cause a mon avis : pour que ces choix politico-pédagogiques ait été décidés, il a bien fallu qu'à un moment l'éducation se confronte a un problème, un rebut des élèves, ou des résultats suffisamment en baisse pour qu'une "solution" (et quelle solution !!) soit recherchée.
Je veux dire en gros que c'est des élèves que ca vient. Et si ca vient d'eux, c'est que ca vient des parents et de leur éducation.

(Un petite remarque qui me choque vraiment : je ne connais pas le monde adolescent d'il y a 10 ou 15 ans, mais quand je regarde la population ado de mon ancien collège (que j'ai quitté il y a 2 ans et demi), bah ca fait peur... Entre les racailles et les pouf...
L'année dernière je suis allée dans une classe de 3e pour parler de la 1ere S et plus généralement du passage collège lycée. A la fin le prof a demandé a ses élèves ceux qui PENSAIENT demander une 2nde générale : 8-9/30 ont levé la main.
De mon temps, il y en a 5 de ma classe qui sont partis en lycée professionnel...)
In Dub
clarissep
Perfect Tommy a écrit :

Tu évoques le rôle des parents, ce n'est pas idiot. Mais je crois que ceux-ci ont surtout un rôle dans la structuration de l'enfant vis-à-vis de son rapport à l'autorité. Des parents faibles ou démissionnaires engendrent des enfants tyrans ou égoïstes, privés de repères et de valeurs, qui tôt ou tard caurons du tort à leur entourage et à eux-mêmes.

Peut-être peut-on néanmoins dire que des parents ayant le goût du travail et un respect profond pour l'institution qu'est l'école transmettent ce goût de l'effort à leurs enfants et participent certainement de la construction d'une image valorisante de l'école dans l'esprit de ceux-ci.

Ainsi beaucoup d'élèves provenant de milieux modestes ou eux-mêmes peu doués pour les études entretiennent-ils avec l'école des relations apaisées car cette institution conserve une image très positive dans leur famille, quand bien même celle-ci ne compte pas en son sein de polytechniciens ou d'archicubes !

En revanche, je pense que la baisse de niveau de l'enseignement n'est pas due au contexte familial mais bien à des choix politico-pédagogiques assumés par les institutions.


Je pense pour ma part qu'il s'agit d'un tout.
Les enfants maintenant sont en qlq sorte surprotégés, en en peut plus trop les punir ou les rouspéter qd ils font mal leur travail (sinon on va les traumatisé)...Effectivement, les coups de baton que recevaient nos grand-parents ce n'étaient pas ce qu'il fallait non plus mais en qlq sorte on est tombé dans le travers inverse où il faut pratiquement chouchouter ses petits élèves.
A la limite, tu te fais insulter par eux et en plus tu leur dis merci.
On est aussi passé dans une société où maintenant les enfants sont pas mal gâtés par la vie et ne se rendent plus vraiment compte de ce que veut dire travailler.
Et c'est sûr, il y a certainement une sorte de démission des parents qui pour la plupart n'apprenent plus certaines valeurs à leurs enfants. Combien d'enfants disent encore un simple bonjour ...mais les parents le font-ils eux aussi ou alors en est-on arrivé à être tellement pressé qu'on n'a plus le temps.
Et petit à petit, pour un tas de petites choses de ce genre qui s'accumulent, on en arrive là...

En ce moment sur backstage...