vincentvince a écrit :
Faire du pognon est le but de toute entreprise commerciale...
Oui, bien sûr. Même la bourse est une très bonne idée, mettre en relation des gens qui ont des fonds avec ceux qui ont des idées et récupérer son investissement à moyen/long terme.
Le problème n'est pas l'argent, mais sa répartition et la gestion par un petit cercle de gens.
Qu'on veuille gagner plein de pognon pourquoi pas mais pas à n'importe quel prix.
On sort du cadre des élections et on tape sur une cible facile mais peut-on mesurer le coût humain et écologique de chaque centime gagné par J Bezos ?
La citation de TheHaller/Nicolas Mathieu et des tables excel est très juste, on peut simplement parler de la Sécu et la santé qu'on voudrait gérer comme une entreprise.
vincentvince a écrit :
Mais le côté borderline m'intéresse... Tu as des exemples ?
Des exemples perso, à l'époque des GIE dans les banques début 2000, on nous demandait d'écrire une application qui listait tous les produits auquels un client était légalement éligible sans savoir si ça lui servait ou pas, ce que ça impliquait pour son argent, ses capacités de remboursement, sa situation...
Un directeur d'agence qui "obligeait" (par menaces de non progression, non evolution dans la boite) ses conseillers à laisser les gens tomber à découvert pour toucher les fameux agios qui rapportent bcp aux agences bancaires.
Quant aux exemples à grandes échelles, le principe même de la spéculation instantanée, les crises suite à l'éclatement des bulles spéculatives, ce ne sont pas les exemples qui manquent.
Je n'ai plus la source de l'article mais je me souviens d'un psychiatre qui comparait (comparaison clinique) les ultra-riches et les ultra-puissants à des psychopathes (https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/psychopathie/64861).
Encore une fois, il ne s'agit pas de "taper" sur un gars un peu riche mais de rationaliser un peu les choses. Après c'est une question de point de vue je suppose, et de culture/éducation.