à annuler

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
  • Invité
Le saint a écrit :
thierry 4567 a écrit :
Et ce deuxième texte qui me semble "plus réaliste":

Il me souvient avoir lu, ou entendu, je ne sais plus où ni quand, cette petite histoire. Dans un monastère perdu au milieu des montagnes du Japon, un disciple assoiffé d'absolu vient trouver un maître zen.


Cherchez l'erreur.


Effectivement, je vais corriger...
Le copier/coller...
Invité
  • Invité
Je me rappelle une vieille interview (année 90') de Steve Vai à propos d'ésotérisme, rêves, projections astrales...

Et JadedHeart sur le forum Stevie vient de me filer des liens...

https://www.guitariste.com/for(...)92199


sinon extrait:

tu as beaucoup parlé de ton album à venir dans notre cover story d'octobre 86, passion and warfare est-il l'album que tu prévoyais à ce moment là?

steve:
je l'ai visualisé il y a 15 ans déjà.
quand j'étais plus jeune, j'ai étudié le sommeil et les rêves, je tenais un journal de mes rêves depuis l'age de 12 ans, j'avais même mon propre language pour écrire afin que personne ne puisse le lire, il y avait des choses si personnelles que je ne voulais même pas les écrire.
j'ai fait des expériences, j'ai enregistré des bandes et les écoutais pendant mon sommeil.
des choses ont commençé à se passer dans mon sommeil, le meilleur terme que j'ai trouvé pour les décrire c'est projections astrales.
elles étaient incroyablement "vivid" et j'avais pris l'habitude de noter ce qui se passait.
c'était à peu prés au moment où j'ai commencé à jouer de la guitare.
un soir quand j'avais 14 ou 15 ans j'ai fait un rêve qui était trop "vivid" pour être un rêve, trop clair.
les évènements qui s'y sont passés, l'état d'esprit dans lequel j'étais et les choses que j'ai ressenties sont dans cet album.
il y a beaucoup de chansons que j'ai écrite en me relevant au milieu de la nuit parce que j'avais entendu une mélodie "verbatim" et plusieurs des chansons de l'album en font partie.
par exemple le passage du rêve dans erotic nightmare le moment où il y a tous les effets sonores est basé sur un incroyable "vivid" rêve.
je me suis vu en train de jouer de la guitare mais je la tenais d'une manière qui lui faisait sortir des sons anormaux.
je la touchait d'une certaine manière et ça faisait un "squeak" ou bien je criais dedans, il n'y avais pas de limites, même mes mouvements étaient au delà de la grace.
la flute en particulier, tu sais le son de "bweep bweep" colle vraiment bien.
dans mon rêve j'ai pris la guitare et l'ai fait tourner, elle avait tous ces trous, j'avais ma main sur le vibrato (situé en dessous) et je soufflais dans un des trous et faisais comme si je jouais de la flute et entre le vibrato moi qui jouais de la flute et l'ampli qui larsenait ça donnait ce son.
le son sur l'album et à la base celui que j'ai entendu dans mon rêve.
cet évènement fut le commencement de ma prise de conscience concernant ma personnalité avec l'instrument, ça a été le moment le plus important de toute ma carrière musicale.
j'ai ressenti des choses qui m'étaient inconnues auparavant sur ce plan bien que j'ai essayé d'y parvenir.
c'est de là que viens une grande partie de ma musicalité je crois ou du moins c'est comme ça que je l'ai découverte.
...

...
well, fa lydien est un mode plus facile pour moi pour improviser.
il y a beaucoup plus de notes qui s'ouvrent à toi que sur la blues donc c'est plus "lyrique".
"by the same token" il y avait une pensée prédominante à propos du thème de la chanson, un cauchemar érotique.
beaucoup de gens rêvent de sexe mais dans mon rêve (ca y est je repars sur venus!) la luxure était "overwheming".
pour arriver à l'orgasme nous avions besoin de corps humains mais nous n'en avions pas puisque nous étions passés sur un autre plan.
la frustration devenait grandissante et c'est pour ça que c'est un cauchemar érotique.

love secrets

steve :

personne ne sait à quel point il m'a été difficile de faire cette chanson.
ça a durer "forever".
je n'ai jamais travaillé aussi dur sur un morceau de toute ma vie mais ça a été la plus jouissive des expériences musicales que j'ai accomplis, la liberté totale.
dans mon rêve je jouais de la guitare et chaque note était comme une improvisation céleste.
c'était comme çi j'étais entouré par un orchestre de 100 personnes, tous un peu désaccordés mais tout sonnait juste.
ils suivaient ce que je jouais mais avec des structures extrêmement poussées harmoniquement.
c'était du genre, je joue sib et d'un seul coup j'entends huit accords superposés où sib sonne puis une grande ligne descendante parce que je regardais dans telle direction etc
c'est quasiment impossible à expliquer mais ça a été d'une grande inspiration .
tout ce que je jouais sonnais, si je jouais une note puis arrêtais, la note était répétée et sur chaque echo il y avait un accord différent ou la note avait un son différent.
rien n'était sous mon controle à part ce que jouais.
j'étais pris d'euphorie, totalement libre de toute appréhension.
c'est ce que j'ai essayé de recréer avec love secrets en utilisant beaucoup plus de mes connaissances harmoniques.
à certain endroits ça m'a pris une semaine complète pour faire 20 secondes de musique.
j'ai essayé de créer des tensions entre de hautes énergies nerveuses représentée par les lignes de basse rapides et la ride et un deuxième feeling, mélodique représenté par la guitare.
...

je me suis posé la question de dieu mais je n'ai pas vraiment compris, je n'ai pas trouvé mon interprétation.
j'ai entendu le point de vue de beaucoup de personnes, dieu est quelque chose de trés personnel même pour un athée.
c'est trés individualiste dans la croyance et la réalisation et je n'avais rien de tout ça, je ne connaissais que "le mot".
je suis entré dans une profonde dépression, pendant un an et demi ce fut l'angoisse complète.
je ne sais pas quel genre de crise d'anxiété c'était mais ça m'arrivais toute la journée.
c'est probablement le moment le plus triste de ma vie, je ne pouvais pas sourire, je ne pouvais pas rire.
j'ai commencé à me faire du mal, physiquement, mentalement, spirituellement.
je cherchais désespérément un échappatoire.
si je te disais les choses que j'ai vu et ma manière de voir les choses, si je le disais à quiconque, on me mettrait de coté.
je suis sérieux, je pense que j'étais en train de devenir fou.
je n'avais plus rien à quoi me raccrocher, je n'avais pas la moindre idée de pourquoi j'étais là.
je me posais ces questions, (je crois que beaucoup d'entre nous se les posent) ça à dû vraiment me frapper parce qu'il n'y avait rien dans ma vie dont j'aurais pu me plaindre, de l'extérieur tous semblait génial, j'avais un bon groupe, je me faisais un peu d'argent, je travaillais dur, je vivais avec quelques amis mais ça n'avait pas d'importance.
le bonheur, je veux dire le vrai bonheur tiens à plus de chose que ces simple paramètres.
un jour j'ai reçu ce livre dans ma boite aux lettres, "la magie dans votre esprit" de U.S Anderson.
c'était un livre trés simple, il parlait de l'ego et de certaine croyances.
j'ai eu une sorte de connexion avec ce livre dû à l'errance de mon coeur.
j'ai décidé que je devais changer ma vie, j'avais touché le fond.
je suis devenu végétarien, j'ai arrété de fumer, et j'ai fait le ménage partout où c'était nécessaire.
j'ai arrêté de manger n'importe quoi et j'ai commencer à lire des livres sur la métaphysique et la spiritualité que je trouvais à "bodhi tree" un magasin de livre sur la métaphysique sur melrose avenue.
j'ai commencé à m'accrocher à certaine vérités et j'ai commencé à m'ouvrir aux choses.
j'ai réalisé que je me sentais "accompli".
j'ai eu ma propre compréhension de ce qu'est dieu et de pourquoi nous étions là.
et ça à grandi, grandi.
je veux dire, c'est une des choses les plus étranges, quand tu pries ou tu médites, tu te fais un lavage de cerveau.
tu laves ton subconscient pour qu'il s'ouvre à toi.
j'ai commencé à faire des choses comme enregistrer des cassettes que je jouerais la nuit et qui me diraient comment me sentir.
la plupart du temps les gens se sentent triste parce qu'ils aiment se sentir triste, j'étais comme ça mais je dois te dire que c'est tellement mieux de se sentir content.
je me disais de temps en temps "je ne suis pas une mauvaise personne", "ce sera une bonne journée", "à partir d'aujourd'hui je vais devenir en meilleure santé et plus heureux" etc
c'est ce que je me disais et je n'y croyais pas.
j'étais assis dans la baignoire et je me suis dit "p*tain qu'est-ce qu'il sa passe!"
je me suis dit "tu te dis des choses auxquelles tu ne crois pas!"
"à partir d'aujourd'hui je serais plus heureux", c'est quand tu oublies ce genre de chose que tu commences à glisser.
...

source:
http://www.stevevai.fr/forum/v(...)=1943
Josh43
  • Josh43
  • Custom Cool utilisateur
Thierry: ta source, c'est surtout Lovecraft...
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!
GuitaristeX
Thierry, j'ai retrouvé un texte qui devrait te plaire et qui concerne le mot "expérience" car c'est un peu de ça que nous parlons non ?

Vivre certaines expériences ou avoir vécu certaines expériences.
Je cite.


Citation:
"La source première de notre connaissance est l'expérience. Pour qu'il y ait expérience, il faut, absolument parlant, que nous ayons perçu une chose elle-même. Mais on doit, en outre, distinguer perception et expérience. D'entrée de jeu la perception ne contient qu'un unique objet qui est maintenant, de façon fortuite, ainsi constituée, mais qui, une autre fois, peut être autrement constituée. Or, si je répète la perception et que, dans cette perception répétée, je remarque et retienne fermement ce qui reste égal à soi-même en toutes ces perceptions, c'est là une expérience. L'expérience contient avant tout des lois, c'est-à-dire une liaison entre deux phénomènes tels que, si l'un est présent, l'autre aussi suit toujours. Mais l'expérience ne contient que l'universalité d'un tel phénomène, non la nécessité de la corrélation. L'expérience enseigne seulement qu'une chose est ainsi, c'est-à-dire comme elle se trouve, ou donnée, mais non encore les fondements ou le pourquoi.
( ... )
Si l'on veut connaître ce qu'est véritablement une rose, un œillet, un chêne etc., c'est-à-dire en saisir le concept, il faut tout d'abord saisir le concept supérieur sur lequel se fondent ces êtres, ici par conséquent le concept de plante; et, pour saisir le concept de plante, il faut derechef saisir le concept plus élevé d'où dépend le concept de plante, c'est-à-dire le concept de corps organisé. - Pour avoir la représentation de corps, de surface, de lignes et de points, il est nécessaire d'abord qu'on ait la représentation de l'espace, car l'espace est l'universel tandis que les corps, les surfaces, etc., ne sont que des déterminations particulières dans l'espace. De même l'avenir, le passé et le présent présupposent le temps comme leur fondement universel, et la même règle vaut aussi pour le droit, pour le devoir et pour la religion, déterminations particulières de la conscience qui en est le fondement universel."

HEGEL.


Souvent les forumers te parlent d'illumination et de rapport à la science et de preuves... on a mélangé beaucoup de choses sur ton thread. Moi j'aime l'analyse suivante du texte :


Citation:
Les progrès des sciences positives, depuis le 17è siècle, ont conduit la philosophie à s’interroger sur l’origine de nos connaissances en tant que processus complexe (et pas seulement intuition intellectuelle ou « vision » des essences : Platon).

Le thème du texte est donc celui de la connaissance.

Hegel soutient que si la source première de notre connaissance est bien l’expérience, celle-ci serait vaine sans la compréhension des concepts adéquats.

Le problème est donc de restituer le processus complet de la connaissance, d’examiner les rapports de l’expérience avec la théorie (ou les concepts) , et au-delà de trouver le fondement universel de toute connaissance (la conscience).

Le texte s’articule en deux parties principales, dans un mouvement qui nous ramène aux fondements. I – L’expérience comme sources première de notre connaissance, mais aussi distinction perception/expérience, et limites de l’expérience. II – Mais connaître implique la saisie des concepts, c'est-à-dire la remontée vers les concepts universels, jusqu’à la conscience qui est le fondement ultime de toute connaissance.


I - Le rôle de l’expérience dans la connaissance

1) L’expérience : « source première ». La référence obligée ici est la thèse de Kant : « toute connaissance débute avec l’expérience », mais aussi celle des philosophes empiristes (Locke, etc.). Au sens commun, l’expérience est une somme de vécus irremplaçables fondés sur une perception répétée des choses. Au sens scientifique, l’expérience s’applique à l’expérimentation comme vérification d’une hypothèse. Le mot « source » renvoie à la notion philosophique de « donné ». Le donné est le phénomène en tant que saisi par l’expérience, avant qu’il ne devienne un objet de connaissance. On voit que le problème est celui de l’origine de la connaissance.

2) Le rôle de la perception dans l’expérience. « Percevoir la chose elle-même » est la condition de l’expérience. On parle aussi d’ « intuition sensible ». La perception est la saisie d’un seul objet, à chaque fois différent : elle est toujours différente, soumise au temps.

3) En consiste l’expérience proprement dite ? En une succession de perceptions, une répétition. Quelque chose d’égal, d’identique s’en dégage. « Remarquer », « retenir » : attention et mémoire. Nous sommes surpris de constater que ce sont précisément des attributs de la conscience ! Celle-ci serait-elle déjà présente à ce premier niveau de la connaissance ? L’expérience contient des lois, cad des rapports constants entre 2 phénomènes (« liaison »). Or, surprise !, les lois appartiennent à la théorie. Les concepts seraient t-il déjà opérants à ce niveau ?

4) Les limites de l’expérience. Il s’agit d’une transition vers la 2è partie. Hegel explique que l’expérience est limitée. Elle enseigne l’universalité, mais pas la nécessité, le comment mais pas le pourquoi. Universalité : c’est la constance des corrélations. Nécessité : signifie que cela ne peut pas être autrement. Kant : « L’expérience nous apprend bien que quelque chose est de telle ou telle manière, mais non point que cela ne peut-être autrement ». En guise de transition vers le rôle des concepts, cette autre citation de Kant : « Si toute notre connaissance débute AVEC l’expérience, cela ne prouve pas qu’elle dérive tout DE l’expérience. »


II – Le rôle des concepts dans la connaissance

1) 1er exemple : la « réduction » vers le concept de corps organisé. Le principe du passage est que connaître = saisir le concept. Le concept est la définition de la chose, accessible seulement à l’esprit. Pourquoi le concept est-il dit « supérieur » ? Au sens où pour Descartes, par exemple, le plus simple toujours aussi le plus vrai, le plus certain. Le concept de plante par exemple est à la fois plus simple (unifié) et plus riche que la perception d’une suite de plantes…

2) 2ème exemple : la réduction vers le concept d’espace. Selon Kant, « l’espace est la condition a priori de l’expérience sensible ». Les corps sont et se meuvent dans un espace. Par exemple Descartes parle de « substance étendue » : ce sont les choses dans l’espace, ayant une grandeur mesurable… par l’esprit ! L’autre condition a priori de toute expérience est le temps : or le temps est une caractéristique de la conscience. Cette remontée vers les concepts est donc effectuée par la conscience.

3) La conscience comme fondement universel. Rappelons d’une part que l’expérience est une succession de perceptions, elle introduit donc le temps. D’autre part toute représentation suppose le temps intérieur. Mais qu’est-ce que le « fondement » ? Ce n’est pas l’origine au sens de cause (comme le feu cause la brûlure), mais l’origine comme condition. Par exemple pour Descartes le Cogito (la pensée) est le fondement du Sujet, et donc de la science. « Droit, devoir, religion » : ce sont des domaines de l’esprit, mais que l’on peut ramener à un concept : la conscience, encore. La conscience est donc le fondement universel. La conscience est aussi le cœur, le joyau humain qui permet la connaissance, la culture, etc. Par exemple la conscience est au cœur du devoir (« en conscience »), de la religion (la « foi »). Ce fondement mérite bien d’être appelé universel puisqu’il vaut pour toutes les activités de l’esprit.

Conclusion. – L’expérience est donc nécessaire, et cependant non-suffisante. La connaissance vraie consiste à saisir les concepts. Rappelons la différence essentielle entre la source (« première ») et le fondement (« universel »). Finalement tout se ramène à la conscience. Cependant pour la science moderne, le rôle de l’expérience reste déterminant.
Invité
  • Invité
GuitaristeX a écrit :
Thierry, j'ai retrouvé un texte qui devrait te plaire et qui concerne le mot "expérience" car c'est un peu de ça que nous parlons non ?

Vivre certaines expériences ou avoir vécu certaines expériences.
Je cite.


Citation:
"La source première de notre connaissance est l'expérience. Pour qu'il y ait expérience, il faut, absolument parlant, que nous ayons perçu une chose elle-même. Mais on doit, en outre, distinguer perception et expérience. D'entrée de jeu la perception ne contient qu'un unique objet qui est maintenant, de façon fortuite, ainsi constituée, mais qui, une autre fois, peut être autrement constituée. Or, si je répète la perception et que, dans cette perception répétée, je remarque et retienne fermement ce qui reste égal à soi-même en toutes ces perceptions, c'est là une expérience. ........

Conclusion. – L’expérience est donc nécessaire, et cependant non-suffisante. La connaissance vraie consiste à saisir les concepts. Rappelons la différence essentielle entre la source (« première ») et le fondement (« universel »). Finalement tout se ramène à la conscience. Cependant pour la science moderne, le rôle de l’expérience reste déterminant.


Salut et merci pour ce texte !!!
Justement, l'expérience ici est possible à tenter (voir la page 1 une méthode de voyage astral) et j'invite les plus sceptiques également...
L'expérience est donc possible et facilement (pas besoin d'un cyclotron) mais comme le dit le texte que tu mentionnes: il faut distinguer perception et expérience !!!
Et c'est là toute la difficulté: Si je dis j'ai le ressenti, la sensation que mon bras se soulève de mon corps... c'est à la fois une expérience et une perception.... Mais cela ne prouve rien... car il manque également le paramètre mesure !

Jusqu'ici aucune mesure n'a vraiment été concluante de manière scientifique.
Mister Charles T. Tart avait tenté l'expérience d'un nombre à 5 chiffres posé sur une armoire et la voyageuse de l'astral se devait de découvrir ce chiffre (aléatoire) pour prouver sa sortie du corps. Elle a réussi à trouver le nombre mais le test n'était pas fiable puisque par reflet on pouvait semble-t-il voir le nombre... Et donc Mister Tart à ensuite très vite relativisé le résultat de son test...puisque pas très scientifique...voir ci-dessous:

Le parapsychologue américain Charles Tart a mis en place, dans les années 1960, un protocole expérimental en vue de tester en conditions contrôlées les "Out of Body Experience" (OBE, "sortie hors du corps" en français).

L’expérience de Charles Tart avec Mademoiselle Z se déroula de la manière suivante : durant cinq nuits successives, Mademoiselle Z se rendit au laboratoire sur le Sommeil, de Charles Tart, dans l’intention d’y faire une Out of Body Experience ( OBE, "sortie hors du corps" en français).

Cherchant à détecter des modifications physiologiques caractéristiques des OBE, Tart fixa sur Mademoiselle Z des électrodes, reliées à des appareils enregistrant les ondes cérébrales, les mouvements oculaires rapides, la résistivité de la peau, le rythme cardiaque et la pression sanguine.

Tous les soirs, Tart choisissait un nombre de cinq chiffres, différent d’une nuit à l’autre, - à partir d’une table de nombres au hasard - et l’inscrivait sur un bout de papier. Après avoir relié Mademoiselle Z aux appareils d’enregistrement, il plaçait le papier sur une étagère située à plus d’un mètre et demi du plancher.

Au cours d’une OBE, Mademoiselle Z devait tenter de lire le nombre qui y était inscrit. Le câblage très court interdisait à Mademoiselle Z de se lever du lit de camp et de grimper dessus pour aller lire le nombre, sans que ce manège interrompe l’enregistrement. Chaque nuit, Mademoiselle Z devait donc s’endormir jusqu’à ce que, éventuellement, elle éprouve une OBE et tente, dans cet état, de repérer le nombre dissimulé, puis se réveille pour informer Tart de ce qu’elle avait lu.

La première nuit, rien de significatif ne se produisit. La deuxième, Mademoiselle Z rapporta avoir eu une OBE. Elle relata que, tout en « flottant », elle aperçut, au-dessus de l’étagère, une horloge fixée au mur, qu’elle ne pouvait pas voir de son lit, et qui indiquait alors 3 h 15 du matin. Or, à ce moment précis, les enregistrements de l’appareil ont présenté des modifications significatives dans les tracés d’ondes cérébrales, sans corrélation avec des mouvements oculaires rapides accompagnent habituellement les rêves. Une confirmation est venue la troisième nuit, cette fois-ci à 3 h 35 du matin, avec une correspondance semblable dans les enregistrements.

La quatrième nuit, Mademoiselle Z a identifié le nombre dissimulé : 25132. Selon ses dires, il était entre 5 h 30 et 6 heures du matin. Or, à 5 h 57 du matin, l’enregistrement de ses ondes cérébrales a présenté le même tracé étrange et caractéristique, déjà observé plusieurs fois, auparavant, mais en plus net cette fois-ci.


Egalement trouvé sur le net:

Les premières tentatives pour étudier scientifiquement la bilocation n'eurent lieu qu'en 1965, lorsqu'un psychologue de l'université de Davis en Californie, le docteur Charles Tart, se consacra à ce sujet.

Il fit d'abord passer une série de tests à une jeune femme qui l'avait contacté et affirmait qu'elle se projetait chaque soir hors de son corps physique
Dans son laboratoire , elle parvint à donner correctement le nombre cible de cinq chiffres placé hors de sa vue. Mais le docteur Charles Tart demeura prudent sur cette expérience car en inspectant la pièce le lendemain il s'aperçut que ce nombre aurait éventuellement pu être lu grâce à un phénomène de réflexion.

Par la suite, Robert Monroe servit de sujet d'expérience à Charles Tart. Robert Monroe affirma avoir vécu des EHC au cours des deux sessions auxquelles il avait participé. S'il ne parvint pas à lire la cible (cinq chiffres inscrits sur un document placé hors de sa vue), il évoqua l'une de ses décorporations. En 1967, les résultats de l'expérimentation firent l'objet d'une communication de Charles Tart qui indiqua que une grande partie du cycle de sommeil se déroulait en état hypnagogique. Là également, Charles Tart adopta une attitude prudente estimant les résultats d'ensemble peu significatifs.


Pour résumé, presque tout le monde peut aujourd'hui tenter l'expérience du voyage astral (voir en page 1), mais personne n'est capable de prouver quoique ce soit à ce sujet...
Ghilou
  • Ghilou
  • Custom Cool utilisateur
The data so far:


ça faisait longtemps que j'étais pas venu vous embêter
Invité
  • Invité
Ghilou a écrit :

ça faisait longtemps que j'étais pas venu vous embêter


Pas de souci et surtout avec de l'humour ! Ici on n'aime bien les gens d'esprit !
Invité
  • Invité
Oups..

Invité
  • Invité
#!
Invité
  • Invité
J'avais trouvé sur un site .°. quelque chose comme:
(mais impossible de le retrouver hélas...)
Et ce, parlant de notre condition de mortelle sous forme philosophique..

->Notre vie à tous; c'est en quelque sorte:
Nous sommes passager d'un train dont nous ne savons pas d'où il vient ? Ni où il va ? Et l'on doit prendre des décisions... Doit-on changer de voiture ? Doit-on descendre, mais à quel arrêt ? Doit-on rester dans le train coûte que coûte ? Que doit-on faire ? Essayer de comprendre ce que l'on fait dans ce train ? Ou tout simplement regarder le paysage qui défile sans se poser de questions ? Ce que font d'ailleurs la plupart des gens...

C'est très philosophique, je sais...mais!
Ne pensez-vous pas que si on savait d'où vient le train et vers quoi il va; il nous serait alors plus facile de prendre les bonnes décisions ?

Je vous laisse le temps nécessaire pour réfléchir...Ensuite je ramasserai vos copies.

ps: pour info, ce n'est pas du HS
Neredev
Moi, je me bourre la gueule dans les trains, ça rend le voyage plus rapide et les autres passagers plus supportables.


Conneries mises à part, cette métaphore me semble foireuse en le sens qu'elle présuppose que l'on aille effectivement quelque part. Et même si on s'y tient : qu'est-ce qu'un bon choix? A quel terme?

Les plombs d'un être humain ne fondraient-ils pas s'il avait accès à d'éventuelles informations sur un éventuel point de départ et une éventuelle destination?

Je vois mal pourquoi nous, résultats d'essai/erreur sur des millions et des millions d'année, aurions le privilège d'une existence possédant la moindre signification.

Sur ce, je retourne à ma bouteille d'Old Virginia.
Invité
  • Invité
Neredev a écrit :
cette métaphore me semble foireuse en le sens qu'elle présuppose que l'on aille effectivement quelque part. Et même si on s'y tient : qu'est-ce qu'un bon choix? A quel terme?


On va nulle part alors ? Hé bien parfois (souvent) on se donne beaucoup de peine pour aller nulle part, non ?
N'est-ce pas absurde de prendre un train pour nulle part ?

Qu'est-ce qu'un bon choix ?
Imaginez, le train va vers la montagne, on est hiver et vous avez emporté avec vous, parce que c'est votre "bon" choix, quelques maillots de bain et des tenues légères,.. N'allez-vous pas regretter l'anorak Goretex, les skis, les polaires, les gants, etc.... car avec votre maillot de bain et votre tuba à 2000 m par -17°C vous allez immanquablement vous dire en grelottant (les grelots): "Mince, je n'ai pas fait le bon choix !

Neredev a écrit :

Je vois mal pourquoi nous, résultats d'essai/erreur sur des millions et des millions d'année, aurions le privilège d'une existence possédant la moindre signification.

Votre "pourquoi nous" ? Et pourquoi pas ?
Le papillon qui passe devant une centrale nucléaire a-t-il le privilège d'une existence possédant la moindre signification de ce qu'est la fission atomique ? Sans doute que non...
Nous, nous avons le privilège de savoir ce qui s'y passe à peu près (sic)...
Le papillon qui se trouve écrasé sur notre pare-brise a-t-il le privilège de la signification de ce qu'est une voiture ?
La mouche qui s'échine jusqu'à épuisement et parfois même mourir à vouloir franchir cette vitre alors que l'autre battant est ouvert vers la liberté....

Ainsi, mais bien entendu à un autre niveau d'échelle philosophique toujours: Ne sommes-nous pas nous-même ce papillon devant une centrale nucléaire ? Ou pire sur le pare-brise... ou bien encore cette mouche qui s'échine...

pour mémo:
->Notre vie à tous; c'est en quelque sorte:
Nous sommes passager d'un train dont nous ne savons pas d'où il vient ? Ni où il va ? Et l'on doit prendre des décisions... Doit-on changer de voiture ? Doit-on descendre, mais à quel arrêt ? Doit-on rester dans le train coûte que coûte ? Que doit-on faire ? Essayer de comprendre ce que l'on fait dans ce train ? Ou tout simplement regarder le paysage qui défile sans se poser de questions ? Ce que font d'ailleurs la plupart des gens...

Finalement, peut-être as-tu raison Neredev ? Peu importe le flacon; c'est le contenu qui compte, comme on dit.... Tu me passes un peu de Old Virginia ? Afin que j'y vois moins clair pendant que le train file au gré du temps dans la nuit noire vers nulle part.......

Bonne nuit (à toutes) et à tous !
Grünewald
Josh43 a écrit :
D'après ces chercheurs, donc, les différentes phénomènes de transe religieuse pourraient s'expliquer par la désactivation de cette zone: en cessant de fonctionner, elle abolit la frontière entre nous et le reste du monde, procurant une sensation particulièrement puissante d'omniscience, de communion avec l'univers, une impression que les croyants décrivent souvent comme "être en contact avec dieux"... Pour eux, ce phénomène pourrait aussi expliquer certaines expérience de "sortie du corps" et expliquer pourquoi la croyance aveugle et absolue est particulièrement difficile à ébranler en matière religieuse (sectes, etc.)

"Les lésions de l'encéphale, l'adhérence au cerveau de la pie-mère ne signifient absolument rien dans ces questions. Ce sont de simples résultantes, des effets dérivés d'une cause qu'il faudrait expliquer et qu'aucun matérialiste n'explique. Il est vraiment trop facile de déclarer qu'une perturbation des lobes cérébraux produit des assassins et des sacrilèges ; les fameux aliénistes de notre temps prétendent que l'analyse du cerveau d'une folle décèle une lésion ou une altération de la substance grise. Et quand même cela serait ! il resterait à savoir, pour une femme atteinte de démonomanie par exemple, si la lésion s'est produite parce qu'elle est démonomane ou si elle est devenue démonomane par suite de cette lésion"

Citation:
Imaginez, le train va vers la montagne, on est hiver et vous avez emporté avec vous, parce que c'est votre "bon" choix, quelques maillots de bain et des tenues légères,.. N'allez-vous pas regretter l'anorak Goretex, les skis, les polaires, les gants, etc.... car avec votre maillot de bain et votre tuba à 2000 m par -17°C vous allez immanquablement vous dire en grelottant (les grelots): "Mince, je n'ai pas fait le bon choix !

Un taoïste affirmait, il y a 2400 ans, connaître un anachorète se balladant à poil sous la neige.
fous qui n'ont l'air d'être en liberté que grâce à la grandeur du préau où ils prennent leurs ébats
Invité
  • Invité
Grünewald a écrit :
Il est vraiment trop facile de déclarer qu'une perturbation des lobes cérébraux produit des assassins et des sacrilèges ; les fameux aliénistes de notre temps prétendent que l'analyse du cerveau d'une folle décèle une lésion ou une altération de la substance grise. Et quand même cela serait ! il resterait à savoir, pour une femme atteinte de démonomanie par exemple, si la lésion s'est produite parce qu'elle est démonomane ou si elle est devenue démonomane par suite de cette lésion[/i]"


Effectivement ! (pour simplifier le discours, c'est un peu comme "qui de la poule et de l'oeuf était le premier ?"... je précise juste un peu pour les forumeurs dotés d'une faible quantité de matière grise...)
Méfiance donc avec les "interprétations" parfois hâtives.
benj09
  • benj09
  • Special Total utilisateur
Ya un truc qui me fait souvent réfléchir: Un jour mon père à rêver qu'il tuait un serpent avec un baton et lendemain il a retrouvé une vipère morte dans son potager... (Il n'est pas somnambule )
"Only a Givson is good enough"
Invité
  • Invité
benj09 a écrit :
Ya un truc qui me fait souvent réfléchir: Un jour mon père à rêver qu'il tuait un serpent avec un baton et lendemain il a retrouvé une vipère morte dans son potager... (Il n'est pas somnambule )


Peut-être un rêve prémonitoire ou un truc du genre ?
Mais "à priori" rien à voir avec le voyage astral...

En ce moment sur backstage...