Je réagissais à ces propos d'Haslar :
Citation:
Quant à l'histoire de l'EQ sur les Marshall, comme on l'a dit, les boutons ne font presque rien.
Sur un vieux Superlead comme le mien, seuls 3 boutons changent le son:
- les deux boutons de volume
- la presence.
Haslar reprend l'avis répandu du Marshall dont le tonestack est peu efficace mais il précise aussi que c'est le cas sur son vieux Superlead. Comme je le dit je l'ai remarqué sur un JCM2000 et je veux bien croire que c'est la même chose sur tout les amplis modernes et reissues Marshall hormis les séries HW.
Pour moi un vrai Marshall d'époque a des contrôles qui fonctionnent sans être aussi extrêmes que sur d'autres types d'ampli mais les tourner affectent la tonalité de façon remarquable.
Chez moi mettre les aiguës à 5 ou 10 change la tonalité de façon importante. Par contre tout mettre à 10 n'est pas très intéressant, plus rien ne ressort, le phénomène majeur est que j'ai plus de gain.
Donc je ne suis pas d'accord avec le témoignage d'Haslar concernant son vieux Superlead et qui confirmerait le point de vue répandu sur les tonestack Marshall.
Que les nouveaux Marshalls aient des contrôles peu efficaces c'est possible que ce soit le cas sur tous les Marshalls et notamment les originaux d'époque, je m'inscris en faux.
La raison? Ce que j'ai constaté...
Lorsque j'ai acheté mon clone il était équipé de Sozo Standard, je n'étais pas satisfait du son donc je l'ai passé en Mustard. J'ai gagné en clarté, en niveau de sortie, en définition et en même temps les contrôles m'ont parus, probablement pour tous les effets précédents, plus efficaces.
Donc à mon avis les composants sont une des explications possibles au fait
qu'un vieux Marshall a des contrôles qui fonctionnent mieux qu'un reissue.
J'ai donc demandé à Haslar une photo de la platine de son plexi pour savoir si certains composants n'avaient pas été changés.
Dans le cas ou aucun composant n'a été changé il y a un autre facteur qui peut affecter le son du tonestack, ce sont des potentiomètres encrassés, le dernier facteur étant tout simplement un problème de composants (dérive ou défaillance).