Si je peux me permettre d'apporter mon grain de sel, je citerais Randall Smith qui expliquait que si on prenait un ampli, qu'on le démontait et qu'on le remontait, le son aurait changé... Eric Johnson aussi précisait qu'il avait essayé quelques disaines de HP identiques dans ses cabinets pour trouver les meilleures arrangements entre eux et qu'il était capable de différencier le sens de branchement de ses jacks ou la pile utilisée dans ses pédales, ou R. Sambora qui enregistre ses chorus dans des chambres froides pour avoir des aigus vraiment cristallins...
De mon point de vue, même si l'appréciation d'un ampli est super subjective (culture musicale / acoustique / combinatoire (alchimie ?) des instruments /amplis / musiciens entre eux / acoustique de la pièce / matériaux / utilisés pour ampli / instruments / locaux / pression accoustique / oreille interne / position de l'auditeur etc... ), un truc important me semble à noter : Perso, il m'a fallu vraiment longtemps avant de faire la différence entre un très beau son et un truc médiocre, mais très tôt, j'ai ressentis de grosses différences sur les attaques des amplis. Je m'explique, et ça rejoint les questions autour du doigté : comme tous les êtres humains, j'ai une morphologie des mains particulières et j'ai donc une manière particulière d'attaquer les cordes (j'ai acheté une bonne centaine de médiators avant de trouver ceux qui me conviennent, et d'ailleurs je flippe car il ne m'en reste + que 2 qui ne sont plus fabriqués depuis plus de 15 ans), j'ai passé beaucoup de temps depuis à travailler ça, et je me rend compte de l'adéquation qui existe entre l'attaque de la corde et son rendu amplifié :
Sur mon ancien Hiwatt, l'attaque était très séche et très brute et se mariait mal avec mon jeu en solo (et pourtant j'adore le son Hiwatt) Inversement, sur certaines rythmiques ou des arpèges, ça sonnait terrible.
En fait, je me rends compte qu'on pourrait citer des tonnes d'exemples sur ces petites différences, mais je pense que l'essentiel pour qu'un ampli sonne bien, c'est un compromis entre le jeux et l'oreille du musicien...
Voir le monde s'écrouler, et surtout ne rien faire.