Ah le couplet sur les pelles de luthier, y’avait longtemps.
On parle bien des guitares achetées 1 neuves et revendues 0,25 d'occasion ?
C’est vrai chez Fender, chez Gibson, etc… Ils n’ont que des incompétents, et quand ils achètent du bois, ils prennent les lots les plus pourris. Le luthier lui, chaque matin, il part en Afrique, il va caresser le tronc d’acajou, il lui dit des mots d’amour, il lui lit des poèmes, il luit dit « tu sais toi, bel acajou, un jour quand tu seras grand, tu seras pelle de luthier ! »
Alors le morceau d’acajou est heureux, il grandit en faisant le meilleur bois de tous les temps.
En face, le pauvre morceau d’acajou destiné à Gibson, lui il est triste, il déprime, il jalouse son beau voisin tout grand tout beau plus fort… Et comme il veut de venger, il se dit : « bah si c’est comme ça, je ferai un bois tout pourri pour Gibson, na ! »
Et puis le luthier qui assemble la guitare plus tard, si après montage, il se rend compte qu’il s’est fait « trahir » par son ami l’acajou, et qu’au final la guitare n’est pas formidable… Bah évidemment il la jette ! Il n’essaie pas de la vendre. Le luthier est un sain, un honnête commerçant, il est presque le Curé de la guitare, il a une âme pure et lumineuse, bien loin de celles de tous ces vilains capitalistes américains.
Ils sont mignons les amoureux des guitares de luthier, naïfs, mais mignons.
Vent & cuivre - Pro