Le bois est en quelque sorte une éponge, il est donc sensible à l'hygrométrie. Les instruments résistent mieux à l'humidité qu'à la sécheresse excessive, il est conseillé de garder sa guitare dans un milieu constant en température et hygrométrie entre 45 et 55% (le mieux étant de la laisser dans son étui) et de surveiller la pièce grâce à un hygromètre (digital, de 15 à 30euros dans les rayons jardineries). Trop d'humidité fera que la guitare gonfle, mais tout rentre dans l'ordre quand le temps redevient clément(on peut utiliser un déshumidificateur pr gérér le souci, marque EBAC, Delonghi...), le contraire est grave (en dessous de 35% le bois rétrécit , premier symptôme : on sent plus le bord des frettes qu'à la normale) puis des fissures, décollements apparaissent, c'est à ce moment là que les problèmes arrivent…. Direction chez le luthier ! Une source de chaleur, luminosité directe (fenêtre, radiateur, stockage dans la voiture) doivent être évitées, ayez le réflexe ! L'hiver est une dure période pour la guitare (anticyclones qui apportent le temps sec, chauffage central qui assèche l'air) les contrastes/chocs thermiques (froid/chaud ou contraire) peut fendre vernis, table d'harmonie, décoller les joints, donc ne la bousculez pas, laissez du temps avant d'ouvrir l'étui pour qu'elle s'aclimate à la pièce .
Si c'est écrit 65 à 80%d'humidité c'est peut etre parce que la guitare est fabriquée ds un même milieu humide(pour ceux qui ont pu visiter les ateliers de lutherie à Grenade, Séville, etc... ils travaillent souvent la porte ouverte et l'air chaud transporte plus facilement l'humidité!!!)
Quand ns fabriquons une guitare ns prévoyons qu'elle ira ds un milieu sec et humide(ds certaines mesures) et c'est pour celà qu'il vaut mieux les fabriquer ds un atelier le plus sec ainsi l'hiver venant, le chauffage central... les bois et joints de colle risqueront de ne pas se fendre...
certains vernis sont plus sensibles que d'autres, il est tres commun de voir le vernis se fayancer(sou forme de lignes et toiles d'arraignée) avec du vernis cellulosique, ex: de nombreuses vieilles Martin. Le vernis était appliqué en fines couches et en ombreuses couches, ce qui rendait le vernis fragile. le poliuréthane, acrylique, vernis au tampon ss moins sensibles.
benoit de bretagne