Pour se détacher des penta', il ne faut pas chercher à oublier la penta, il faut travailler AUTOUR de la penta...Comme beaucoup de guitaristes ont commencer par la penta', je propose la logique suivante: on a toutes ses position de penta sous les yeux, on en choisi une et on bosse toutes les positions de gammes et d'arpèges qui sont à l'intérieur et autour ce cette penta...De cette façon, on a la triple vision: penta'/arpèges /gamme...
La penta' présente beaucoup trop d'avantages pour être mise de coté:
-C'est elle qui nous fait sonner bluesy, enlever le coté blues de son jeux de guitare serait une grosse erreur selon moi, car ce type de phrasé et de sons est typique de la guitare, c'est certainement sa caractéristique qui la démarque le plus des autres instruments à cordes...Tous les grands guitaristes, selon moi, ont gardé certains aspects du blues dans leur jeux...Que l'on prenne Wes Montgomery, Van Halen, Andy Timmons, Frank Gambale, Guthrie Govan...Beaucoup de leurs phrases les mieux senties intègrent des fragments penta' et bluesy...Après c'est une question de goût...Mais je trouve qu'avoir toujours le blues en fond de jeux est un des atouts les plus "killer" qu'un gratteux puisse avoir pour lui...
-La penta' est le repère visuel le plus évident et le plus naturel pour un guitariste (hormis les classiques et les flamenco...mais ça c'est encore autre chose)...
En gros :ayez toujours la pent'a sous les yeux, mais vous devez être capable à tout moment de bifurquer vers d'autre couleur, par le biais d'arpèges, de gammes, des notes étrangères à la penta qui "colorent"...
Par exemple pour penser les modes de façon intelligente et naturelle en impro...rien de mieux que d'avoir les notes caractéristiques du mode qu'on veut jouer à l'intérieur de sa penta...
Bossez les technique book de Gambale, il commence toujours par une approche penta', puis il intègre les arpèges, les triades et les intervals