Lecture à vue , dictées musicales ...

Rappel du dernier message de la page précédente :
remugle
c'est clair que là c'est un choix de vie, faut pas être pantouflard si on veut devenir zicos pro

et puis faut pas s'imaginer qu'en faisant des études musicales on ne puisse devenir que prof ou musicien pro (ce qui revêt déjà plusieurs aspects): y a pleins d'autres métiers liés à la musique
Karmatotal
remugle a écrit :
c'est clair que là c'est un choix de vie, faut pas être pantouflard si on veut devenir zicos pro


Il n'y a pas que pour la musique ...

remugle a écrit :
et puis faut pas s'imaginer qu'en faisant des études musicales on ne puisse devenir que prof ou musicien pro (ce qui revêt déjà plusieurs aspects): y a pleins d'autres métiers liés à la musique


Là je sèche un peu : tu pourrais éclairer ma lanterne ? A part travailler dans un magasin de musique (actuellement on recrute surtout de bons vendeurs qui sont diplômés ... dans la vente) ou dans l'édition musicale mais là ... c'est encore pire (le secteur est totalement sinistré).

Je ne veux pas être oiseau de mauvais augure mais j'ai un neveu qui est prof de guitare jazz sur la RP un autre qui est le guitariste d'un groupe qui s'appelait "Kaizen" (RP aussi) et qui voulait en faire son métier, ou une partie de son métier il a même enregistré un album à Manchester (il a jeté l'éponge et il est régisseur d'une salle) , des amis qui sont dans le jazz ou le blues/ rock et tous disent que c'est la galère.[/u]


Pelochon_moisi a écrit :
Pour revenir au sujet, c'est dur de vivre de la musique, mais n'oubliez pas que ca a toujours ete ainsi, meme pour les grands maitres !


En revanche, là, je suis entièrement d'accord. Depuis la création de l'intermittence dans les années 80 la situation des musicien(ne)s s'est améliorée d'une manière spectaculaire en France mais il est à craindre que cela n'ait été qu'une parenthèse dans l'histoire. Si on prend tous les géants du jazz (je parle de gens comme Parker, Ellington, Coltrane, etc.) ils ont tous été en butte à d'énormes difficultés financières dans leur carrière de manière passagère ou non. Et encore je ne parle pas de Chet baker, ou d'un des plus grands musiciens de jazz du XX° s : Thelonious Monk, réfugié chez une mécène qui lui offrait le gîte et le couvert et les moyens de jouer du piano.

Et Monk la musique il savait la lire, l'écrire et la jouer ...

Bref, la situation des arts en général a toujours été précaire, c'est malheureux mais c'est comme ça.
Je ne voudrais pas faire partie d'un club qui m'accepterait pour membre (G. Marx)
TomTomAtomic
Le probleme des intermittent aujourd'hui, c'est qu'ils sont dans une cituation totallement surrealiste, qui n'existerais dans aucun autre secteur, sous peine de procés pour concurrence deloyale, je m'explique :
La plupart vive en faisait des dates dans des bars, et autre café concert, sauf qu'aujourd'hui, il y a un paquet d'amateur qui joue gratuitement dans ces meme bars. Et on ce retrouve dans une situation ou finallement les barman te dise "gratos, ou tu t'casse", et ça, c'est franchement la realité du metier.

Sinom pour les boulots avec un DEM je me demande vraiment ce qu'il y a d'autre a part musicien et profs...
remugle
à la base on parlait de la fac de musicologie, et bien avec une licence on peut déjà passer des concours administratifs, pour travailler dans une collectivité territoriale (pour faire du développement culturel par exemple), pour devenir bibliothécaire, on peut se spécilaiser dans le journalisme, le management culturel, l'organisation de concerts et des festivals

eh oui c'est moins marrant mais comme vous le dites pour être zicos pro ou prof les places sont chères

PS: vous parlez des problèmes finaniers de Monk, Parker, Chet Baker, c'est vrai mais un musicien professionel n'est pas obligé de dépenser tous ses cachets en héroïne
Citation:
dans l'édition musicale mais là ... c'est encore pire (le secteur est totalement sinistré).


L'edition de partoches est un travail de negre. Tu vas passer tes jours et nuits sous Finale à te prendre la tete pour créer la partoche du compositeur contemporain à la noix qui ne peut s'empecher d'ecrire des trucs illisibles et injouable, tout ca pour une poignee d'euros.
Ca peut servir a arrondir des fins de mois pour vous acheter des cordes de guitare, mais pas pour vivre.
Karmatotal
remugle a écrit :
à la base on parlait de la fac de musicologie, et bien avec une licence on peut déjà passer des concours administratifs, pour travailler dans une collectivité territoriale (pour faire du développement culturel par exemple), pour devenir bibliothécaire, on peut se spécilaiser dans le journalisme, le management culturel, l'organisation de concerts et des festivals


Sans vouloir t'offenser, je pense que tu ne connais peut-être bien pas ce milieu (collectivités territoriales) ou que tes informations datent un peu. Je peux me tromper certes, mais je vois un certain nombre d'objections à ton argument :

1) Fac de musico ne prépare absolument pas à un concours de fonctionnaire territorial. La plupart du temps il faut avoir de solides connaissances juridiques (fac de droit) et une très bonne culture générale (fac de lettres). Ce n'est pas un hasard si ce sont les deux facs qui mettent en place des formations spécifiques qui préparent à ces concours. Un fonctionnaire territorial n'est pas forcément attaché à un domaine précis mais pourra aussi faire de la comptabilité publique pendant 5 ans puis de l'audit pendant 6 ans puis du développement culturel puis de la gestion de moyens généraux , etc. etc. Alors on ne va surtout pas recruter un musicologue. Sans compter que les postes de gestion culturelle ne sont pas exclusivement consacrés à la musique loin de là : il y a le théâtre, le cinéma, la littérature (résidence d'écrivains, poésie, édition ...), la sculpture, la peinture, la danse, bref, la musique n'est qu'un élément parmi d'autres. Quand on est musicien on a tendance à être focalisé sur la musique mais il n'y a pas que ça !
2) Une des épreuves couperet de ce genre de concours est (outre l'étude de cas ou la synthèse) la dissertation. En effet, l'enseignement de la dissertation survit à l'état vestigiel dans l'enseignement secondaire et les quelques rares élèves qui l'ont prise au bac ne sont pas du tout armés pour affronter une dissert de 4 ou 5 heures comme épreuve de sélection d'un concours où la concurrence est féroce, je ne parle même pas de ceux qui n'en n'ont quasiment jamais fait. C'est pour cela qu'elle est choisie par les organisateurs de ces concours comme épreuve de sélection : comme il y a de moins en moins de (bons) littéraires bien formés dans la mesure où ils préfèrent faire une série ES plutôt qu'une série L, la dissertation va être un moyen simple d'éliminer rapidement les deux tiers (au bas mot) des candidats à l'écrit. Et la "formation" à la dissertation musicale de la fac de musico (quasi inexistante là aussi) ne prépare pas du tout à la dissertation générale.
3) Beaucoup de ces postes sont réservés à des fonctionnaires déjà en poste soit parce qu'on veut les mettre au placard - à la suite d'un changement de majorité politique - et dans ce cas c'est un poste croupion sans aucun crédit, soit parce qu'on veut les promouvoir. La politique culturelle d'une collectivité est un sujet hautement sensible (l'art est toujours politique, les dictateurs ont d'abord commencé par interdire les livres, le cinéma, la musique et la peinture), on ne met pas un débutant qui vient d'avoir un concours ni quelqu'un dont on est pas très "sûr" politiquement ; ce n'est sans doute pas aussi tranché dans toutes les collectivités mais quand même, ça s'en rapproche fortement.
4) Devenir bibliothécaire suppose une fac de lettres parcours "documentation" ou un DUT de documentation en entreprise pour travailler dans le privé. Le concours est extrèmement spécifique, ne rêvons pas, ça ne s'apprend pas sur le tas. Exit la musicologie, ou alors dans des postes hyper spécialisés de gestion d'un fonds documentaire de partitions anciennes ; postes qui sont toujours précaires (on ne titularise plus personne sur ce type de poste, la fac ou les organismes bailleurs proposent des "missions" - en clair des CDD à répétition jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de crédit : j'ai un exemple précis de cette situation).
5) Pour le journalisme c'est encore pire : actuellement sans un diplome de Science Po au minimum c'est même pas la peine, sauf quand on s'appelle Marie Drucker (c'est pas "Marie" qui est important là, hein) ou qu'on a des relations privilégiées avec un ministre, un député, un homme d'affaires, un producteur, enfin "quelqu'un", quoi ... Je ne suis pas pessimiste, c'est la réalité, renseigne-toi.


remugle a écrit :

PS: vous parlez des problèmes finaniers de Monk, Parker, Chet Baker, c'est vrai mais un musicien professionel n'est pas obligé de dépenser tous ses cachets en héroïne


Je peux te citer une pléïade d'excellents musiciens qui n'ont jamais touché à la dope ou à l'alcool et qui sont morts dans une semi misère (Eleck Basick par exemple) ou qui ont été obligés de prendre un boulot (Tal Farlow). De plus Monk avait depuis longtemps arrêté la dope quand il a été pris en charge par sa mécène. Tu sembles faire en outre de la prise de drogue une cause de la misère de ces musiciens, lis quelques biographies bien documentées (exemple : MONK de Laurent de Wilde) et tu verras que tu renverses souvent l'effet et la cause. La dope c'était pour supporter les conditions terribles de leur vie de musicien.

Je reste donc sur la ligne de Pelochon : la fac de musico ne mène qu'au chômage ou à l'enseignement en collège. Désolé d'être abrupt ...
Je ne voudrais pas faire partie d'un club qui m'accepterait pour membre (G. Marx)
remugle
http://www.paris4.sorbonne.fr/(...)c.pdf

de quoi nuancer tes propos, j'espère
je sais bien qu'une licence de musicologie ne permet pas trouver du boulot, mais est-ce plus vrai que n'importe quelle formation universitaire? avant de faire musico j'ai f'ai une licence (et ême une maîtrise) et de sciences éco et j'ai pas eu l'impression d'apprendre réellement un métier
ce n'est qu'en fin de cursus que l'on trouve une véritable formation professionelle, avant c'est globalement de la culture génrérale (et c'est très important aussi)
à part ça tu as l'air mieux renseigné que moi donc...

sinon pour les histoires de drogue et de misère, c'est un peu le serpent qui se mord la queue, donc pas la peine de dévlopper je crois, enfin juste pour dire qu'il y a aussi des muisiciens pro (intermittents) pas connus et qui mènent leur petite vie, arrivent à manger, sans rouler sur l'or mais bon ils y arrivent
après le mode de vie est sans doute rude mais comme je disais c'est un choix, je comprend que l'on s'en lasse
Karmatotal
Bonsoir,

J'ai lu attentivement le document en lien. Tu es en licence de musicologie donc tu en sais beaucoup plus que moi sur la formation dispensée.

Je n'ai réagi que sur les concours de collectivités territoriales : le concours est un concours de fonctionnaire territorial et je ne connais pas de concours spécifique de gestion d'événements culturels dans une collectivité territoriale (peut-être existe-t-il mais je ne le connais pas). Or le concours "général" de fonctionnaire territorial est quand même très axé droit et administration. Cela dit il me paraît évident qu'une double formation comme celle que tu possèdes est un atout très important. Tu n'es plus le type de profil dont on parlait ...

As-tu des informations sur des étudiants qui ont suivi ce master et obtenu un concours après ? La formation a l'air prometteuse mais il faut espérer qu'elle débouche réellement sur quelque chose.

Il est probable que sur une fac parisienne il y ait plus de choses que dans des facs de province (je suis provincial). Pour les débouchés réels en collectivités territoriales il faut quand même que ce soit de très grosses structures pour se permettre de recruter en externe des spécialistes de ce type et de les titulariser sur un poste. Mais pourquoi pas après tout. Tant mieux si ça marche, je l'espère pour toi en tout cas.

Je connais bien un fonctionnaire responsable culturel du conseil régional d'auvergne, je joue régulièrement avec un autre fonctionnaire territorial qui essaie de décrocher un poste dans la culture (il est pourtant contrebassiste classique et jazz en plus de sa formation et de son expérience) et je connais aussi deux autres fonctionnaires territoriaux qui essaient de travailler dans ce secteur. Tous disent que les crédits se raréfient et les postes aussi. maintenant il en va peut-être autrement dans la région Ile-de-France ou Midi Pyrénées, je ne sais pas. Sur Lyon c'est aussi peu ou prou la même chose.

Il m'est arrivé de former des candidats aux concours territoriaux aux épreuves de la dissertation et de la synthèse de documents il y a pas mal d'années certes donc les choses ont pu changer (je n'ai pas suivi précisément les évolutions des épreuves), je ne sais pas si elles sont vraiment devenues plus faciles, en tout cas je n'en ai pas l'impression.

Pour la fac tu as (globalement) raison et c'est justement ce qui fait l'intérêt de la formation universitaire, là je suis d'accord. Je n'ai d'ailleurs jamais dit que la fac de musicologie n'apportait rien sur le plan culturel ou personnel, j'ai dit qu'à part l'enseignement secondaire les débouchés me paraissaient très minces.

Question : quelle est la différence entre une licence de musicologie classique et jazz ? Quels enseignements spécifiques pour cette dernière ?
Je ne voudrais pas faire partie d'un club qui m'accepterait pour membre (G. Marx)
Citation:
avant de faire musico j'ai f'ai une licence (et ême une maîtrise) et de sciences éco et j'ai pas eu l'impression d'apprendre réellement un métier


L'universite forme.....des universitaires.

Quand tu te lances dans des etudes universitaires, quelque soit le domaine (sciences, histoire, lettres, musique, maths, etc...), c'est pour faire un master ou un DEA qui te permettera de faire ensuite une these pour devenir Docteur, afin d'etre a ton tour prof en universite (si t'as de la chance) ou faire de la recherche (si t'as la chance de pouvoir en vivre).

Si tu veux apprendre un métier, fait technicien, ingénieur, ou commercial
remugle
Merci pelochon, mais je n'ai jamais dit le contraire, bien que s'imaginer que tout les gens qui s'inscrivent en premiere année de fac feront un doctorat est assez ridicule, enfin c'est un autre débat que le rôle de l'université française

Sinon Karma, et bien oui j'imagine que ça doit être difficile de trouver du travail après c'est sûr, et pour être honnête je connais pas de gens ayant fait cette filière qui sont devenus fonctionnaire territorial après (je connais pas trop les anciens à vrai dire), mais je crois qu'une petite enquête du genre 'que sont ils devenus' est en train de s'opérer en ce moment pour les anciens de la filière

sinon parmi ceux que je fréquente, les perspectives professionelles sont les suivantes (en vrac, sans ordre de primauté j'ai pas fais de sondage) : passer le Capes, le Dumi (pour être intervenant dans les écoles primaires, ça peut peut être plus sympa qu'au collège, enfin si l'éducation supprime pas ce poste...), passer le DE, faire de la recherche, devenir intermittent (certains le sont déjà), faire une école de musique privée après la licence, et aussi faire un master du genre celui dont j'ai mis le lien (y en a un aussi à st étienne)
pour anecdote, un de nos profs nous a dit qu'un de ses anciens élèves avait monté sa boîte après la licence: il programmait des sonneries de portables téléchargeables sur le net, et visiblement il palpait pas mal
juste pour dire qu'il y a des métiers auquels on ne pense pas forcément, sans pour autant en faire une généralité
TomTomAtomic
Sauf qu'on parle de metiers.... C'est comme quand on dit "les jeunes des cité et issu de milieu pauvre peuvent s'en sortir, regardé zidane, regardé junhino, regardé joey starr ets ets". Ce sont des exeptions. Quand on parle de metier, on parle d'un endroit ou tlm as une place, dans la musique, hormis d'énorme coup de bol, ou un talent monstrueux (qui d'ailleur ne suffit jamais), ben la voie royale, c'est galeré, galeré, galeré...
C'est un peu pessimiste ce genre de vision, mais pourtant, c'est la verité.
Karmatotal
Pelochon_moisi a écrit :

L'universite forme.....des universitaires.
Quand tu te lances dans des etudes universitaires, quelque soit le domaine (sciences, histoire, lettres, musique, maths, etc...), c'est pour faire un master ou un DEA qui te permettera de faire ensuite une these pour devenir Docteur, afin d'etre a ton tour prof en universite (si t'as de la chance) ou faire de la recherche (si t'as la chance de pouvoir en vivre).

Si tu veux apprendre un métier, fait technicien, ingénieur, ou commercial


Donc : un médecin n'est pas allé à l'université, un dentiste non plus, un informaticien pas plus, un traducteur non plus, pas plus qu'un avocat, un juriste en entreprise, un notaire (licence de droit obligatoire), un pharmacien, etc. etc.

Enfin bref, il vaut mieux en rire...
Je ne voudrais pas faire partie d'un club qui m'accepterait pour membre (G. Marx)
Hougo
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  • Publié par
    Hougo
    le 25 Mar 2007, 18:04
J'ai fait du droit jusqu'en maitrise, je suis bien placé pour savoir que ça ne sert à rien en tant que tel, car ce n'est pas professionnalisant du tout.

Un étudiant en médecine alterne sessions de cours, et stages en CHU.
Les informaticiens que je connais proviennent le plus souvent de BTS, ou d'écoles d'ingénieur.
Un avocat doit faire une école d'avocat à l'issue de sa maitrise. (ou L'ENM s'il veut devenir magistrat)
Un notaire doit faire une école de notaire après ses études de droit, et obligatoirement intégrer une étude notariale.

Bref, ce n'est pas nouveau malheureusement que l'université est un peu déconnectée du monde du travail, et qu'on y fabrique un paquet de chômeurs surdiplômés.
Les choses changent, petit à petit, mais beaucoup trop lentement.
Bonjour,

je suis nouveau sur le site mais je joue de la guitare depuis presque 15 ans. Je l'enseigne à temps pariel, pour le plaisir, mais je comptais m'inscrire au MAI. Quelqu'un en a parlé ici. Connaissez-vous des personnes qui ont suivi le cursus ?

Je voudrais en effet me perfectionner et enseigner un peu plus (écoles de musique, privé, associations)

Merci pour votre aide
Merci Satch, mais le service n'est ouvert qu'aux abonnés (je sais, je n'ai qu'à )
Cependant, cela m'intéresserait beaucoup d'avoie l'avis d'élèves, de gens qui ont fait leur expérience Tu en connais ?
Lidocain
Hougo a écrit :
J'ai fait du droit jusqu'en maitrise, je suis bien placé pour savoir que ça ne sert à rien en tant que tel, car ce n'est pas professionnalisant du tout.

Un étudiant en médecine alterne sessions de cours, et stages en CHU.
Les informaticiens que je connais proviennent le plus souvent de BTS, ou d'écoles d'ingénieur.
Un avocat doit faire une école d'avocat à l'issue de sa maitrise. (ou L'ENM s'il veut devenir magistrat)
Un notaire doit faire une école de notaire après ses études de droit, et obligatoirement intégrer une étude notariale.

Bref, ce n'est pas nouveau malheureusement que l'université est un peu déconnectée du monde du travail, et qu'on y fabrique un paquet de chômeurs surdiplômés.
Les choses changent, petit à petit, mais beaucoup trop lentement.
Tout à fait d'accord.

Les études en université/fac, pour la plupart, ne donnent aucun aperçu du monde du travail.

J'ai la chance d'être un licencié professionnalisé (comprendre "j'ai une Licence Professionnelle") : DEUST TSIC (Technicien des Systèmes d'Information et de Communication"), en 2 ans, la 2è année comportant un stage de 6 semaines en entreprise ; suivi d'une Licence Pro "Webmaster W3C", dont l'année se terminait par un stage de 4 mois et demi.

Il n'y a que par les formations professionnalisantes qu'on n'a un aperçu du monde du travail (et un contrat qui suit, éventuellement).

Pour la musique, c'est un peu pareil ... Faut faire une grande école de musique, en fait : MAI, Berkeley, etc ...
1,1,1,1,1,1 . Unitonique.

En ce moment sur théorie...