Bonjour, je mets mon grain de sel avec un peu d’histoire. La musique africaine était exclusivement pentatonique, puis s’est ajouté des blues notes sur les chants afro-américains . Il va s’en dire que le blues mélange majeur, mineur et dissonances pour exprimer la puissance émotive d’un peuple & son histoire.
En théorie, sur une cadence blues en 3 accords (7e dominants) + penta mineure relative, on peut explorer les notes de chaque accord arpégé sur ce même accord (en s’appuyant sur la tierce Majeure), le mode Mixolydien de chaque accord, la gamme majeure pentatonique du Ier degré sur le Ier et Vème degré, des blues notes en bend ou release-bend expressif (plus ou moins dissonants), en vibrato, des mouvements chromatiques entre les notes ou les accords, etc…
En pratique, la cadence blues donne le ton. Si les notes sont un alphabet, les mots et les phrases doivent parler blues. Imprégné du sens profond de cette musique, les bluesmen écoutent une voix intérieure, le contraste des tristesses et des espoirs… puis les notes sonnent blues. Comment se comporte la voix à la perte d’un être cher, les dissonances prennent leurs sens… ceci ne demande pas d’utiliser tout le manche d’une guitare, un changement d’octave engendre déjà une intention forte ou un double discours.
Ma recette d’improvisation mélodique : faut pas prendre la parole en dégagent tout le reste. Jouez juste quelques notes langoureusement sur la cadence blues, en travaillant le feeling, le son, le placement rythmique, ressentir ce que c’est notes vous expriment, puis gardez vos préférées soit celles qui vous donne de l’émotion car elles seront votre socle ; reste à faire des légères et judicieuses variations ou à ajouter plus ou moins de fioritures autour; mettre du poivre, du sel, de l’huile ou du piment ?
Pour ceux qui n’ont pas décroché, bonne cuisine à vous
Vileton
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