Tu vas pas assez loin, Rivera. La forme de ta courbe, à 20k, mettons, bien sur, il faudrait échantilloner à beaucoup, beaucoup plus pour en garder une image réellement fidele, mais le fait est qu'on en a rien a tarter !
Et pourquoi ? Bah pour justement la raison que tu invoques. Le monde est analogique, et il percevra donc le résultat du CNA comme analogique. En clair, il fera ce qu'il fait toujours : un passe-bas, un intégrateur.
Au niveau de l'oreille, il n'entendra tout simplement pas les harmoniques suppérieurs à 20k, et alors, la forme d'onde du 20k n'a aucune importance. Seul importera son amplitude et sa phase.
Le numérique ne donnera jamais qu'une image de l'analogique, ca c'est par définition, en effet. Mais comme l'oreille est un organe physique (exceptionnel, soit dit en passant), il a des limites, et il est possible d'approcher aussi près qu'on veut cette limite, avec les technologies actuelles. Bien sur on parle d'abstraction, bien sur on parle de limite et d'imitation, mais alors la donnée interessante est l'écart à la "réalité", et sa perceptabilité par l'oreille. Et cet écart est largement, a mon avis, apssable sous le seuil du perceptible.
Là ou en effet tu as raison, c'est que dans l'industrie, on ne pense pas en ces termes. En pense en terme de profit, et donc on coupe dès qu'on peut. Mais ce que j'aimerais faire comprendre, moi, c'est que c'est bel et bien ue question de politique industrielle, pas de technologie. Le numérique, en soi, actuellement, est clairement capable de reproduire parfaitement les phénomènes physiques sonores.
Y'a plus a peu près que les radio fréquences, vers 4G, qu'on arrive pas a faire en numérique, encore. L'audio, c'est un domaine totalement connu, c'est clair. C'est un discours de mystificateur que de prétendre le contraire. Bien sûr, il faut ici séparer l'"audio" et "la musique", l'un étant un domaine étudié scientifiquement, et l'autre un art, par définition "infini".
Quant aux intermodulations, oui, en effet c'est un sujet interessant. Mais dans un contexte ou on s'arrange pour éviter toute perturbation, et ou on se sert de la modulation radiofréquence que rarement, ca me aprait un détail. Cela dit c'est éventuellement approfondissable. J'y crois quand meme pas trop, dans la mesure ou on parle de fréquences vraiment faibles, les non-linéarités et intermodulations I3 intervenant plutot en RF.