Et, du coup, ... plutôt cherry ou plutôt dark?
SkyRraaHh a écrit :
je ne peux pas te contredire sur ça, tu as entièrement raison
Après on peut relativiser en disant que ces pelles étaient peut être sous-côtées en comparaison de leur valeur d'instrument de bonne facture
Et aussi probablement qu'à une certaines époque, ce qui n'était pas neuf n'avait pas beaucoup de valeur.
Dans un sens, je suis pas mécontent que les instruments d'occasion aient une valeur en rapport avec leur prix neuf. Halte au consumérisme qui pousse à avoir du neuf, du neuf et surtout du neuf
Pour moi, c'est pas déconnant que l'occaz reprenne de la valeur. Après forcément il y a moins de bonnes affaires et on paye plus cher l'occasion, là dessus je dirais que c'est un mal pour un bien
Oui, j’entends ce que tu dis : sous-cotées, elles l'étaient, et de nombreux facteurs viennent expliquer ce rattrapage (à quoi on pourrait supposer bien des vertus, comme une moindre dévaluation du travail afférent, etc.). Mais, encore une fois, là n’était pas mon propos.
Je parlais de modèles surévalués.
Sinon j'opterais volontiers, dans l’après-coup, pour une lecture opposée : pour moi la remontée des prix à l’occasion témoigne plutôt d’une disparition des zones franches, et d’une extension toujours plus accrue du consumérisme auquel il s’agirait, pour suivre le fil de ton discours, de faire halte…
J’ai beau me tenir relativement éloigné de ladite « société de … », combien de fois les prix à l’occasion m’ont amené ces dernières années à faire le choix du neuf… (dernier exemple en date: une méthode de guitare pour l’une de mes filles)
Sans parler du plus important : ceux qui, excluant l’achat neuf par choix ou manque de moyens, se retrouvent à terme sans alternative…
Et sinon oui, comme le relève Gezeter c’est un phénomène global, qui touche bien des pans de l’existence.
Toujours plus de ségrégation…