biphop a écrit :
Je pense que Wes c'est un peu le même combat: la période "violons dégoulinants" correspond à un choix esthétique (?) me semble t'il... discutable pour nous, mais bien dans l'époque (nous sommes aux USA, le "bon goût" est - était? -légèrement différent)
Cette inclination est aussi essentiellement une question de producteurs: chez Riverside, ok, puis il signe chez Verve où le commercial sirupeux pointe le bout du nez, puis passe chez A&M (avec son producteur) où ça devient carrément :evil
à mon goût) il joue de la musique des Beatles, de S. et Garfunkel ou Burt Bacharach... De l'easy listening.
Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain: il a gravé des disques majeurs, a réussi a vivre bien de sa musique (il le méritait) et a aussi probablement amené au jazz beaucoup de nouveaux convertis...
Pour ma part, la période Riverside est fabuleuse, quelques albums Verve, et puis, mais c'est tout perso: la rencontre avec Jimmy Smith (2 CD): un régal, où le jazz est dans sa splendeur: festif ET inventif
même si, naïvement, je pensais que Wes avait commis ces disques un peu discutables esthétiquement pour des raisons financières