La Stratocaster...on y revient finalement...

Je crois qu'on finit par se rejoindre. Pour conclure de mon côté, je vous fous la paix après:
Le savant/populaire est un thème qui me passionne. Il prend une dimension particulière avec la musique par rapport aux arts visuels ou littéraires. Et c'est justement dû à cette dimension indomptable. La musique a des dimensions sportives (et quand on écoute un sportif génial théoriser sur sa discipline... c'est souvent .. ), ou olfactive (il y a un côté madeleine de Proust avec le son, qui nous projette contre notre gré dans des lieux insoupçonnés) qui font que le savant ne s'appropriera jamais complètement cet art. Il l'observera, au mieux.
Alors, on retrouve tout ça dans les arts visuels ou la littérature, mais à des degrés moindre: l'esprit y a une emprise bien plus grande et difficile à suspense: il contrôle, structure la perception. Sans parler du jeu. Et a contrario dans l'olfaction, à l'autre bout, je ne pense pas qu'on dépassera le caractère artisanal. Je ne pense pas qu'on arrivera à formaliser quoi que ce soit au-delà de la mystique* œnologique.

* sans être péjoratif du tout, c'est juste que le système formel de la dégustation est assez ... poétique!


Bon ciao!

C'est du Roland Barthes ! Je pige pas le moindre mot de ce que tu racontes.

"Biosmog" fut un temps tu étais beaucoup plus clair! Tu alignes des mots qui veulent dire exactement le contraire, et, arrivé à la fin de ton intervention, j'avoue que je n'ai rien compris!

Exemple, que veux tu nous dire par "une dimension indomptable" et "la musique a des dimensions sportives" ?

Le mot indomptable s'emploie à propos d'un animal sauvage que l'on ne peut maîtriser, mais une dimension est un état de fait qui se vérifie aisément avec un mètre, un décamètre, etc...

La musique ne peut pas avoir des dimensions sportives puisque des dimensions données ne sont pas étirables!

Tout ce laïus, serait-ce parler pour ne rien dire?

Tu remplaces "une dimension" par "un côté" et ça paraît plus clair.

Je ne suis pas certain d'avoir bien compris mais le côté sportif pourrait être la technique, le côté savant la théorie, et l'odorat le ressenti, qui bien que la théorie l'explique en partie, s'en détache et surtout est nécessaire à la musique ou au musicien sans être complètement explicable (oenologie).
Et la madeleine pour le lien non raisonné à notre passé, comme l'odorat.

Je me suis trompé ?

une strat et un guitariste de 23 ans à l'époque...

Une strat, une voix et du groove à revendre...
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Oui, tu as compris l'essentiel:
Par le côté "sportif" je faisais allusion au rapport au corps
par le côté "savant", je parlais du rapport au mental, à l'esprit, à l'intellect.

Je me suis perdu avec la notion d'odorat. Et j'ai voulu exprimer quelque chose de trop compliqué pour être expliqué en 5 minutes sur un forum.

Pour essayer de clarifier:

Le rapport intellectuel aux choses est limité par nos capacités mentales de conceptualisation, liée au langage. Les arts visuels sont fortement dépendant de l'intellect, du mental. La musique, par contre, comme discipline fondamentalement corporelle, va largement au-delà: il est par exemple impossible d'écrire le swing, d'en faire la théorie explicative: le swing se ressent. Si on limite la musique à un projet artistique (mental), on est en deçà de ce qu'elle peut apporter. C'est pour quoi je disais que la musique est un artisanat, pas un art. Elle est à cheval entre la théorie et la pratique mais ses sources se trouvent dans le corps: c'est-à-dire que c'est par la discipline corporelle qu'on peut atteindre quelque chose qu'on ne peut atteindre par la pensée. Cette discipline, c'est comme dans le sport: on travaille par imitation et répétitions, jusqu'à s'approprier physiquement des gestes (il ne s'agit pas de les comprendre, comme un peintre comprendrait comment traduire une émotion avec telle ou telle technique). Donc la tradition (versus l'originalité) a une toute autre fonction dans la musique ou dans la peinture: recopier un tableau parfaitement ou rejouer exactement un morceau en y insufflant la même émotion, n'est pas du tout la même chose.

C'était pour dire que la musique n'est pas véritablement un art. C'est autre chose, quelque chose de plus puissant.

Désolé pour le moment masturbation

qui a remplacé Blackmore avec panache!!

je vous mets ce morceau surtout pour le travail en finesse d'empilement de guitares, de toute beauté:

Aujourd'hui, la strat était à l'honneur lors de la cérémonie du centième anniversaire 1918-2018! En effet, sous l'Arc de Triomphe, un guitariste et sa belle strat corps et tête green, a accompagné une chanteuse!

La Stratocaster....on y revient finalement.... pour les grands évènements!

La stratocaster a cent ans?

Une strat, mais pas que :

Assez d'accord avec le titre du sujet, la strat, on y reviens, ou plutôt, on en s'en éloigne jamais bien loin.

C'est ma troisième, une Sambora Mexique de 1992 avec Floyd II. J'ai mis un Hot Rail en neck. C'est une très, très bonne guitare. Les simples d'origine sont moyens sans être mauvais. Le Dimarzio Paf Pro custom en bridge est excellent, voir plus, il corrige le défaut du Paf pro, le trop plein d'aigu.
Le manche est assez gros avec un radius plat, et des frettes jumbo. La touche en palissandre est très mince par contre.






J'ai beaucoup aimé la vidéo du dessus.

Salut à tous , ma 56 reissue en action

Sympa...mais bon, pas vraiment le son Strat pour moi. En même temps ma 56 est branchée dans un Bandmaster Tweed, vraiment rien à voir

C'est une Strat, ergo c'est un son de Strat