Si Fender applique la même politique commerciale dans le monde qu'actuellement en France, c'est à dire ne travailler qu'avec les magasins qui lui achètent 150 instruments par an, paiement comptant, cette marque sera contrainte de baisser ses prix ou de revenir à une démarche commerciale plus humaine.
Pour avoir reçu trois mails de la marque ces 15 premiers jours de mai, avec notamment une publicité sur les modèles Elite et les Pros, j'ai pensé de suite que sa production devait chuter et qu'elle cherchait à relancer ses ventes.
Un acheteur potentiel de ma ville doit, aujourd'hui aller sur Lyon ou Chalon sur Saône, soit 130 à 160 km aller-retour, sans avoir l'assurance de pouvoir voir et essayer le modèle convoité.
Et je pense que dans de nombreuses régions ces distances sont encore plus importantes. Cette politique crée un préjudice aux acheteurs comme aux vendeurs!
Et les prix ne font qu'augmenter, chaque année, parfois juste pour un changement de dénomination, la Deluxe est devenue Elite, la Standard est devenue Pro, des appellations toujours plus élogieuses et flatteuses qui ne justifient pas de tels montants.
Ma Custom Shop Deluxe 2012 valait 2 200 euros, elle se vendait, en 2018,
2 800 euros soit 600 euros d'augmentation en six années, et là ce n'est pas du à la baisse de l'Euro!
Comme la plupart d'entre nous, je suis équipé, mais je regrette que les nouvelles générations rencontrent autant de difficultés pour voir, essayer, et acquérir une Fender!