Ramble-on a écrit :
Vraiment je n’ai pas envie d’expliquer comment un bon distributeur peut traiter avec un constructeur pour vendre sans stockage (modèle de prêt si magasin, logistique simple constructeur client, commande à la volée etc...) et il y a d’autres modèles qui fonctionnent sans stocker... d’ailleurs le principe n’est pas d’avoir un magasin de stockage ou un dépôt!
On était parti sur un distributeur en ligne car l’intermediaire ne sert à rien.
Par expérience on peut toujours négocier quand on est acheteur. Mais dans notre cas, pas besoin de négocier parceque le prix est connu et la marge est raisonnable : 1 seul profiteur que j’accepte.
Dans le modele que tu proposes : le constructeur vend au distributeur avec une marge, le distributeur vend au grossiste avec une marge, le grossiste vend au magasin avec une marge, le magasin vent au musicien avec une marge... On est deja au cumul de 5 marges. Et donc on peu négocier ? Bravo! en négociant je vais avoir l’équivalent de 2 marges qui disparaissent partagées par tous. Je vais donc payer 3 marges sur 5.
Dans mon cas il n’y en a qu’une et elle est minime par le volume.
Les constructeurs sont obligés de se tenir correctement car la concurrence se concentre sur les marques. Pas sur les marges appliquées par les un et les autres et un circuit de distribution à rallonge.
(Celle ci pour rigoler) Pour moi les magasins ont tué les constructeurs : gibson est en faillite en grande partie à cause de vous les gars (et ça ramène au topic)
a mon sens le schéma que tu présentes a trop d'intermédiaires (le grossiste). Sauf si cela a changé, la tendance est à limiter les intermédiaires. Par exemple chez Fender jusqu'au début des années 2000 (de mémoire) c'est Gaffarel qui s'occupait de la distribution (Fender - Gaffarel - magasin), puis il y a eu Fender France (qui gérait un peu plus que la seule commercialisation des produits sur le territoire), soit (Fender - Fender France - magasin), pour au final concentrer la distribution via un seul pole en Europe et ne garder que quelques commerciaux de la marque (vendant l'ensemble des produits de FMIC). Pour info c'est le même schéma avec le leader mondial, Yamaha. Il n'y a donc pas de distributeurs indépendants ni de grossistes.
Il n'empêche que les instruments présents dans les magasins ne sont pas "prêtés", mais bien achetés, que le rapport entre immobilisation financière et marge est très faible. D'où le risque de couler en cas de ralentissement d'activité (pas de délai pour les charges fiscales, et si la banque ne suit pas...).
Le modèle que tu présentes est intéressant mais pose le problème de la production et donc des délais. Faire à la demande des produits manufacturés ca existe, mais les prix sont élevés et les délais "longs", sans parler de la simple problématique de la logistique et des coûts associés.
Au delà de ça, la force des marques de forte notoriété réside aussi dans le fait qu'un magasin qui ne les proposent pas suscitera moins l'intérêt du consommateur.